Pas-de-Calais : Ecoutez le témoignage d'un des 3 chasseurs traumatisé, après avoir été attaqué par des dizaines de migrants avec des barres de fer et des armes blanches
C'est un chasseur sous le choc qui a témoigné ce matin sur CNews. Il est l'un des 3 hommes qui a été attaqué par une soixantaine de migrants qui étaient armés avec des barres de fer et qui ont souhaité prendre d'assaut leur hutte. Faute de pouvoir y accéder, ils ont tout détruit sur leur passage.
Tout à débuté dans la nuit de samedi à dimanche, trois chasseurs qui étaient positionnés dans leur hutte du marais de Tardinghen (Pas-de-Calais) ont été violemment agressés par une soixante de migrants. Selon France 3, les chasseurs était accompagnés d'un enfant âge de 3 ans. Nos confrères précisent que les migrants ont été empêchés par les forces de l'ordre dans leur tentative de traversée de la Manche pour rejoindre l'Angleterre.
"Comprenant que l'alerte a été donnée par les chasseurs, une soixantaine d'hommes se sont alors rués sur la hutte après avoir détruit les pare-brises des véhicules et volé les effets de leurs victimes, barricadées dans leur abri de fortune", expliquent nos confrères. Sur place, les migrants étaient munis de barres de fer et de machettes.
Les chasseurs qui étaient enfermés dans leur hutte ont été secourus, tôt dimanche matin, par les gendarmes. Interrogé par nos confrères, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, s'est dit "fier de [ses] chasseurs".
"Ils doivent faire face à des migrants très violents qui explosent leurs voitures, saccagent les huttes et décapitent leurs canards. Ils subissent une énorme pression et heureusement ne surréagissent pas, alors qu'ils ont une arme dans la main", précise-t-il.
Tout à débuté dans la nuit de samedi à dimanche, trois chasseurs qui étaient positionnés dans leur hutte du marais de Tardinghen (Pas-de-Calais) ont été violemment agressés par une soixante de migrants. Selon France 3, les chasseurs était accompagnés d'un enfant âge de 3 ans. Nos confrères précisent que les migrants ont été empêchés par les forces de l'ordre dans leur tentative de traversée de la Manche pour rejoindre l'Angleterre.
"Comprenant que l'alerte a été donnée par les chasseurs, une soixantaine d'hommes se sont alors rués sur la hutte après avoir détruit les pare-brises des véhicules et volé les effets de leurs victimes, barricadées dans leur abri de fortune", expliquent nos confrères. Sur place, les migrants étaient munis de barres de fer et de machettes.
Les chasseurs qui étaient enfermés dans leur hutte ont été secourus, tôt dimanche matin, par les gendarmes. Interrogé par nos confrères, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, s'est dit "fier de [ses] chasseurs".
"Ils doivent faire face à des migrants très violents qui explosent leurs voitures, saccagent les huttes et décapitent leurs canards. Ils subissent une énorme pression et heureusement ne surréagissent pas, alors qu'ils ont une arme dans la main", précise-t-il.
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00:00Une scène d'une rare violence. Dans la nuit de samedi à dimanche, trois chasseurs
00:05accompagnés d'un enfant de trois ans ont été pris pour cible par une soixantaine
00:09de migrants. Adrien est l'un d'entre eux. Il raconte.
00:12On a vu un convoi de migrants, une bonne soixantaine de migrants avec un bateau sur le dos.
00:22Ils étaient en train de porter le bateau devant et derrière il y avait tous des migrants en train de marcher.
00:26Ayant compris le projet de traverser des migrants et craignant un drame, ils décident
00:30alors d'en informer la gendarmerie. On les a vus descendre dans le marais, donc
00:35on les a vus passer en haut sur une route, descendre sur la plage.
00:39Leur projet avorté, les migrants en colère se dirigent alors vers la hutte des chasseurs, armés.
00:44On voit les bardeux faire passer, on les voit avec des machettes, on les entend crier,
00:48insulter en anglais, « fuck off » et après on les entend partir sur les voitures et là
00:52on entend les bruits de tol, comme en est témoin ma voiture. Il n'y a plus de carreau,
00:58le toit est plié, le capot plié, les pneus crevés.
01:02Les gendarmes parviennent à les disperser à l'aide de bombes lacrymogènes. Les trois
01:06hommes sont alors escortés en dehors du marais. Adrien est encore sous le choc.
01:10J'ai cru que c'était ma dernière nuit, que c'était tout, qu'ils allaient finir
01:14par rentrer. Quand je les entendais taper dans la porte comme des sauvages, j'ai vraiment
01:18cru qu'ils allaient rentrer et nous faire la peau. C'est tout.
01:21Adrien demande à l'État d'agir et d'accorder plus de moyens aux gendarmes, souvent dépassés,
01:26dit-il, par cette problématique des migrants.