• il y a 2 mois
L'After Foot est revenu ce samedi soir sur la défaite de l'équipe de France de football, la veille, 3-1 contre l'Italie. Walid Acherchour pense que le sélectionneur Didier Deschamps n'a plus la recette de la victoire avec 4 succès seulement en 2024 sur 11 matchs.

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00:00Après la débâcle de l'équipe de France hier soir contre l'Italie, la leçon de football qu'on a pris
00:05après cette ouverture du score très tôt dans la rencontre, je voulais parler de Didier Deschamps, je sais pas comment on a épelé ça mais
00:14d'insister sur le fait que même le poncif
00:18sur Deschamps la gagne ne fonctionne plus, qu'on n'est même plus sur le débat d'idées, sur le contenu qu'on pouvait avoir
00:27récemment avec Didier Deschamps, en disant qu'on aimerait avoir un jeu un peu plus chatoyant, un peu plus intéressant,
00:33là on dépasse même ce débat là, parce que même sur la compétitivité de cette équipe, on ne la retrouve pas
00:41parce qu'on rappelle que sur les 11 derniers matchs de l'équipe de France, sur l'année 2024, on a 4 victoires, 4 victoires sur 11
00:49sur les 4 victoires, on a quand même une victoire contre le Luxembourg
00:53on a une victoire contre la Belgique avec un but contre son camp
00:58d'un joueur belge, et qu'on a une victoire aussi contre l'Autriche
01:02sur un but contre son camp d'un joueur autrichien, et la quatrième victoire c'est quand même une
01:09victoire contre le Chili en amicale, où le Chili pendant 20-25 minutes est au-dessus de l'équipe de France
01:15dans le contenu et dans le jeu au Vélodrome. Donc voilà, si on enchaîne avec ça les compétitions où on ne gagne plus
01:24depuis 2018,
01:26j'aimerais insister là-dessus, c'est-à-dire que quand nous on critiquait DJ Deschamps sur le contenu, sur la pâte Deschamps,
01:34avec les joueurs qu'on avait, sur le fait d'être un peu plus offensif, d'avoir un peu plus d'ambition, d'avoir un peu plus d'idées
01:40et qu'on nous rétorquait, mais Deschamps il a la recette, Deschamps la gagne, Deschamps la gagne
01:46on se rend compte que finalement,
01:48que ce soit contre les grosses équipes et des moyennes équipes, on est en difficulté, et que sur la séquence, quand on prend
01:54le match contre l'Espagne, où on prend une leçon de football, le match contre l'Allemagne sur le dernier amicale
01:59avant l'Euro, on a pris une leçon de football, et contre l'Italie, qui il y a encore deux mois, un rappel, était dans une mort
02:05clinique footballistiquement, on a aussi pris une leçon, ça commence à faire beaucoup.
02:10En fait, en résumé, ce que tu veux dire, c'est que
02:14jusqu'à présent, il y avait encore l'argument en sa faveur de
02:18oui mais ça gagne, et que, en gros, ce que tu veux dire, c'est que même depuis hier, depuis l'Euro,
02:22il n'y a plus ça, en 2024, ça ne gagne plus, on va peut-être terminer une année 2024 en négatif
02:28et pour l'équipe de France, on doit remonter, donc même ça, même le petit argument qui lui restait
02:35sur la fameuse recette, sur le druide qui nous emmène à la gagne, qui nous fait gagner,
02:40on ne l'a pas ça, on ne l'a plus.
02:42Moi,
02:44je dois remonter à
02:46très loin pour avoir une...
02:48Là, on ne parle même plus de beau football, pas beau football, etc, juste un impact tactique de la part du dédié des champs dans une grosse rencontre.
02:56Moi, quand je vois la dernière Coupe du Monde ou contre l'Angleterre, tu te fais...
03:01Il y a Kane qui envoie un ballon sur pénalty,
03:04Tribune Z, mais tu es en grande, grande difficulté pendant toute la rencontre. Contre l'Argentine, pendant 80 minutes, tu es aussi en grande, grande difficulté
03:11et c'est Mbappé qui te remet à flot. Tu vois le dernier Euro, là, contre le Portugal, pas fou,
03:17contre la Belgique, pas fou, contre l'Espagne, tu prends une leçon de football. C'est-à-dire que, sur le pont en tactique,
03:22il faut remonter à 2018, parce qu'on se rappelle qu'aussi à l'Euro 2021, contre la Suisse, il nous avait inventé un système à trois défenseurs
03:29pour mettre Rabiot, le piston gauche, qui n'avait pas du tout fonctionné avec Clément Langlais, où l'après-midi, on l'avait été catastrophique.
03:37Sur le pont en tactique, il faut remonter à 2018, pour avoir un coach inspiré.
03:41Derrière, tu as 2022 quand même, ça fait la finale.
03:43Oui, mais d'accord, mais 2022, on mit le premier tour qui était plutôt intéressant dans le jeu.
03:47Mais comment vous expliquez que ça marche plus aujourd'hui ?
03:49Comment vous expliquez que tu passes du déchant qui, ok, c'est pas fou dans le jeu, mais ça gagne à...
03:55En 2022, c'est le repositionnement de Griezmann au milieu qui fait beaucoup de choses.
03:59Je pense que ça, c'est là-dessus où il avait gagné.
04:01C'est en 2018, c'est quand il met ses matchs pudiques, quand il le met sur le côté gauche.
04:07Je pense que c'est plus sur des positionnements de joueurs, en fait, dans des configurations qui étaient déjà prédéfinies.
04:14Rien que ça, il peut pas retrouver un truc.
04:16Oui, mais là, aujourd'hui, le problème, c'est que tu regardes le match d'hier, c'est que sur toute la ressortie de balle italienne,
04:22quand ils avaient le ballon les italiens, il y avait toujours un décalage qui se créait.
04:26Il y avait toujours un trou au milieu de terrain.
04:28Et en fait, c'est là-dessus où moi, j'aurais aimé qu'il y ait un truc qui change
04:31ou qu'on prenne conscience qu'il y a un truc qui n'allait pas.
04:34Soit qu'on repasse à un milieu à trois.
04:36Enfin voilà, j'aurais aimé qu'il y ait quelque chose qui se modifie là-dessus.
04:39Et c'est pas arrivé. Et c'est là où peut-être que le pointage de doigt sur des déchants, il est logique.
04:46Mais Damien, il n'a pas de plan B. Il a très rarement des plans B.
04:49C'est-à-dire que quand on regarde la dernière compétition,
04:52on se rappelle des images contre l'Espagne,
04:55où il dit à Rabiot, oui, on est en 1 contre 1, etc., on est en grande difficulté.
05:00Il n'a pas la solution.
05:02Quand on perd contre l'Espagne et qu'on dit, ouais, mais c'est l'Espagne,
05:06l'Espagne, c'est impossible de jouer comme ça, ils sont trop forts.
05:09On rappelle, l'Espagne, en début de compétition,
05:12il y a beaucoup de joueurs qui jouent entre la quatrième et la septième place de Ligue 1.
05:15Bon, à part deux, trois joueurs, notamment Rodry.
05:18Ils ne sont pas dans les favoris, ils ne sont pas dans les top 3 à la base.
05:21On avait acté le fait qu'à la fin de ce match-là,
05:24c'était impossible de battre cette équipe d'Espagne, en tout cas de rivaliser.
05:28Contre l'Allemagne, on rappelle que Naguessmann, il a trois mois.
05:32Et moi, je n'ai jamais vu l'Allemagne aussi forte que face à nous
05:35en amicale, pas à Gerland, au Parc Ouelles.
05:38Et là, contre l'Italie, ça va être con l'argument.
05:41L'Italie, quand on lisait la presse, c'était la pire Italie.
05:45Sans Barrella, sans Scamacca, sans Chiesa,
05:48cette équipe italienne, elle est capable de faire le jeu
05:51sans aucun problème au Parc des Princes.
05:54Et là, on ne parle que de l'aspect tactique, Thibaut.
05:57Parce qu'il y a un deuxième point qui est intéressant, Damien.
06:00C'est sur l'état d'esprit qu'ils diffusent.
06:03Quand on voit aujourd'hui l'article de l'équipe qui dit que Mike Maignan
06:06a tapé du poing sur la table dans le vestiaire en disant
06:09qu'il y avait des comportements pas adéquats sur le terrain
06:14et qu'il y avait des comportements de divas.
06:16Mais si tu regardes le match amical contre l'Allemagne...
06:19Il a dit ça dans le vestiaire.
06:20Au retour, après le match coup de sifflet final, il est arrivé dans le vestiaire.
06:23Effectivement, il a parlé pendant deux minutes.
06:25Il a dit ce que tu dis, il s'est énervé pendant deux minutes.
06:28Et derrière, ce que dit l'équipe, c'est qu'il y a eu un silence de mort.
06:31Aucune voix derrière ne s'est élevée.
06:33Ça a été un gros coup de gueule de Mike Maignan.
06:35Si on a trouvé un leader et un futur capitaine peut-être de l'équipe de France,
06:38ce sera au moins ça de pris.
06:40Il nous dit mots consents.
06:41Quand on voit...
06:42À partir du moment où il y a un silence comme ça, après une telle déclaration...
06:45S'il y avait un côté positif à mettre au crédit des chances,
06:52c'est sur l'état d'esprit, sur ce qu'il pouvait diffuser sur le terrain,
06:56avec des joueurs qui se mettaient au diapason du collectif.
07:00Quand on voit le match contre l'Allemagne,
07:02quand on voit ce match-là, moi je vois des joueurs,
07:05je ne vais pas dire qu'ils lâchent le sélectionneur,
07:07parce que c'est trop facile et on n'en sait rien.
07:10Ou même ça, ils n'arrivent pas à tirer le maximum.
07:14Ce n'est pas normal que des joueurs passent autant à côté
07:17dans l'attitude sur une rencontre comme ça,
07:19alors que Deschamps, normalement, il maîtrise tout.

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