Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l’agression subie par une fillette de 3 ans frappée et aspergée d'un liquide par sa maîtresse lors de sa première rentrée en maternelle.
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00:0018h19h sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:0618h16, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:09Geoffroy Lejeune est là, Louis de Ragnel, Naïma M. Fadel,
00:12et on reçoit maître Vanessa Edberg, bonsoir à vous, merci.
00:15Vous êtes l'avocate de la maman de la petite-fille de 3 ans
00:18qui a été molestée par son institutrice, sa professeure des écoles,
00:22dans une école parisienne, la scène a été filmée par une autre,
00:25maman qui était présente dans la classe, on en a énormément parlé depuis le jour.
00:28Ça provoque un véritable débat, encore une fois, sur la façon dont on doit répondre
00:33à ce type de situation, que l'on soit la personne qui filme,
00:37ou encore plus évidemment l'enseignante qui se doit de garder son calme.
00:40D'abord, des nouvelles de la petite, comment va-t-elle ?
00:43Écoutez, elle est toujours en état de choc, elle a aujourd'hui été à l'hôpital
00:46dans le cadre de la procédure, pour que justement le médecin puisse évaluer
00:50et quantifier le préjudice en ITT.
00:53Le rapport laisse paraître un état de choc sévère,
00:57donc je ne vois pas comment il pourrait y avoir moins de 8-10 jours d'ITT,
01:00mais on se fera fixer dans les prochains mois.
01:02On peut parler d'ITT ? Interruption de temps de travail pour une enfant de 3 ans ?
01:05Tout à fait, c'est juste une façon de quantifier le préjudice.
01:08Mais ça veut dire que les médecins, les psychologues sont en train d'évaluer
01:12le traumatisme qu'elle a ressenti ?
01:14Exactement, elle va devoir de toute façon être suivie par des psychologues.
01:17Je répète, c'était sa première rentrée scolaire dans l'école qui se nomme maternelle,
01:22c'est quand même pas un nom anodin.
01:25C'était ses premiers jours d'école qu'elle avait imaginé,
01:28dont elle avait parlé avec ses frères et soeurs,
01:30elle attendait ça avec impatience,
01:32et c'est vraiment un traumatisme sévère qu'elle subit,
01:35elle ne veut pas retourner à l'école,
01:36elle ne regarde pas les adultes dans les yeux,
01:38elle ne veut absolument pas parler de sa maîtresse,
01:40et elle subit encore quelques désagréments très intimes
01:44que je ne dévoilerai pas sur le plateau, mais physiques évidemment.
01:47La maman de cette petite fille, qui est donc votre cliente,
01:50a réagi hier sur le plateau de Cyril Hanouna.
01:52Elle explique notamment comment elle a appris l'agression de sa fille,
01:55parce que c'est l'autre maman qui l'a prévenue écouter son témoignage.
02:23On a fermé la porte, elle m'a montré la vidéo.
02:25En fait, moi, comme j'étais dans le choc, j'étais vraiment tremblée,
02:30mais je n'ai rien parlé, vraiment.
02:33J'ai vu la vidéo, mais je n'ai pas accepté.
02:35Mais j'ai resté un moment respirée dans la classe,
02:39après j'ai sorti, j'ai trouvé elle devant moi,
02:42je n'ai pas parlé du tout, ni parlé, ni rien dit.
02:45J'ai sorti directement, j'ai cherché la directrice,
02:47je n'ai pas trouvé, elle n'était pas dans l'école.
02:49J'ai monté directement au commissariat.
02:51Elle est allée au commissariat, maîtresse Berg,
02:53et elle a déposé une plainte.
02:54Exactement. Elle a vraiment eu un comportement très digne.
02:57Elle a gardé son sang-froid, elle a croisé la maîtresse,
02:59elle a sorti, en fait, la maman qui a filmé la scène
03:02est venue la voir à la sortie de l'école pour lui montrer la vidéo.
03:07Et elle lui a montré ça dans une salle de classe,
03:09elle est sortie de la salle de classe,
03:10elle est tombée sur la maîtresse,
03:11elle a gardé son sang-froid,
03:12et elle s'est dirigée droit vers le commissariat pour déposer la plainte.
03:15Elle voulait voir la directrice, j'imagine.
03:17Exactement.
03:18Elle ne l'a pas vue.
03:20On va écouter, si vous le permettez, la procureure de Paris,
03:23Laure Becquiaux, qui était ce matin chez les confrères.
03:25Elle pointe aussi du doigt la non-intervention de la personne qui filmait la scène.
03:29Écoutez-la.
03:31Il s'agit de faits de violence.
03:33Il conviendra d'en déterminer l'incapacité totale de travail pour cet enfant.
03:37J'ai cru comprendre que les examens médicaux étaient en cours
03:40ordonnés par le parquet de Nanterre.
03:42Et ensuite, en fonction des circonstances aggravantes
03:45qui peuvent être plurielles dans ce dossier,
03:47les peines peuvent s'éflonner entre 3 et 7 ans d'emprisonnement
03:52et des peines d'amende.
03:53Il appartient au raisonnement de chacun de faire sien ce qu'il doit faire.
03:57Mais c'est vrai qu'on peut être quelque peu surpris
04:01de ce fait de filmer et de cette non-intervention.
04:05Si les faits de violence tels qu'ils semblent être répercutés
04:09par les vidéos qui sont diffusées sur les réseaux sociaux sont avérés,
04:15l'intervention aurait été sans doute la meilleure des solutions.
04:19Mais encore une fois, les enquêtes sur ce type de faits qui sont rares,
04:24les plaintes de parents contre les enseignants sont très peu nombreuses.
04:29Voilà pour la procureure de Paris.
04:31Maître Henberg, vous êtes l'avocate de la maman de cette petite fille.
04:34Elle envisage de porter plainte contre cette maman qui a filmé la scène ou pas ?
04:37Absolument pas parce qu'elle nous a rendu service.
04:39En fait, ce qui s'est passé exactement, c'est que l'avant-veille,
04:42la petite fille était partie voir sa maman pour lui dire,
04:44regarde mon dos, la maîtresse m'a donné un coup.
04:47La maman a vérifié, elle n'a rien vu, donc malheureusement,
04:49elle n'a pas mesuré la portée des mots de sa petite fille
04:53qui reste un bébé de 3 ans avec les termes qu'elle peut utiliser.
04:57Et c'est seulement à la faveur de cette vidéo
04:59qu'elle s'est rendue compte de la gravité de la situation.
05:02Donc nous, nous remercions évidemment cette maman.
05:05Il faut avoir conscience qu'il s'agit là...
05:07La personne qui a filmé est étrangère.
05:11Elle était un petit peu en état de sidération.
05:14Elle ne connaît pas peut-être pas très bien les us et coutumes
05:17qui sont pratiqués dans les écoles françaises.
05:20Et je pense qu'elle considère que la maîtresse représente l'autorité
05:23et qu'elle n'a juste... le temps était trop court
05:25pour savoir comment réagir.
05:27Comment réagir ? Louis Dragnet, il a une question.
05:29La maîtresse, évidemment, n'aurait pas dû faire ça.
05:31Mais la question que beaucoup se posent,
05:33c'est est-ce que ça ne va pas un peu trop loin ?
05:35Trop loin dans le sens où quand on regarde
05:38même la procureure de Paris qui parle de peine d'incarcération,
05:42vous parlez de huit jours d'ITT.
05:44Moi, je pense aussi à la petite fille
05:46qui est du coup au centre d'une attention incroyable.
05:48À trois ans, on n'est pas aussi préparé pour faire face aux médias,
05:53la pression de la famille et tout ça.
05:54Est-ce que ça ne va pas un peu trop loin ?
05:56Alors, cher monsieur, le code pénal ne date pas d'aujourd'hui.
05:59Cette infraction est visée dans le code pénal.
06:02Et cette infraction prévoit trois circonstances aggravantes
06:05qui sont également prévues dans le code pénal.
06:07Et qui sont sans interprétation possible.
06:10Alors, il y a certains textes de la loi
06:12qui laissent place à l'interprétation.
06:14Et les juges viennent, dans leur jurisprudence,
06:16interpréter ces lois.
06:18Parfois, il n'y a pas de consensus.
06:20Et l'infraction, comment vous la nommez ?
06:22C'est agression sur enfant de mineurs ?
06:25Alors, il s'agit d'une violence avec des circonstances aggravantes.
06:29Il y a sept circonstances aggravantes possibles.
06:32Elle en remplit trois.
06:33Donc, quand j'entends ce matin, sur CNews également, pardonnez-moi,
06:37mais Pascal Praud dire que c'est anecdotique,
06:41non, une infraction pénale.
06:43Pascal Praud a commencé, je peux me permettre,
06:46son éditorial, il l'a scandé absolument pendant toute son émission,
06:49en disant qu'il était inacceptable
06:52de lever la main sur un enfant de trois ans.
06:54Il a été d'une clarté absolue sur ce sujet.
06:58J'ai quatre enfants, la question, évidemment...
07:00Ça a fait beaucoup réagir, ce terme d'anecdotique, c'est tout,
07:03sauf anecdotique, c'est une infraction pénale grave
07:06qui s'est déroulée ici,
07:08et peut-être que les gens n'en ont pas conscience,
07:10parce qu'attention, les mentalités ont évolué,
07:12la fessée était encore permise à l'école,
07:14il y a effectivement, lors de la génération de nos parents, peut-être.
07:18Vous ne trouvez pas qu'il y a une disproportion
07:20même dans le phénomène médiatique autour de cette fessée
07:23que n'aurait pas dû recevoir cet enfant ?
07:25Alors, c'est pas une fessée, c'est un coup porté à son dos
07:29qui a fait chuter la gamine.
07:31Vous portez à son dos ?
07:32Laissez-la terminer.
07:34Est-ce qu'on est obligés d'en parler autant de cette manière-là ?
07:37Évidemment, il faut qu'elle se défende, tout ce que vous voulez,
07:40mais j'ai l'impression que c'est totalement démesuré.
07:42Je vais vous dire mon point de vue,
07:44si je peux dire politique, sur le sujet.
07:46Je pense qu'à la faveur de chaque fait divers,
07:49si je peux le nommer pour me rapprocher de cette idéologie
07:52qui se déroule, c'est l'occasion pour la société
07:55de faire améliorer la société.
07:57Je pense que les mamans, je suis moi-même maman,
07:59on doit faire l'effort d'expliquer à nos enfants
08:01ce qui est de l'ordre de la normalité.
08:03Puisque nos enfants, quand ils rentrent le soir à la maison,
08:05ils n'ont pas forcément envie de nous expliquer
08:07qu'ils ont été punis à l'école de peur
08:09des répercussions qu'il pourrait y avoir aussi à la maison.
08:11Donc, il faut leur expliquer qu'effectivement,
08:13les maîtresses n'ont pas le droit de lever leur main sur eux
08:17de quelque façon que ce soit.
08:19D'accord ?
08:20Donc, si après, ça a pris autant d'ampleur,
08:22les gens se sentent évidemment, ça fait l'unanimité
08:24quand il s'agit d'enfants,
08:26ça ne serait pas le premier coup qui aurait été porté,
08:28je vous rappelle que dans cette vidéo...
08:29Par cette maîtresse ?
08:30Par cette maîtresse.
08:31Et à cet enfant, précisément.
08:33Elle avait déjà été tapée au dos par cette maîtresse
08:36quelques jours avant.
08:37Elle l'avait rapportée à sa maman.
08:39Elle chante partout dans la maison, cette petite fille,
08:41que maman, tu m'as pas cru, maman, tu m'as pas cru,
08:43mais je t'avais dit qu'elle m'avait tapée au dos.
08:45Donc, c'est quand même...
08:47Et donc, le grand frère de cette petite fille
08:50était également avec cette maîtresse.
08:51C'est un petit garçon qui est très discret,
08:53qui ne parle pas beaucoup.
08:54Et à la faveur de cette histoire, les langues se sont déliées.
08:56Il a lui-même dit qu'effectivement, elle était coutumière
08:59de ces usages.
09:00Donc, non, monsieur, c'est une infraction pénale.
09:02Grave.
09:03Vous avez compris le sens de...
09:07Sur le lynchage médiatique, effectivement,
09:10je comprends tout à fait...
09:12C'est-à-dire que c'est une affaire qui aurait pu...
09:13Le lynchage médiatique de l'enseignante ?
09:15Le lynchage médiatique de l'enseignante.
09:17Sincèrement, écoutez, je me suis vraiment endormie hier soir
09:19en pensant à ça.
09:20Puisque j'ai été à l'initiative.
09:22Et je pesais le pour et le contre.
09:24Je me disais...
09:26Est-ce que, finalement, ça mérite tout ça ?
09:28Mais sincèrement, monsieur, j'ai pesé le pour et le contre.
09:30Et en mon âme et conscience d'avocate...
09:32Je suis avocate dans les droits de l'homme depuis dix ans.
09:34En mon âme et conscience, je ne regrette absolument pas.
09:37Quand il y a des enfants, il n'y a pas de place pour le doute.
09:40Ici, il y a trop de doutes.
09:43Dans ce cas-là, madame, je suis d'accord avec vous.
09:45C'est inadmissible.
09:46Moi, j'étais vraiment extrêmement choquée.
09:48Je suis moi-même maman de quatre enfants,
09:50donc je sais ce que ça peut faire.
09:51Mais dans ce cas-là, par rapport à ce que vous venez de dire...
09:53Parce que moi, je trouve que mon collègue a raison
09:55quand il dit qu'il y a une médiatisation à outrance.
09:58Que la vidéo, vous l'utilisiez pour porter plainte,
10:01et c'est très bien,
10:02et soulever la question au sein de l'établissement, oui.
10:05Et dans ce cas-là, pour rejoindre ce que vous venez de dire,
10:07moi, j'en veux aussi à la maman qui a filmé.
10:11Parce que vous voyez, souvent, on a des affaires comme ça.
10:14Il y a eu des agressions, notamment antisémites,
10:17dans notre pays, plusieurs,
10:19où les gens ont préféré filmer.
10:21Il y a eu des agressions de femmes
10:22où les gens ont préféré filmer.
10:24La passivité de ceux qui assistent à ces effets.
10:26Et moi, je regrette, mais cette dame-là...
10:28Moi, j'aurais été là,
10:29je n'aurais pas pensé à filmer, vous voyez.
10:31J'aurais été voir la maîtresse,
10:32et je l'aurais arrêtée dans ses légendes.
10:34Quelles auraient été les conséquences ?
10:35C'est vous qui auriez subi les conséquences.
10:37Non, mais ça m'est arrivé.
10:38Je vous assure que...
10:39C'est vous qui vous seriez retrouvée en garde à vue,
10:40et bien la maîtresse...
10:41Non, mais je ne dis pas de frapper la maîtresse, madame.
10:45de l'empêcher d'agresser l'enfant.
10:47Parce qu'en attendant, elle a laissé...
10:49Elle a laissé cette maîtresse agresser cet enfant.
10:52Alors que quand on voit la scène,
10:54elle a le temps d'intervenir.
10:55On peut pas se débattre de ça.
10:56Vous voyez, dans des émissions,
10:58que je pense qu'elle était,
10:59comme je l'aurais été très certainement aussi,
11:01sous la sidération de ce qui était en train de se passer.
11:03Je remets dans le contexte,
11:04il s'agit d'une femme qui est étrangère,
11:06qui ne connaît peut-être pas les us et coutumes
11:08de l'éducation nationale,
11:10et qui peut-être, dans son pays,
11:11il est permis de faire ça.
11:12Et d'ailleurs, quand on regarde bien la vidéo,
11:15en filmant, avec son accent,
11:17elle dit, c'est grave, ça.
11:19Mais on sent que quand elle le dit,
11:21elle s'interroge elle-même.
11:23Ça se passe en l'espace de quelques secondes.
11:25De quelques secondes, oui.
11:26Et puis il y a un contraste entre la situation...
11:28Je suis en train d'amener ma petite fille
11:30en petite section, sa première rentrée d'école,
11:32à l'école maternelle.
11:34Je suis en train de faire un selfie
11:36pour ses premiers moments de joie.
11:37Et il y a un contraste tel
11:39entre ce qui vient de se passer
11:42et le selfie, sincèrement.
11:44Mais vous avez raison, madame.
11:45Ce que je veux dire par là, par rapport à ça,
11:47vous avez raison de défendre cette petite fille,
11:49sa maman, et en même temps,
11:51maintenant, on peut aussi dire aux parents,
11:53soyez vigilants.
11:54Mais c'est vertueux aussi de dire,
11:56effectivement, sa maman, cette femme,
11:58cette deuxième maman qui filmait,
12:00avait peur de réagir.
12:02Mais je pense que le premier devoir,
12:06c'est de réagir.
12:07Et c'est de réagir dans n'importe quelle situation.
12:09Surtout quand c'est un mineur de 3 ans.
12:11Et notamment un bébé, en fait, un 3 ans.
12:14La pédéaphe Edwige Antier,
12:15qui était justement l'invitée de Pascal Pau,
12:17vraiment, il a été irréprochable, ce matin.
12:19Je ne peux pas vous le mettre en cause.
12:21Parce que vraiment, il a été d'une part
12:23absolue sur ce sujet.
12:25Les commentaires, on les connaît.
12:26La réalité, écoutez l'émission,
12:28et vous verrez qu'il y a absolument
12:30tout dans cette émission.
12:31Écoutons Edwige Antier.
12:33Nos enfants, c'est des trésors.
12:35Un enfant, c'est l'avenir.
12:37On ne doit pas frapper.
12:39Et vous savez, les neurosciences,
12:41en plus, nous ont appris
12:43les dégâts que ça fait sur le cerveau
12:45sur une petite fille de 3 ans.
12:47Vous savez, la maîtresse,
12:49elle doit être un exemple pour la société,
12:51un exemple pour ses enfants
12:53qu'on ne fait pas ça.
12:54Mais elle n'a jamais fait ça pendant 20 ans.
12:56Vous parlez des enfants du monde.
12:58Mais vous savez qu'en France,
12:59on estime aujourd'hui
13:00qu'un enfant meurt
13:02tous les 5 jours,
13:04en France,
13:05sous les coups de ses parents.
13:07Voilà pour Edwige Antier
13:08qui rappelle évidemment les évidences.
13:10Est-ce que...
13:11Bon, la procédure va suivre son cours.
13:13Il y a une plainte.
13:15Est-ce que la petite fille
13:17va être rescolarisée dans combien de temps ?
13:19Est-ce que vous avez une idée du processus ?
13:21Là, pour le moment, non.
13:22Elle ne va pas retourner à l'école tout de suite.
13:24Effectivement, on va essayer
13:25de trouver une autre école
13:26pour cette petite fille.
13:27C'est la petite qui va quitter l'école.
13:29Mais en attendant,
13:30il va quand même falloir
13:31qu'il y ait un travail
13:32et un suivi psychologique
13:33pour qu'elle puisse
13:34retourner là-bas en confiance.
13:36Merci beaucoup Maître Edberg
13:37d'être venu ce soir
13:38dans Punchline, CNews Europe 1
13:39et 18h30
13:40lors du rappel des titres de l'actualité
13:41avec Simon Guillain.
13:42Simon.