• il y a 3 mois
En poste depuis 2022, le très médiatique ministre des sports française cumule autant de bonnes notes des dirigeants sportifs et politiques que d'avis défavorables.

A la fin des Jeux olympiques et avec le remaniement ministériel, voici un bilan factuel de ces deux années.

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--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
01:04 Les côtés positifs (entente avec le milieu sportif, Macron, communication...)
03:55 Les côtés négatifs (aucun système attaqué, opacité, enfumage, surcommunication...)
08:44 Conclusion et avenir du sport français

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue.
00:01Avec la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques et le remaniement ministériel en France,
00:05il est temps de dresser le bilan de la très médiatique ministre des Sports, Amélie Oudéa-Casterat.
00:10Pourquoi je dis très médiatique ? Parce qu'elle a occupé très souvent l'espace,
00:13dans le dossier Bernard Laporte au rugby, Noël Legret vis-à-vis de la Seine.
00:17Il y avait d'ailleurs de cette passe d'armes médiatique avec Anne Hidalgo qui serait la première à se jeter dans le fleuve.
00:23Et donc, pour beaucoup de gens, Amélie Oudéa-Casterat, on dit qu'elle a beaucoup travaillé.
00:26C'est d'ailleurs ce qu'on entend dans pas mal d'articles.
00:28Et en fait, pour tous ceux qui ne sont pas dans les us et coutumes du milieu sportif
00:31et qui ne sont pas au quotidien là-dessus, ça donne une très belle impression.
00:35Tu te dis que c'est enfin une ministre qui a fait preuve de fermeté face à des vieux dinosaures du sport français.
00:39C'est souvent un peu ce qu'on entend.
00:41Sauf que là, je veux le rappeler.
00:42L'impression qu'on peut avoir d'un ministre, en fait, elle est très extérieure.
00:45On n'a aucune idée réellement de comment il travaille en interne parce qu'il faut vraiment suivre les dossiers et tout.
00:50Alors moi, je n'ai aucune compétence au travail de tous les autres ministres en France, aucune.
00:54Par contre, dans le sport, vu que ça fait des années que je gravite dans ce milieu-là
00:57et que j'ai publié plusieurs enquêtes, on va montrer le positif et les côtés un peu plus négatifs du bilan d'Amilou Dacastera.
01:04Alors, ça a été un peu compliqué pour moi de trouver ce qui était bien.
01:06Néanmoins, il y a eu une excellente entente avec la famille du sport, comme on l'appelle,
01:10notamment avec le président du comité olympique français, le nouveau David Lappartient.
01:14Alors, il y a eu beaucoup de passe d'armes à ce sujet-là.
01:16Mais depuis qu'il est en poste, en tout cas, c'est un peu un tandem à ce niveau-là.
01:20Beaucoup d'ailleurs disent que si Amilou Dacastera ne reste pas au sport,
01:23elle viserait évidemment le CNOSF, le comité olympique français,
01:26pendant que David Lappartient, lui, le cumulard David Lappartient, membre LR,
01:30qui est également président de l'Union cycliste internationale
01:33et qui a des visées sur le comité international olympique,
01:35sera Amilou Dacastera, qui serait tenté de récupérer le comité olympique français.
01:40Donc là, il y a eu un tandem qui a marché avec Tony Estanguet aussi, c'était très bien.
01:43Elle a quelques présidents de fédérations, si on est très proche.
01:46On pense notamment à Jean-Pierre Suta, le totémique président de la fédération de basket,
01:49dont il y aurait énormément à redire.
01:51Et dans le même temps, on le rappelle que lorsqu'elle était sous tempête médiatique à l'éducation,
01:55c'est le sport qui est venu en aide à Amilou Dacastera, à cette grande famille.
01:58On se rappelle de cette grande tribune signée par 40 ou 50 présidents et tireteurs techniques nationaux,
02:03alors qu'importe les conflits d'intérêt.
02:04Mais en tout cas, il y avait derrière Amilou Dacastera une grande unisson.
02:07On peut penser également à monsieur Nomis du judo, qui est à fond vis-à-vis d'elle.
02:11Et donc, en fait, ça donnait une unité du sport français à ce niveau-là.
02:15Et pour les Jeux, c'était important.
02:17Également, vis-à-vis de prendre la République,
02:18qui pour le coup n'a pas eu du tout à se plaindre de sa ministre.
02:21Alors, certains vont peut-être mettre certaines bévues, certaines gaffes, mais non.
02:24Parce qu'en fait, Amilou Dacastera a obtempéré aux ordres venant d'en haut.
02:28Il ne faut pas oublier qu'on a un président de la République très interventionniste sur le milieu du sport.
02:31Le dossier Lograët, il est jugé tout en haut.
02:33C'est-à-dire qu'à un moment donné, Emmanuel Macron donne les ordres et Amilou Dacastera va exécuter
02:37sur pas mal de dossiers récemment également vis-à-vis de la ligue de football professionnelle.
02:40Et là où elle est très forte, c'est qu'en fait, elle va retourner ça à son avantage
02:43pour donner l'impression de fermeté, d'indépendance à ce niveau-là,
02:46et de dire qu'elle va changer les choses.
02:51Tous les jours, derrière les dossiers, pour comprendre le pourquoi du comment.
02:53Elle est quand même très forte en termes de communication.
02:55Alors, des fois, ça a donné peut-être des scènes un petit peu risibles, ridicules.
02:58On se rappelle évidemment de, comme je le disais, cette bataille avec Anne Hidalgo
03:01pour savoir qui serait la première à dire que la scène est incroyablement bonne et tout ça.
03:05Évidemment, il y a eu d'autres erreurs de communication.
03:07On peut penser à la finale de la Ligue des Champions au Stade de France.
03:09Ça avait été un désastre absolu.
03:10Et on avait quand même, dans le même temps, on avait suivi les ordres.
03:14Dans le coup du ministre de l'Intérieur, il fallait dire une version.
03:17Amilou Dacastera l'a parfaitement exécutée.
03:19Comme elle a parfaitement exécuté ce qu'Emmanuel Macron lui avait demandé.
03:24Donc, à partir de là, entente avec le milieu sportif, entente avec le milieu politique.
03:28Ça mène au troisième point.
03:30C'est qu'en fait, comme je le dis, elle donne l'impression de parfaitement gérer les dossiers.
03:34C'est qu'en fait, il faut regarder derrière.
03:36Est-ce qu'on a vraiment combattu des personnes, ces vieux dinosaures du sport français
03:40qui en avaient sans doute trop fait ?
03:41Ou est-ce qu'on a combattu le véritable système ?
03:44Est-ce qu'on s'est simplement contenté de dire, il faut changer une personne
03:47parce qu'à un moment donné, elle ne plaisait plus politiquement ?
03:49Ou est-ce qu'on a combattu le véritable mal ?
03:51Parce qu'une personne ne peut pas représenter tout un système.
03:53Et en fait, c'est là la clé.
03:54Parce qu'en fait, quand on va au cœur des dossiers,
03:56on se rend compte qu'il y a un énorme problème.
03:58C'est pour ça, tout est de la communication et pour certains, un peu de l'enfumage.
04:02Dans le milieu du football, croyez-vous qu'une seule personne,
04:05et je vais le répéter, je vais le répéter encore et encore,
04:07une seule personne qui était au courant des abus,
04:09notamment sur Minor et Clairefontaine,
04:11qui donc, au final, n'a rien fait,
04:13est-ce que vous croyez qu'une seule de ces personnes a été contrainte d'émissionner ?
04:17Ou a été, dans l'article 40, aujourd'hui, traînée en justice ?
04:21Ah non, non, non !
04:22Et pourtant, Daniel Galetti, qui était le responsable de l'arbitrage de Paris,
04:25qui était membre FFF,
04:26lui, suite à mon enquête,
04:28et grâce au travail, si je ne dis pas de bêtises,
04:30du service Jeunesse et Sport de l'Essonne,
04:32a pris 20 ans d'exercice avec les mineurs, d'interdiction.
04:34Mais les gens, qu'ont-ils recouvert ça ?
04:36Ah ben non, rien.
04:37Parce qu'on a eu ce fameux audit, audit qui pose des problèmes,
04:40parce que comme le monde l'a parfaitement révélé,
04:42Amelia Castella est accusée potentiellement d'ingérence, ce qu'elle nie,
04:45avec un rendez-vous un peu secret avec la directrice générale,
04:47à l'époque de la FFF, Florence Ardoin,
04:49qui est pour le coup assez proche d'elle.
04:51Donc en fait, le problème, c'est qu'on a ça,
04:52c'est qu'on n'a jamais attaqué le cœur du système.
04:54Au rugby, c'était pareil.
04:55Donc c'était que la porte.
04:56Un moment donné, elle s'est mise avec les opposants de la porte,
04:58tellement ça a loupé, etc.
04:59Ils n'ont pas du tout pris le pouvoir.
05:00Enfin bref, ça a été une chienlie absolue au rugby.
05:02Au football, rien n'a changé.
05:03Pire encore, Amelia Castella et Vincent Labrune
05:06avaient aidé que Philippe Diallo récupère tout cela.
05:09En aucun cas, le ministère ne s'est intervenu avant sur la LFP.
05:12Et là d'ailleurs, pour les élections LFP de demain, je le répète,
05:15ne soyez pas étonnés si dans quelques mois,
05:17Vincent Labrune a quelques années judiciaire.
05:18Vous l'aurez entendu ici, vous verrez pourquoi.
05:20Et que derrière, on voit Karl Olive,
05:22pareil, au niveau politique, très influent,
05:25récupérer la Ligue de football professionnelle.
05:27C'est le plan pour beaucoup de gens.
05:28Mais ça, on verra un petit peu.
05:30Donc en effet, elles subissent bien les consignes politiques.
05:32Mais en aucun cas, on s'est attaqué au système.
05:34Le deuxième véritable problème, c'est l'ingérence.
05:36L'ingérence, on l'a vu évidemment dans le football,
05:39un peu dans le rugby, dans le ski,
05:41dans les dernières élections, etc.
05:42On a quand même favorisé un petit peu un candidat.
05:44Alors Amelia Castella se défend évidemment de tout cela.
05:47Sauf qu'en fait, au milieu des sports,
05:49et notamment dans l'inspection,
05:50on dit qu'en fait, il n'y a plus vraiment de liberté.
05:52La direction des sports, on dit pareil.
05:53On dit qu'en fait, Amelia Castella,
05:54elle garde tout pour elle
05:55et c'est elle en in fine qui va décider.
05:57Donc en fait, on a comme quitté de l'indépendance
05:59de certaines personnes, de certaines positions au ministère.
06:01Et là en fait, c'était la consigne présidentielle,
06:03faire le couvert pour les JO.
06:04Ce que j'ai longuement expliqué.
06:06Je rappelle quand même quelque chose d'assez important.
06:08Les scrims, 15 ou 16 mois que ça fait que l'inspection a commencé,
06:12toujours pas fini, une fédération de 15 salariés.
06:14C'est du foutage de gueule
06:15parce qu'il ne fallait rien dire avant les Jeux Olympiques.
06:16Je rappelle ce que je vous ai dit sur le kickboxing
06:18qui est un dossier mais alors abominable.
06:20Ça fait 4 mois que Mme Baratti, celle qui fait l'inspection,
06:22elle ne donne de signe de vie à personne.
06:24Mais elle fait quoi Mme Baratti ?
06:25Pourquoi le rapport n'est toujours pas sorti ?
06:27Moi ce qui m'inquiète, c'est ce que j'entends quand même en coulisses.
06:29Parce que là, il y a quand même des choses complètement indéfendables.
06:31Sauf qu'on ne va pas au bout.
06:32Jamais on ne va au bout.
06:33Pire encore, un milieu de la castéra,
06:35alors que des personnes avaient témoigné sous X
06:36lors de la commission d'enquête
06:38liée aux défaillances des fédérations sportives en France,
06:40avaient réclamé l'identité,
06:41avaient réclamé l'audition sous X.
06:43Ce qui avait provoqué l'ire de certaines personnes de la commission
06:46et même des gens qui travaillaient à l'Assemblée nationale
06:48en disant mais vous prenez pour qui Mme la Ministre ?
06:50Donc en fait, il y a toujours cette idée de qui parle, etc.
06:52Pour beaucoup, certains te disent en fait,
06:53c'est un dossier sur l'un, un dossier sur l'autre
06:55pour évidemment bien se placer.
06:56On rappelle évidemment le ski.
06:57Je l'avais déjà dit,
06:58le ski devait avoir un rapport sorti pour les championnats du monde l'an dernier.
07:01Et non.
07:02On a dit mais l'organisation est magnifique,
07:03l'organisation est magnifique.
07:04Oui mais est-ce qu'on a parlé du déficit financier
07:05qui s'élève à plusieurs millions ?
07:07Non.
07:08Et derrière, il n'y a pas eu de rapport.
07:09On n'a jamais su ce qui était advenu à ce taux-là.
07:10En même temps, on va ajouter des calculs stratégiques
07:12complètement désastreux.
07:13C'est-à-dire que la France récupérait la coupe du monde de rugby à 7.
07:16Ah mais non, on ne va pas mettre ça.
07:18On va prédiger l'euro de football féminin.
07:20Tout le monde avait dit, la France ne l'aura pas.
07:22Donc en fait, on a fait supprimer parce que la France n'avait pas tous les moyens non plus.
07:25Donc le rugby à 7, ce n'est pas grave.
07:27Alors qu'ils l'avaient.
07:28Pour mettre tout sur l'euro féminin, raté.
07:30Donc au final, tu te retrouves avec rien du tout.
07:32Pour le rugby à 7, évidemment, ça a été une autre grande déception.
07:34Il y a plein d'autres fédérations comme cela.
07:36Certains vont parler d'un genre.
07:38On peut parler de la lutte.
07:39On en a parlé longuement dans Blast.
07:40Pas de réaction, etc.
07:42Le ministère des sports qui dit, non mais c'est un coup de l'inspection.
07:44Alors que c'est le ministère qui doit s'éteindre de l'inspection.
07:46Enfin, la lutte.
07:48Je ferai également une vidéo bientôt, prochainement.
07:50C'est sûr.
07:51Il y a eu des alertes qui avaient été émises de certains députés à Milioudac, etc.
07:54Qu'est-ce qui s'est passé ?
07:55Ce sont les lanceurs d'alerte qui en fait ont été mis presque sous enquête.
07:58On interrogeait au ministère des sports.
08:00Mais lui, mais si, mais ça, c'est absolument terrible.
08:02Et surtout, je le rappelle, l'ANS, l'agence nationale du sport,
08:04qui a dopé financièrement toutes ces fédérations sportives françaises.
08:06On se rend compte que beaucoup sont dans un déficit incroyable.
08:09Que là, l'ANS, les subventions vont baisser.
08:11Donc, on arrive à la faillite du sport français.
08:13Et ça, le ministère ne l'a pas du tout anticipé.
08:15Parce qu'on a tout mis pour les Jeux.
08:16Voilà, encore une fois, on a une récupération incroyable.
08:18Je veux dire, l'engouement mis par les Français,
08:20ce qui se passe vis-à-vis des athlètes,
08:21n'a absolument rien à voir avec Tony Estanguet ou la ministre.
08:23Ce n'est pas parce que tu as des journalistes un petit peu aux ordres
08:25et qui en ont pris plein les yeux, plein les mirettes.
08:27Et qui regardent ça parce qu'en effet, c'est ce que je viens d'expliquer.
08:30Il ne faut pas oublier non plus tout le reste.
08:32Et notamment financièrement.
08:33Et de toutes ces fédérations, je vous le rappelle,
08:35en prenant en aviron, en prenant en gymnastique,
08:37vous avez des gens qui ont peur littéralement de parler
08:39parce qu'ils savent qu'ils vont se faire sanctionner.
08:41Mais encore une fois, il ne faut absolument rien dire.
08:43Donc si on réfléchit en fait sur le bilan d'Amélie Oudakastra,
08:46il est très simple.
08:47En termes de communication pour les gens qui ne sont pas aux fêtes,
08:49on va dire, parce que le sport n'est pas une priorité non plus.
08:51Surtout maintenant avec la fin des Jeux Olympiques pour la France.
08:53Non, pour le nouveau gouvernement, on ne va pas rentrer dans le fond des détails.
08:56Si tu ne regardes pas au fond des détails, tu te dis,
08:58mais attends, le GRET, la PORTE, la LFP, elle prend position de la fermeté.
09:01Tu te dis, c'est bien, elle a combattu aussi certains types de discriminations et tout.
09:04Tu te dis, c'est bien.
09:05Et quand tu vas au cœur des dossiers,
09:07tu te rends compte qu'en aucun cas les systèmes ont été changés.
09:10Qu'on a même laissé perdurer des systèmes complètement opaques,
09:13proches d'une véritable mafia avec une omerta.
09:15Voire le rapport final de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale
09:19sur les défaillances du fait des fédérations sportives.
09:21Et pire que ça, on a fait des ingérences dans certaines élections.
09:24On a mis sous le tapis certains dossiers.
09:26On a protégé les uns et les autres.
09:28Et on a volontairement caché pour les olympiques et même après,
09:30certaines autres choses.
09:31Ce qui fait que le prochain ou la prochaine ministre des sports,
09:34elle aura beaucoup, beaucoup de boulot avec la faillite potentielle d'autres fédérations.
09:38On rappelle également qu'au taekwondo, il n'y a toujours pas de présence.
09:40C'est n'importe quoi le taekwondo depuis très longtemps.
09:42Tout ce qui s'est passé au karaté.
09:44Il y a tellement de dossiers que je ne sais pas par où commencer.
09:47Mais en fait, les dossiers se sont entassés, entassés dans le ministère des sports.
09:50On les a mis sous le tapis, mis sous le tapis, mis sous le tapis.
09:52Mais au final, au-delà de ça, on a mis un habile numéro de communication
09:55qui peut en fait donner l'impression que oui, Amelio Castella a travaillé.
09:59Je ne dis pas qu'elle n'a pas travaillé, loin de là.
10:01D'ailleurs, tous les articles vous diront à quel point elle travaille.
10:02C'est vrai qu'elle envoie des mails tard, etc. et tout.
10:04Mais au bout d'un moment, on a fait perdre l'indépendance à ce ministère-là.
10:07Il y a eu beaucoup de turnover aussi.
10:08On a pris beaucoup de jeunes, etc.
10:10Ce qui fait qu'aujourd'hui, le ministère est presque une blague pour la plupart des gens.
10:14L'inspection, est-ce qu'elle est vraiment indépendante ?
10:16Là, on met de très gros doutes parce qu'on remarque que des fois,
10:19il y a des trucs qui sortent, d'autres qui ne sortent pas et tout.
10:21Donc en fait, on peut se demander s'il n'y a pas eu une personnification du ministère des Sports
10:24par la traite médiatique Amelio Castella.
10:26Et enfin, on peut se demander si tout simplement,
10:28elle n'a pas aussi respecté la feuille de route donnée par le président de la République.
10:32Bref, je pense que j'en ai assez dit.
10:34En tout cas, on verra qui sera le ou la prochaine élue.
10:38Et puis, on espère évidemment que le sport sera un petit peu nettoyé.
10:41Parce que je le répète, l'euphorie des Jeux Olympiques, c'est bien.
10:43Sauf que là, c'est terminé.
10:44Les sportifs vont revenir dans leur état malheureusement de précarité.
10:47Les préparations vont continuer à se gaver avec de l'argent public.
10:49Ah, peut-être pas forcément, parce que l'argent public, on va le baisser.
10:52Et les comptes sont déjà au rouge.
10:54Donc je pose la question, qu'a fait le ministère pendant tout ça
10:56et pourquoi aucune alerte, aucun article 40 n'a été réalisé ?
10:59Et on me dira que bon, peut-être ça, c'est pas très bon pour les caméras,
11:02ni pour le grand public.
11:03Encore une fois, c'est la différence entre le travail de fond
11:06et celui qu'on présente aux caméras du monde entier.
11:08Keep the faith !

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