Marie-Hélène Thoraval, maire (DVD) de Romans-sur-Isère estime que le «laxisme prégnant» sur la ville de Grenoble a un impact sur les agglomérations aux alentours.
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00:00Moi ce qui me choque un peu dans les propos du maire, et pourtant je n'aime pas intervenir sur
00:05les politiques qui sont menées par mes confrères, mais je voulais dire que dans ces mots, on a
00:12l'impression qu'il couvre la situation. La situation de Grenoble, elle est parfaitement connue. Elle
00:15est connue, nous, parce que nous sommes à trois quarts d'heure de Grenoble, et la situation qui
00:20est celle de Grenoble, la politique, la non-politique de sécurité qui est menée à Grenoble, finalement,
00:27a des répercussions aussi sur nos territoires. Donc c'est pour ça que je me permets aussi
00:30d'intervenir, c'est-à-dire que quand il y a un laxisme aussi prégnant qu'il l'est sur la ville
00:37de Grenoble, ce sont nos territoires aux alentours... Mais qu'est-ce qui n'est pas fait à Grenoble et
00:43qui vous semblerait évident d'être réalisé, d'être fait ? Alors il n'aurait pas pu tout faire, sauf
00:48que je veux dire, il ne va pas découvrir le trafic de drogue aujourd'hui. Aujourd'hui, nous avons
00:53des moyens et on a toujours tendance à fustiger l'État. Je voudrais quand même dire que l'État a
00:58quand même massivement accompagné l'ensemble des villes, sans exception, qui voulaient investir
01:03dans la vidéoprotection. Et d'ailleurs, c'est un outil en termes d'hélucidation qui est
01:08particulièrement apprécié, notamment des polices nationales et de la gendarmerie. Généralement,
01:14il est mené par la collectivité, il est accompagné par l'État. Il faut qu'il y ait un maillage qui
01:20soit cohérent sur la ville. Je pense que si on avait eu ce maillage cohérent, on aurait peut-être
01:24interpellé, on aurait peut-être déjà interpellé l'auteur de ce meurtre.