En août 2019, à l’hôpital Simone-Veil, Lucie B., 35 ans, a fait un arrêt cardiaque après injection d’un anesthésiant. Sa famille se bat pour faire reconnaître la responsabilité de l’établissement.
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00:00Le 10 août 2019, Lucie B, 35 ans, se rend dans cet hôpital pour accoucher de son troisième enfant.
00:07Le travail stagne, elle choisit finalement de se faire poser à une péridurale,
00:11et c'est un médecin-stagiaire associé diplômé à l'étranger qui s'en charge.
00:15Mais il va trop loin, perfore la dure-mère, et se rend compte tardivement de son erreur.
00:20Le liquide monte au cerveau, arrêt cardiaque, le cerveau n'est plus irrigué,
00:24il n'a pas été irrigué pendant 14 minutes.
00:27Ce qui fait qu'aujourd'hui, la victime se trouve dans un état végétatif.
00:33Il y a 4 mois, la famille a porté plainte pour comprendre ce qu'il s'est passé.
00:37L'objectif de tout ça, c'est de déterminer les responsabilités et obtenir une indemnisation,
00:43parce qu'ils n'ont pas les moyens d'avoir une chambre médicalisée, d'avoir une assistance.
00:49Elle est handicapée à 98%.
00:52Un rapport d'expertise a été établi.
00:54Il met clairement en cause le médecin qui a enchaîné trop vite les étapes,
00:57sans prendre en compte les signes de malaise de la patiente.
01:00Contactée, l'hôpital explique.
01:02L'établissement tient à réaffirmer son profond attachement à ce que toute la lumière soit faite sur cette situation
01:07et que la famille soit dédommagée à la hauteur du préjudice subi.
01:10Ce drame, cette complication à la suite d'une péridurale, est extrêmement rare.
01:15Mais surtout, c'est une complication qui, si elle devait survenir,
01:19sera dépistée par toutes les mesures de prévention qu'on met en place.
01:22La lumière que doit faire ce cas sur des possibles barrières de sécurité qui n'auraient pas existées
01:30doivent tous nous apporter un enseignement pour que ça n'arrive plus jamais.
01:35En France, 80% des femmes choisissent d'accoucher sous péridurale.