Gabrielle Cluzel, journaliste, sur la situation politique dans les mois à venir : «La gauche va crier très fort dans la rue et dans l'hémicycle».
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00:00Ce qui va être très déterminant, c'est de voir quels ministres, dans les postes régaliens,
00:05le ministre de l'Intérieur, de la Justice, des Armées, puis aussi l'Éducation.
00:12Alors moi j'entends beaucoup dire que certains ministres vont rester,
00:16mais si c'est la phrase du guépard, il faut que tout change pour qu'il n'y ait rien de change, ça ne va pas coller.
00:20Et l'autre risque, je pense, l'autre écueil, parce que c'est un peu ce qui s'est passé avec la droite depuis des dizaines d'années,
00:26c'est de donner des gages à la gauche, comme la gauche va crier très fort,
00:29parce qu'à mon avis on n'en est qu'au début, elle va crier très fort dans la rue, elle va crier très fort dans l'hémicycle,
00:33et comme il y a quand même un magistère de gauche qui reste très fort,
00:36Michel Barnier va se dire « Ah, il faut que je donne des gages », donc il va faire rentrer des personnalités de gauche.
00:42Je ne crois plus qu'Éric Dupond-Moretti garde des sauts, ce que je ne crois pas, mais nous sommes dans un monde où tout est possible.
00:48Et c'est vrai que là, ce qu'on peut dire dans la désignation de Michel Barnier, c'est qu'il y a une forme de justice immanente.
00:57Souvenons-nous de l'origine de ces législatives, c'était les Européennes qui avaient donné quand même un grand signal de droite.
01:03Et bien là, c'est Michel Barnier, mais si de fait il ne fait pas de politique à droite, on ne voit pas trop l'intérêt.