François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, était l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00Est-ce que le gouvernement peut, doit, toucher à la question des retraites ?
00:05Alors ça je crois que c'est vraiment une question très politique qui appartiendra au gouvernement
00:08et j'ajoute à chaque fois et au Parlement, à Pauline de Malherbe,
00:11parce que nous avons une démocratie qui est devenue davantage parlementaire.
00:15Et là on entend, il y a diverses pistes sur la table.
00:18La seule chose que je suis obligé de dire, c'est que si on revenait en arrière
00:24partiellement sur la réforme des retraites, il y a un certain nombre d'aspirations
00:28qu'il faut prendre au sérieux là-dessus.
00:30Mais si on revient en arrière, on augmente les dépenses
00:33et donc on augmente la taille de l'effort, les 20 milliards deviennent davantage.
00:37Pourquoi ? Parce que les 20 milliards, ils sont avant d'éventuelles dépenses nouvelles.
00:41Et donc si on faisait certaines dépenses nouvelles pour les retraites ou pour d'autres choses,
00:45il faudra faire plus que 20 milliards d'économies de dépenses et d'éventuelles hausses d'impôts.
00:50François, une heure de galop.
00:51Vous savez, il n'y a pas de remède magique en économie.
00:54Chacun d'entre nous, tous ceux qui nous écoutent gèrent leur budget.
00:57La France, c'est la même chose.