L'ancien député François Pupponi et le député PS Romain Eskenazi reviennent sur l'occasion manquée par Bernard Cazeneuve de devenir Premier ministre face au manque d'union au sein de la gauche.
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00:00Alors ça, c'est extrêmement clair. Moi, encore une fois, je suis désolé, il y a eu quand même beaucoup de coutions de gauche
00:04qui ont mené des politiques de droite dans les gouvernements de Macron.
00:07La ligne est claire, c'était pas le qui, c'était le quoi.
00:09Si Bernard Cazeneuve avait poursuivi la politique d'Emmanuel Macron,
00:12moi, le premier, j'aurais séparé Bernard Cazeneuve.
00:14Mais il fallait lui laisser la chance, au moins, de venir à Matignon.
00:16Mais qui laisse la chance ? C'est Olivier Faure qui nomme le Premier ministre ou c'est Macron ?
00:19Mais quant à moi, on a la possibilité de mettre Bernard Cazeneuve.
00:22Mais il n'y avait pas la possibilité de mettre Bernard Cazeneuve.
00:25Un moment, le Président dit, il y a peut-être Cazeneuve, je le fais venir, je discute avec lui.
00:33Un moment, si quelqu'un à gauche s'était levé pour dire,
00:36eh bien nous, OK, Banco, on y va et on est prêts à le soutenir,
00:40je peux vous dire qu'il serait à Matignon.
00:42Parce que là, le Président était coincé.
00:44Vous avez fait preuve de sectarisme.
00:46Bernard Cazeneuve, il est arrivé dans le bureau d'Emmanuel Macron,
00:48il a dit, je vais supprimer la réforme des retraites,
00:50je veux augmenter les salaires, je veux augmenter les services publics.
00:52Macron a dit, c'est pas ma politique.
00:54Et si demain, les responsables de gauche avaient dit,
00:56eh bien nous, on soutiendrait Bernard Cazeneuve,
00:58le Président était dans l'obligation de nommer.