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Romain Eskenazi, député PS, et le journaliste Alexandre Devecchio discutent de la sincérité de l'alliance du NFP face aux nombreux points de désaccord au sein de la gauche.

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Transcription
00:00Écoutez, le principe d'une coalition, par rapport à la coalition du centre, effectivement, moi j'ai du mal à faire la différence
00:06entre le modem, entre Horizon et entre eux ensemble, ou je ne sais plus comment ils s'appellent...
00:09D'accord, mais moi je ne défends pas les centres EPR.
00:11Attendez, attendez, à part des différences et des ambitions individuelles, c'est quasiment la même chose.
00:15Nous, je conviens qu'à gauche, on a ce qu'on appelle une coalition, c'est-à-dire qu'on va avoir des intérêts communs.
00:20Vous savez, une coalition, moi quand j'ai appris à l'école le mot coalition, c'était la coalition entre l'URSS et les Etats-Unis contre les nazis.
00:26Est-ce qu'on peut dire que c'était la même chose ? Je ne suis pas tout à fait sûr.
00:28Une coalition, c'est des gens qui vont avoir des intérêts communs.
00:30Nous, effectivement, on a avec l'ensemble de la gauche intérêt à ce que le pouvoir d'achat augmente,
00:34à ce que les services publics s'améliorent, à ce qu'on s'engage dans la transition écologique,
00:37à ce qu'on lutte contre les discriminations. Ça s'appelle la gauche.
00:40La gauche a toujours été plurielle.
00:44Et effectivement, nous avons au sein de cette coalition notre identité, nos méthodes, nos priorités, nos guerrières.
00:49Donc moi, est-ce que le parcours social...
00:51Mais est-ce qu'on est d'accord pour dire qu'il y a des positions qui sont proches de l'antisémitisme ?
00:53C'est-à-dire, quand on vomit sur Israël, ça s'appelle de l'antisémitisme.
00:58Monsieur Puponi, vous savez comment je m'appelle ?
01:00Oui, mais à un moment, il faut...

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