Élève violentée: "On minimise trop souvent les choses", assure Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP (fédération des parents d'élèves)

  • il y a 3 jours
Une enquête préliminaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo dans laquelle une enseignante de petite section de maternelle brutalise une élève de trois ans en larmes au lendemain de la rentrée scolaire. La famille a porté plainte et le rectorat a suspendu la professeure des écoles, affirmant toutefois que l'institutrice n'avait "aucun antécédent" dans son dossier.

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00:00Je trouve qu'elle est très calme, pour quelqu'un qui entend ça à propos de son enfant.
00:04Je veux dire, quoi qu'il arrive, on ne tape pas un enfant.
00:07Moi, je veux dire, c'est juste inacceptable.
00:10Donc, voilà, il y a quelque chose de grave qui s'est produit.
00:15Normal qu'elle s'excuse, c'est quand même la base.
00:19Après, quand on essaie de minimiser les choses, c'est trop souvent ce qu'on fait.
00:23Parce que trop souvent, finalement, c'est une situation qui est embarrassante.
00:27Et il y a une espèce de réaction naturelle à essayer de minimiser les choses.
00:30Ça veut dire que le pas de vague, il pourrait s'appliquer aussi dans ces cas-là ?
00:33Malheureusement, le pas de vague, c'est un état d'esprit.
00:36C'est plutôt des mentalités.
00:38Je veux dire, on a l'impression que ça vient d'en haut et qu'on met le pas de vague.
00:41Pas du tout.
00:42C'est-à-dire que c'est l'ensemble, par exemple, de cette administration
00:44qui, naturellement, a voulu minimiser un peu les choses
00:48pour peut-être se simplifier les choses
00:50ou peut-être par difficulté de voir les choses en face.
00:53Ce n'est pas forcément évident, ça peut se comprendre.
00:55Mais cet effet de masse est terrible parce que ça écrase tout.

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