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Le porte-parole du NPA, Philippe Poutou, était l'invité de "Julie jusqu'à minuit" ce jeudi soir pour évoquer la future composition du gouvernement Barnier.

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Transcription
00:00David Lissnard, Philippe Juvin, Vincent Gembrin, Laurent Wauquiez, Bruno Rotaillot,
00:04vous ne vous dites pas quand même, on a quand même un petit peu raté notre coup ?
00:07– En fait ça aurait dû être Villepin le Premier ministre,
00:11ça aurait peut-être été effectivement moins mauvais.
00:13– On a déjà donné.
00:14– Oui, oui, mais bon là c'est peut-être le plus sensé du moment,
00:19ben là il n'y a que des têtes de tocard, je ne sais pas comment vous dire,
00:21on les connaît par cœur.
00:22– C'est des têtes de tocard pour vous ?
00:23– Oui, en plus c'était Macron qui s'en revendiquait à un moment donné,
00:26c'était un terme à lui le tocard.
00:27– Les amateurs, soyez fiers des amateurs.
00:30– Le tocard c'est plutôt une insulte.
00:31– Oui parce que là on parle quand même du Président
00:33et du groupe des députés à l'air à l'Assemblée, du Président du Sénat.
00:37– C'est con, je viens juste de parler, ça fait 15 minutes que j'attends
00:39et puis je n'arrive pas à parler, c'est dommage.
00:42– Le tocard, je suis obligée de vous reprendre.
00:43– Si vous voulez, vous pouvez l'attendre après, on a le droit aussi de dire ça.
00:46– Je vous reprends tout de suite mais je vous redonne la parole.
00:47– On a le droit aussi de dire des choses comme ça,
00:48parce qu'en fait là vous régissez à ce terme-là,
00:51mais ces gens-là ils se foutent de la gueule du monde,
00:53ils ont gouverné contre la population, ils ont appauvri,
00:56là on discute, enfin je suis désolé de vous dire ça,
00:58mais c'est chiant de discuter, de commenter les paroles de Barnier,
01:02c'est du cirque tout ça, c'est du cirque,
01:04alors c'est la petite bulle entre riches, entre privilégiés,
01:06on est content, on est là, on va s'inviter ses petits amis,
01:09on va choisir son gouvernement avec ses potes,
01:11on va négocier parce que ça se passe comme ça,
01:13et puis pendant ce temps-là, dans les hôpitaux,
01:16dans l'éducation nationale, dans la rue, c'est la merde,
01:18et puis c'est la pauvreté, c'est les inégalités sociales,
01:21je ne sais pas si vous avez vu le rapport du Secours populaire,
01:23voilà, c'est une pauvreté qui explose même.
01:25Le seul truc qui était intéressant finalement,
01:28c'est ce que Barbier disait tout à l'heure, d'une certaine manière,
01:30c'est discutons des émeutes ou de la rue,
01:32parce qu'elle peut s'inviter à n'importe quand,
01:34nous en tout cas c'est ce qu'on souhaite.
01:35– Vous le sentez sur le terrain ?
01:36– Non, malheureusement, ces choses-là on les sent difficilement,
01:39et on ne sait jamais, de toute façon je crois que c'est vous qui l'avez dit,
01:41ça ne se prévoit pas, c'est très difficile,
01:44mais la seule solution elle est là, et c'est une solution démocratique,
01:47ça sera la révolte, ça sera même des émeutes.
01:49– Sauf que pour l'instant ça ne marche pas trop,
01:51le week-end dernier ça n'a pas trop fonctionné,
01:53il n'y a pas eu grand monde dans la rue.
01:55– Oui, ça n'a pas fonctionné, nous on aurait préféré beaucoup plus,
01:57évidemment, les gens qui étaient dans la rue
01:59auraient préféré être beaucoup plus nombreux,
02:00mais ceci dit, c'est plus que ce qu'on craignait aussi,
02:03parce qu'une rentrée de septembre ce n'est jamais au top,
02:05on s'attend toujours à un moment donné à ce que ça pète vraiment dans la rue,
02:09et puis ça ne vient pas, ou ça vient difficilement, ou c'est très rare,
02:12il y a eu la bataille des retraites par exemple,
02:14ce n'est pas si loin que ça,
02:14mais pour vivre des moments comme ça, c'est exceptionnel.
02:17Donc en fait on sait très bien que tout ça c'est compliqué,
02:19parce qu'en fait il y a un climat de résignation,
02:20parce que les gens croulent sous la pauvreté,
02:22ils subissent des tas de discriminations,
02:25des souffrances sociales diverses,
02:26et puis ce n'est pas évident de relever la tête et de se battre,
02:28nous ça on le sait en tant que militants et militantes.
02:30On a eu un épisode électoral qui était plutôt enthousiasmant,
02:34une sorte de sursaut, un réveil, un dynamisme à gauche,
02:38je parle évidemment, avec une jeunesse qui s'est mobilisée,
02:40d'ailleurs dans les manifs de samedi c'était beaucoup des jeunes aussi,
02:44donc on est dans cet espoir qu'effectivement,
02:46à un moment donné, il y ait une confiance en soi qui revient,
02:49et qui nous donne la force de se battre.
02:51Mais se battre contre ces charlots-là en fait,
02:53se battre contre ce gouvernement, contre ces gens,
02:56parce que vous mesurez, je ne sais pas si vous mesurez,
02:58mais encore une fois, pourquoi on ne pourrait pas dire
03:01que ces gens-là ce sont des toccards,
03:03dans la mesure où en fait, dans quelle situation ils nous ont mis en fait ?
03:06Depuis qu'ils dirigent, depuis qu'ils gouvernent,
03:08c'est les mêmes réponses, les mêmes solutions,
03:10et puis en fait il faudrait avaler tout ça,
03:13il faudrait accepter tout ça, gentiment.
03:15Est-ce que vous ne vous dites pas quand vous voyez,
03:17pardonnez-moi Philippe Poutou,
03:18quand vous voyez ce casting éventuel,
03:20ce sont des pistes seulement,
03:22mais est-ce que vous ne vous dites pas,
03:23on aurait pu quand même avoir un Bernard Cazeneuve
03:26et ça aurait été un moindre mal,
03:27et on a un peu raté ?
03:29Non, personne en fait, personne à part,
03:33effectivement on aurait espéré,
03:34mais c'est vrai que ça nous semblait de toute façon très compliqué,
03:37que Macron puisse choisir Lucie Castex,
03:40et donc avec une première ministre qui soit issue du Front Populaire,
03:44on savait que c'était mission impossible,
03:46parce qu'en plus mathématiquement,
03:48et c'est ce sur quoi a joué Macron,
03:50c'est qu'en fait la gauche elle est minoritaire,
03:52parce qu'il y a trois blocs,
03:54c'est la particularité par rapport à une certaine époque,
03:56avant c'était gauche contre droite ou droite contre gauche,
03:58là aujourd'hui il y a trois blocs,
03:59il y a la droite, il y a l'extrême droite et la gauche on va dire,
04:02et le problème c'est que la gauche elle reste minoritaire,
04:05parce qu'il y a un assemblage naturel entre la droite et l'extrême droite,
04:09et Macron il a joué là-dessus,
04:10donc il a contourné effectivement ce qui sortait des urnes,
04:13parce qu'en fait ce qui sortait des urnes,
04:15c'était l'expression quand même,
04:17d'un besoin de changer de politique profondément,
04:19avec l'idée qu'à un moment donné il faut arrêter les manifestations sociales...
04:21Mais d'une France qui reste plus à droite malgré tout Philippe Poutou.
04:24Oui malgré tout, parce que les choses sont compliquées,
04:27parce qu'il y a aussi des gens qui sont résignés encore une fois je le dis,
04:29puis il y a aussi des gens qui ne votent pas,
04:30voilà c'est toujours très compliqué,
04:32il y a une sorte d'unité, de cohérence,
04:36et de sentiments de force du côté de celles et ceux qui subissent la crise,
04:40et c'est ce qui nous manque aujourd'hui.
04:41Mais il y a une aspiration quand même,
04:43il y a l'aspiration unitaire à gauche qui se renforce,
04:45d'ailleurs c'est ça qui impose aussi aux dirigeants de gauche à un moment donné
04:48de se tenir un peu correctement,
04:49de ne pas trop être cons non plus,
04:51d'être trop boutiquiers, trop sectaires,
04:52donc il y a aussi une pression populaire qui aide à ça,
04:54mais derrière on aimerait bien que ça aille plus loin,
04:56parce qu'au bout du compte l'enjeu c'est quand même de changer véritablement de politique,
05:00et donc à un moment donné de faire que l'argent qui a été volé par les plus riches,
05:03puisse être redistribué à la société,
05:05sous la forme d'un développement des services publics, de salaires,
05:07la retraite beaucoup plus en amont,
05:10enfin voilà, tout ce dont on a besoin aujourd'hui pour changer les choses profondément.
05:13– Monsieur Poutou, vous nous parlez d'aspiration unitaire à gauche,
05:15on a bien compris que pour vous les charlots, les toccards, les cons,
05:18c'était tous les autres, mais je crois souvenir que lorsque la gauche était au pouvoir,
05:23sous François Mitterrand, ou plus récemment encore avec François Hollande,
05:26vous aviez des mots aussi sévères pour François Hollande
05:29et pour la gauche qui était à l'époque au gouvernement,
05:32et là cette gauche-là, ça ne vous a pas gêné de partir au combat électoral sous la même étiquette,
05:36vous aviez la même étiquette que François Hollande par exemple, et là c'était…
05:39– Oui, oui, mais ça a été beaucoup dit d'ailleurs de Hollande à Poutou, de Poutou à Hollande,
05:43ça a été d'ailleurs le slogan de la droite pour dénigrer encore plus.
05:46– Mais non, mais bien sûr, mais ça on ne le change pas, là il y a une particularité,
05:50c'est qu'en fait, l'enjeu de juin et de juillet derniers,
05:54c'était empêcher Bardella et l'extrême droite de prendre le pouvoir en dirigeant le gouvernement.
05:59– Parce qu'on n'avait pas fait dans l'aude, parce qu'on avait été battus dans l'aude par un…
06:02– Oui, mais là je réponds à votre question, oui on a essayé, et moi j'ai essayé,
06:06parce qu'on m'a mis dans une mission quasi impossible avec des camarades,
06:09mais ceci dit on ne s'en sort pas si mal que ça,
06:11parce qu'il y a une équipe qui s'est reconstruite de gauches, de militantes,
06:14et qui continue aujourd'hui à faire des choses.
06:17Mais ceci dit, l'accord avec l'ensemble de la gauche,
06:20nous on n'a eu aucune hésitation, enfin nous le NPA,
06:22et puis d'autres aussi qui seraient peut-être jugés un peu plus radicaux,
06:26de défendre cette idée que, ben oui, on a intérêt à s'unir, on a intérêt à s'assembler,
06:29y compris avec des gens de gauche qui sont moins de gauche,
06:33et des fois difficilement, c'est difficile de les classer à gauche comme Hollande,
06:37vu ce qu'ils nous ont fait il n'y a pas longtemps.
06:39– Oui, mais écoutez justement ce que dit François Hollande là-dessus.
06:41– Mais là il y avait un enjeu, une mission immédiate, un danger immédiat pour nous,
06:43pour nous le danger véritable c'était que le RN prenne le pouvoir,
06:46donc du coup on s'est dit, ben oui, il vaut mieux s'allier avec Olivier Faure
06:50et derrière un Hollande, plutôt que d'aller à la catastrophe.
06:54– Mais vous vous foncez bouche sur l'extrême droite.
06:55– Mais oui, bien sûr, nous ça nous apparaît normal de raisonner comme ça,
06:59maintenant nous ce qu'on essaie de discuter,
07:01c'est qu'on a bien conscience que la gauche elle est hétérogène en fait,
07:04on le voit bien entre le PS, les Verts, et puis Roussel avait le PC,
07:08et puis LFI, et puis nous, et puis d'autres petits groupes qui sont là-dedans,
07:13on sait bien qu'il y a plein de nuances, on le voit d'ailleurs,
07:15les disputes des uns et des autres qui révèlent quand même quelques désaccords politiques.
07:18– Jean-Louis Mélenchon, François Ruffin, etc.
07:20– Nous on pense que ce qui est intéressant dans cette gauche là,
07:22qui se reconstruit, on verra, c'est d'abord d'être en capacité
07:25de faire le bilan justement de ce que la gauche a fait dans le passé,
07:27elle a fait beaucoup de mal, les gouvernements de gauche,
07:29les pouvoirs de gauche ont fait beaucoup de mal,
07:31mais c'est d'essayer de voir, est-ce qu'on ne peut pas construire une gauche différente,
07:34une gauche de combat, une gauche radicale, anticapitaliste,
07:37une gauche qui se lie aux mouvements sociaux,
07:39et c'est un peu ça aussi les discussions qu'il peut y avoir entre les militants.
07:42– Il y a quelques noms qui circulent quand même,
07:43parce que vous savez que l'objectif de Michel Barnier,
07:45même si pour l'instant ça a l'air d'être un peu compliqué,
07:47c'est de faire venir malgré tout des personnalités de gauche dans ce gouvernement,
07:51et il y a trois noms qui circulent,
07:54Cégolène Royal qui elle dit, moi je me tiens disponible, ça vous fait sourire.
07:58– Soutien de Mélenchon en 2022.
08:00– Soutien de Mélenchon en 2022, il y a Manuel Valls visiblement dont le nom circule.
08:04– Ça fait encore plus sourire, soutien de Manuel Valls en 2022.
08:07– Et il y a Marisol Touraine, voilà les trois figures de gauche
08:10dont les noms sont cités en ce moment, là encore ce ne sont que des pistes,
08:14prenons beaucoup de pincettes, mais à en voir votre sourire,
08:19ça ne vous ferait pas plaisir particulièrement de les voir au gouvernement ?
08:21– Non, déjà on a du mal à les classer à gauche, notamment Valls,
08:25qui fricote quand même avec des courants d'extrême droite
08:28quand il est allé du côté de Barcelone et de l'Espagne avec Vox.
08:32– Oui, pour bloquer les indépendantistes, il avait fait une alliance.
08:35– Oui, joli coup, il s'est planté après parce qu'il n'a pas réussi à avoir la mairie de Barcelone,
08:41mais en fait ce sont des gens qui sont disponibles en permanence,
08:43tant mieux pour eux, mais évidemment que nous on n'a aucune illusion dans ces gens-là,
08:46mais encore une fois ce n'est pas tellement une histoire de casting,
08:48parce que là on en vient à commenter des trucs, lui, pas lui, elle, pas elle.
08:52– Non, c'est important, c'est un projet derrière qui va porter.
08:56– La population n'est pas représentée par tous ces gens-là,
08:59des fois on va voter, des gens vont voter parce qu'ils disent,
09:02bon allez, on va quand même aller voter, mais personne n'est content de ce qu'on a,
09:06quand on voit toutes ces têtes-là, on se dit, comment on s'en débarrasse ?
09:09Et c'est pour ça que c'est difficile, parce que la démocratie,
09:11c'est à la fois, il y a un système institutionnel, on nous le dit,
09:14il y a des présidents, il y a un parlement, il y a des régions, des départements,
09:18et tout ça, mais nous on a envie de mettre en avant cette idée,
09:21mais c'est aussi l'histoire que la démocratie, ce sont des luttes sociales,
09:24et c'est quand les gens prennent leurs affaires en main,
09:26et que la démocratie est directe, ça voudrait dire, oui, on se bat,
09:28on se défend, on défend nos services publics, on défend nos emplois,
09:30on défend nos salaires, on défend nos retraites,
09:32et c'est des combats sociaux, des combats de rue,
09:34– Mais c'est combats partout !
09:35– Ou comme les canards qu'aujourd'hui, heureusement qu'ils se battent,
09:38parce que sinon ils se font écraser, dominer par l'État colonial français,
09:41donc il y a besoin à ce que les peuples, ils s'organisent,
09:44et c'est ça, nous, c'est cette démocratie qu'on veut soutenir.
09:46– Oui mais en fait, Philippe Poutou, est-ce que justement, dans ce cadre-là,
09:48dans cet objectif, dans ce projet que vous portez,
09:51avec le mouvement social etc., est-ce qu'il n'aurait pas mieux valu,
09:54plutôt que d'être dans une position, le programme, rien que le programme,
09:58tout le programme du NFP, se dire, on accepte un système
10:02qui dégrade un peu ce qu'on a posé collectivement,
10:07mais on arrive, on prend le pouvoir, et on fait en sorte justement,
10:11derrière, de travailler avec le mouvement social,
10:14de travailler sur la Nouvelle-Calédonie,
10:16plutôt que de rester dans cette position de posture,
10:19alors que numérairement, vous saviez que ça ne collerait pas,
10:22mais qui vous permet de dire, nous en fait, on est restés propres,
10:25mais finalement, on ne prend pas le pouvoir,
10:27et à la fin, voilà comment ça se passe.
10:29Est-ce que là, il n'y a pas eu une erreur d'appréciation,
10:31qui vous a conduit, typiquement, vous avez dit, de Poutou à Hollande,
10:35le principal, c'est de lutter contre l'extrême droite,
10:38là, vous auriez très bien pu vous dire, de Poutou à Hollande,
10:41l'objectif, c'est de prendre le pouvoir, on va peut-être dégrader un peu,
10:44on va peut-être coaliser avec d'autres qui ne sont pas vraiment de notre bord,
10:47mais le principal, c'est qu'on l'ait, et qu'on fasse ce qu'on est à faire.
10:50D'abord, la mission, ce n'était pas juste, c'était la première mission,
10:53c'était d'empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir,
10:55mais il y avait aussi une mission de lutter contre le macronisme,
10:58et puis, il y avait une autre mission, c'était le programme qui a été mis en avant,
11:01un programme qui n'est pas révolutionnaire, mais qui est un programme d'urgence sociale.
11:06Comment on répond, dans l'immédiat, à une situation sociale dramatique
11:10pour des millions de gens ? Et ça, ce programme-là, il est important.
11:13– Apparemment, il faut que vous le parliez dans votre micro un peu plus.
11:15– Je ne dis pas tout ce que j'ai dit, je pense que…
11:18– Non, non, non.
11:19– C'est sensible.
11:20Et là, par rapport à ce que vous dites, c'est quand même…
11:24– Allez-y, tournez-vous vers le micro.
11:26Non, pas trop.
11:27– Par rapport à ce que vous dites, il y a quand même quelque chose qui s'est passé,
11:30c'est que Macron, il dissout l'Assemblée,
11:32il croit qu'avec ses petits bras musclés, il va faire ce qu'il veut,
11:35et puis ça va être ou l'extrême droite ou lui qui va gagner,
11:37et puis voilà, manque de bol, il rate son coup, c'est la gauche qui gagne.
11:40Enfin, qui gagne, ok, c'est relatif, puisque c'est juste une majorité relative.
11:45Mais ceci dit, la logique aurait voulu quand même qu'on tente,
11:50c'est ce que je crois qu'il disait d'ailleurs de Villepin,
11:52pourquoi ne s'est pas tenté ?
11:53Une ministre, et on voit ce qui se passe,
11:55et on voit justement les mesures qui auraient pu être mises en avant
11:58dans les médias, notamment l'abrogation de la réforme des retraites de l'année dernière,
12:02un SMIC à 1 600 euros, je ne sais pas si vous avez vu,
12:05le seuil de pauvreté il est à 1 200 euros,
12:07et le SMIC à 1 400, dans l'étude du secours populaire,
12:11en fait, on est pauvre avec un SMIC,
12:13donc du coup ça se justifie quand même assez largement,
12:16donc c'est pas l'histoire de le programme, rien que le programme,
12:19c'est qu'en fait il y a besoin de tenter une autre politique,
12:22au moins qu'il y ait une amorce, qu'il y ait des points,
12:24des trucs hautement symboliques et qui ont des conséquences importantes
12:27pour les gens, c'est que voilà, on se dit,
12:29et c'était quand même ce qui sortait de l'élection,
12:31c'est pas nous qui sommes des sectaires où la gauche...
12:34Mais le problème aussi, et vous l'avez évoqué à l'instant,
12:36c'est que cette gauche-là, ce n'est pas un bloc unitaire,
12:39il y a des divisions.
12:40Je ne sais pas si vous avez vu ce qu'a dit François Ruffin
12:43sur la France insoumise, et Jean-Luc Mélenchon,
12:46François Ruffin, on le rappelle pour les téléspectateurs,
12:48député qui a rompu avec Alafier au moment des législatives,
12:50il sort un livre, et dans ce livre, voilà ce qu'il dit,
12:53nous avons mené une campagne au faciès,
12:55dans les immeubles d'Amiens Nord,
12:57quand je tombais sur un Noir ou un Arabe,
12:58je sortais la tête de Mélenchon en bien gros sur les tracts,
13:01c'était le succès presque assuré, son nom servait de passe-partout,
13:05l'étendard d'une dignité retrouvée,
13:07mais dès qu'on tombait sur un Blanc,
13:09pas seulement dans les campagnes,
13:10même dans les quartiers, ça devenait un verrou,
13:12et il en a remis une couche sur BFM TV,
13:14on écoute François Ruffin.
13:16Vous dites, nous avons mené une campagne au faciès,
13:19dans les immeubles d'Amiens Nord,
13:21quand je tombais sur un Noir ou un Arabe,
13:23je sortais la tête de Mélenchon en bien gros sur les tracts.
13:27– Alors ça, c'est la campagne d'il y a deux ans,
13:29et c'est un souci, je l'éprouvais comme une honte,
13:32quand je venais à faire ça,
13:34et malheureusement, je me confiais à mes camarades,
13:37qui me disaient, mais on fait la même chose.
13:39– Est-ce que ce constat de François Ruffin, déjà, vous surprend ?
13:44Ou est-ce que c'est quelque chose que vous aviez remarqué ?
13:47– Non, mais je ne vais pas fuir le sujet,
13:50mais il y a les déclarations de Ruffin, de hier et aujourd'hui,
13:55mais en fait, si on réfléchit, si on se souvient,
13:58toute la campagne, à la fois des européennes,
14:00et même pendant législatives, et puis après,
14:03il y a quand même pas mal de disputes, de déclarations pas sympas,
14:06alors c'est soit les exclus de la FI,
14:08comme Corbière, Clémentine Autain, ou d'autres,
14:10qui règlent des comptes, soit les autres qui répondent en disant,
14:13mais si, on avait raison, vous êtes des traîtres, et tout ça.
14:16On a entendu Roussel, plusieurs fois, s'attaquer à la FI,
14:20on entend quand même souvent, malheureusement,
14:23c'est le paysage régulier de la gauche, de la tête de cette gauche-là.
14:27– Et ça, ça vous dégazespère ?
14:29– Moi, je vais parler quand on est en bas,
14:31évidemment que ça nous fait chier d'entendre ça,
14:33parce que ça complique la situation,
14:35déjà que c'est compliqué, et c'est très difficile,
14:38de reconstruire des équipes militantes unitaires,
14:40parce que c'est ça l'enjeu quand même,
14:42c'est qu'on arrive à des militants à la base, des militantes à la base,
14:44que ce soit même du PS, des Verts, jusqu'au PCLFI,
14:48et puis des groupes encore plus à gauche comme les nôtres,
14:52en fait, on a envie de militer ensemble, malgré les désaccords,
14:55et on a envie de se débarrasser de toutes ces conneries-là,
14:58et donc quand on entend des responsables de gauche aussi peu responsables,
15:02parce qu'il y a quand même quelque part un truc,
15:04ils jouent quoi, une carte personnelle ?
15:06– Donc ils ne sont pas responsables, François Ruffin, Jean-Luc Mélenchon ?
15:08– Nous, on pense qu'il y a un côté dans ces disputes-là,
15:10parce qu'il pourrait y avoir des désaccords politiques,
15:12qui se discutent franchement, à la limite,
15:14il pourrait y avoir un débat politique sur la gauche qu'on a envie de reconstruire,
15:17en se rappelant celle qui nous a trahis,
15:19et comment faire pour pas que ça se reproduise.
15:21– Donc c'est des trajectoires personnelles ?
15:23– Mais après on peut penser ça, et à la base, des fois on se dit,
15:27mais bon, comment on fait, en fait, il y a besoin de discuter
15:31de ce qui peut nous rassembler, mais surtout de comment concrètement
15:34on reconstruit des équipes militantes combatives,
15:36et c'est pour ça qu'on pense qu'à la base,
15:38heureusement qu'il y a beaucoup plus de responsabilités collectives,
15:41il y a beaucoup plus de préoccupations sincèrement unitaires qu'en haut,
15:44et après, est-ce que ce qu'il dit c'est vrai, pas vrai ?
15:48– Là vous répondez uniquement à la question des divergences personnelles,
15:52des bisbilles auxquelles on assiste dans tous les camps.
15:55Sur le fond, est-ce que le principe même,
15:57en plus c'est un candidat qui l'avoue,
15:59c'est pas un adversaire politique qui dit,
16:01votre campagne elle ressemble à ça,
16:03un candidat qui à l'époque portait l'étiquette LFI,
16:05qui dit lui-même, oui nous faisions une campagne au faciès,
16:08on s'adressait aux noirs et aux arabes,
16:10c'est ça qui marchait, ça, ça ne vous choque pas ?
16:13– Non mais ça c'est Ruffin qui le raconte comme ça,
16:15après il faudrait voir comment c'est répondu,
16:17nous on n'a pas assisté à ça,
16:19nous le NPA est un parti qui est profondément anti-raciste,
16:22et même anti-colonialiste en soutien total,
16:24et je le rappelle encore, parce qu'on n'en parle plus beaucoup,
16:27mais ce qui se passe en Kanakie ça continue…
16:29– Il y a eu deux référendums,
16:31comme le prévoyait les accords de 1998…
16:33– Là il y a des émeutes et des révoltes…
16:35– Contre la démocratie !
16:37– Il y a un peuple qui se soulève, non, non, non,
16:39la démocratie c'est le soulèvement populaire actuellement des Kanakies.
16:41– La démocratie c'est le référendum, ils en ont eu, on peut vous le proposer.
16:44– Bon voilà, donc, non, j'ai cherché le lien,
16:49on est sur l'anti-racisme et l'anti-colonialisme,
16:53les deux d'ailleurs se tiennent très bien ensemble,
16:55enfin le racisme et le colonialisme,
16:57c'est historiquement, bon il y a un lien,
16:59mais bon du coup nous on ne voit pas,
17:01même y compris chez les camarades de la FI qu'on fréquente,
17:03et puis même de ce qu'on a pu vivre…
17:05– Mais ça ne nous interroge pas plus !
17:07– Moi je ne peux pas commenter ce que vient d'écrire ou dire Ruffin,
17:13je veux bien qu'il y ait un débat qui se lance,
17:15on verra bien ce qui se passe,
17:17est-ce que Mélenchon a vraiment dit ces choses-là,
17:19est-ce que Mélenchon milite sur des thèses limites, racistes,
17:23c'est ça que veut dire Ruffin en fait.
17:25– Vous ne voulez pas savoir, ça me dérange.
17:27– Non mais ce n'est pas ça, c'est que ce n'est pas la réalité que nous on voit,
17:30la FI ne milite pas sur des thèses racistes,
17:33la FI milite, comme nous, mais en moins radical on va dire, mais en tout cas…
17:39– Non mais Jean-Luc Mélenchon l'a redit le week-end dernier,
17:41concentrez-vous sur les quartiers, il n'y a rien d'autre.
17:45– Oui mais ça c'est normal, ça c'est normal,
17:48après Ruffin effectivement il dit ma France,
17:50il n'y a pas moitié ma France, il y a ma France des villes,
17:53et ma France des endroits…
17:54– La France des bourgs et la France des tours.
17:56– Et donc du coup lui il oppose de cette manière-là,
17:58mais c'est vrai que quand on est militant,
18:01moi j'ai fait la campagne à Carcassonne et dans les villages à côté de Carcassonne,
18:04donc moi je n'ai pas l'habitude effectivement,
18:06parce qu'en fait d'habitude je milite sur Bordeaux,
18:08l'agglomération bordelaise et puis un peu autour,
18:10et c'est vrai que militer à Carcassonne par exemple,
18:12on voit que les conditions de vie ne sont pas tout à fait les mêmes,
18:15que la situation est plus grave en fait,
18:17dans ce qu'on appelle les zones périurbaines et les zones rurales,
18:19où les services publics sont encore plus démantelés que dans les villes,
18:22où la misère elle est plus importante, en tout cas elle est plus visible,
18:25et l'isolement et la fragmentation des populations est encore plus importante,
18:28donc on voit bien effectivement que la situation sociale et humaine
18:31n'est pas forcément la même dans les grandes villes.
18:34Après Ruffin il dit, il reproche à la FI de ne pas faire le boulot
18:40comme lui pense qu'il faudrait faire,
18:42nous on pense qu'effectivement il faut cibler les quartiers populaires,
18:47il faut cibler les populations les plus pauvres,
18:49parce que c'est là où on a besoin aussi de reconstruire une conscience politique,
18:52c'est là où on a besoin de discuter,
18:54c'est là où on a besoin de faire en sorte que ces gens-là,
18:56ils retrouvent la confiance en eux-mêmes et en elles-mêmes pour se battre,
19:00parce que là en fait les gens sont brisés,
19:02plus il y a de pauvreté, plus il y a de précarité,
19:05plus les gens sont isolés ou perdus ou déconnectés de la société,
19:09plus ils se perdent ou plus c'est confus,
19:12donc c'est normal que des organisations militantes
19:14elles cherchent à raccrocher tout ça,
19:16à réapporter une conscience politique,
19:18à rediscuter, de s'organiser, de s'auto-organiser,
19:21et c'est pour ça qu'après il faut voir ce qu'il y a en réalité,
19:24parce que vos reproches ruffins à Mélenchon,
19:26vous me calez le débat politique de fond !
19:28– Vous me mettez un tunnel comme on dit !
19:30– Oui mais c'est pas évité de…
19:32– C'est très intéressant, mais on voulait aussi avoir le temps,
19:35on voulait avoir le temps aussi de vous montrer la séquence,
19:38l'une des séquences du soir, Emmanuel Macron,
19:40vous avez vu qu'il a fait l'un de ses premiers bains de foule
19:43depuis l'annonce de la dissolution,
19:45parce qu'effectivement Léopold Olberm le rappelait,
19:47il y avait celui de Bormes-les-Mimosas également,
19:49il a fait un bain de foule, il a été interpellé
19:51par l'une des personnes présentes,
19:53on regarde la séquence.
19:55– Résultat des élections quand même, il faut la respecter,
19:57c'est la moindre des choses.
19:59– Qu'est-ce qui s'est passé ?
20:00Il y a eu 11 millions de gens qui ont voté pour le Rassemblement National.
20:02– Et là vous voyez qui vous êtes ?
20:04Vous avez entendu M.Bardin tantôt ?
20:07Il faudrait qu'on suit sur nous.
20:09Vous êtes l'otage du Rassemblement National,
20:13si on a fait ça une démocratie…
20:15– Il n'y a pas d'otage, c'est une démocratie,
20:17on essaie d'écouter tout le monde, on essaie de respecter tout le monde.
20:20– Qu'est-ce qui s'est passé ?
20:22Il y a eu 11 millions de gens qui ont voté pour l'Assemblement National,
20:24après les partis ont fait des désistements assez près,
20:26ce qui fait que vous avez un paysage qui est très fragmenté,
20:29mais ce qui correspond aux opinions des gens.
20:31Mais personne n'est la majorité.
20:33– Vous souvenez, oui, vous avez raison.
20:35– Et donc, notre culture n'est pas encore assise dans le compromis,
20:38j'espère que là, les forces politiques vont faire des compromis
20:41pour avoir la majorité la plus large,
20:43mais il ne faut pas, personne n'est l'otage de qui que ce soit,
20:46c'est les Français qui se sont exprimés,
20:48donc il faut respecter toutes les opinions,
20:50et faire des compromis, surtout pour ceux qui se sont mis d'accord
20:53dans le deuxième tour, les forces républicaines,
20:55il faut qu'elles travaillent ensemble,
20:56même si elles ne sont pas d'accord sur certaines choses.
20:58– Vous êtes l'otage du Rassemblement National,
21:00dit ce monsieur à Emmanuel Macron, j'imagine que vous partagez cette analyse ?
21:04– Je ne suis pas sûr qu'il soit complètement otage,
21:06parce qu'il a l'air de partager pas mal de l'idéologie de l'extrême droite.
21:10– Ah bon ? – Quels aspects ?
21:12– En tout cas, ce n'est pas pour rien qu'il y a une proximité,
21:15enfin qu'il y a des accords, déjà Barnier s'assurait que visiblement…
21:19– Il s'assurait qu'il n'y ait pas de motion de censure,
21:21qu'il y a d'extrême droite et de gauche,
21:23parce que l'Europe, le libéralisme, tout ça,
21:26ce n'est pas bon pour Marine Le Pen, elle n'est ni européiste ni libérale.
21:29– Oui, mais ils s'entendent bien quand même,
21:31après vous ne voyez pas ça comme ça, nous on le voit comme ça,
21:33c'est qu'en fait il y a une proximité politique et idéologique.
21:35– Mais que vous vous basez sur quoi quand vous dites ça,
21:37c'est important de le comprendre.
21:39– Ce que fait Darmanin, ce que font tous ces gens-là,
21:41enfin vous voyez que… – Contrôler l'immigration ?
21:43– Mais même tous les votes du RN, que ce soit à l'Union Européenne
21:47ou que ce soit ici, il y a toujours un lien,
21:49une proximité politique avec le libéralisme,
21:51parce que l'anti-Europe de Le Pen, ça ne se voit pas quand ils votent,
21:55les mêmes lois ultra-libérales et anti-populaires…
21:59– Enfin sur Poutine c'était RN et LFI qui étaient d'accord avant 1922.
22:03– Et quand la gauche et le RN veulent conjointement abroger
22:07la réforme de la retraite, là il n'y a pas de concordance idéologique.
22:09– Oui après ça ils le disent mais ils n'insistent pas.
22:11– Ils ont même présenté une provision de loi pour le faire.
22:14– Non mais bon en tout cas il y a, même sur la question de la loi
22:17asile-immigration, les lois de Darmanin,
22:19donc là on avait bien vu quand même un soutien politique du RN,
22:22donc nous on pense ça, en tout cas on le voit comme ça,
22:24alors peut-être qu'on se trompe, parce que vous êtes des spécialistes,
22:26des experts et vous savez beaucoup mieux que n'importe quel militant
22:29comment il faut voir les choses, mais ceci dit,
22:31nous on pense qu'il y a une proximité politique de Macron
22:33avec l'extrême droite, et ce qui fait qu'il n'est pas si pris en otage que ça.
22:37Maintenant après, quand Macron discute avec des gens comme ça,
22:42on se dit toujours, même quand il fait ses prises de parole,
22:45Macron on se dit il est dingue ce type, il est dingue,
22:47il joue, il joue, il joue, il joue en permanence, il fait son petit truc
22:50et en fait ça a des conséquences très graves,
22:52sauf que ce n'est pas eux qui payent les conséquences,
22:54c'est la population.
22:55– Stop, vous avez quelques secondes juste avant.
22:57– Pour finir, avez-vous des nouvelles de l'enquête pour apologie du terrorisme
23:00qui vise le NPA ?
23:01– Et bien non justement, mais c'est parce qu'il n'y a rien finalement.
23:04– Quand même, vous avez applaudi les moyens utilisés.
23:06– Non mais vous, ça date de quasiment un an.
23:10– Et la justice ne bouge pas.
23:12– Il y a eu une convocation policière qui s'est très bien passée d'ailleurs,
23:14en nous disant, effectivement, l'apologie du terrorisme
23:18ça n'existe pas vraiment du côté du NPA,
23:20donc il n'y a pas de suite, voilà, il n'y a pas de suite,
23:22alors ça ne veut pas dire que demain il y aura une mauvaise sommeil,
23:24mais ceci dit, il y a eu une autre enquête qui a été menée
23:25quand j'avais dit la police tue, vous savez,
23:26Darmanin, je ne sais pas s'il va être encore au gouvernement prochainement,
23:29Darmanin avait déposé plainte, pareil, pas de suite,
23:32donc en fait, il y a beaucoup d'intox, beaucoup de dire,
23:34regardez, regardez, on fait ça, on fait ça.
23:35– Mais la justice ne bouge pas.
23:36– Non, ce n'est pas la justice, c'est qu'en fait, il n'y a pas d'élément,
23:38même la police le dit, il n'y a pas d'élément,
23:40on n'est pas ni antisémite, ni terroriste, ni pro-amas,
23:43on ne l'a jamais dit, on ne l'a jamais écrit,
23:45d'ailleurs, si vous vous intéressiez à ce qu'on faisait, vous le sauriez.
23:47– Merci.
23:48– Voilà, donc c'est un peu facile de nous accuser comme ça,
23:50d'accuser l'AFI, tout ça, en réalité, ce n'est pas ça,
23:52et c'est pour ça qu'il n'y a pas,
23:54et les seuls condamnés d'empêche en ce moment,
23:56c'est le RN avec les tricheries et les magouilles à l'Union européenne.
23:58– Ah, c'est j'étais aussi condamné.
23:59– Oui, en attendant l'extrême droite et les ministres sarcosistes,
24:02des proches de Sarkozy sont en tol et tout ça,
24:04en fait, les magouilles et la délinquance, elle est plutôt du côté.
24:06– Non, non, non, s'il vous plaît, on va.
24:08– Et nous, on n'a rien pour l'instant, voilà.
24:10– On va avancer.
24:11– Ce n'est pas un appel à Darmanin qui nous attaque,
24:13mais en tout cas, pour l'instant, on n'a rien parce qu'il n'y a rien.
24:15– Merci Philippe Foutou.
24:17– Merci à vous.
24:18– Vous avez vu, vous avez eu le temps de parler quand même.
24:19– Oui, c'est vrai.
24:20– Voilà, vous voyez.
24:21– C'est d'habitude, d'habitude sur Duplex.
24:23– Ce n'est pas pour vous relancer.
24:25– Il fait froid dehors dans la nuit, des fois vous annulez au dernier moment.
24:28– Là, vous êtes au chaud sur le plateau et on vous donne la parole, c'est merveilleux.
24:31– C'est vraiment exceptionnel, merci.

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