• l’année dernière
La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel, au sujet de la discrimination capillaire, dans Face à l'info : «Cette victimisation implicite des coiffures afro, c'est un énorme appel du pied clientéliste en direction de la gauche indigéniste». 

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Transcription
00:00 Cette victimisation implicite des coiffures afro ou des dreadlocks,
00:05 c'est un énorme appel du pied clientéliste
00:10 en direction de la gauche indigéniste.
00:12 Je vous renvoie pour cela au bouquin qui s'appelle "Afro",
00:16 qui est sorti en 2015 de Rokhaya Diallo,
00:18 et qui, on le sait, a fait ses classes aux Etats-Unis,
00:22 d'où le lien,
00:23 et qui expliquait que le cheveu était, je cite,
00:25 "un marqueur ethnique chez les gens d'origine africaine,
00:29 un vrai marqueur identitaire, pas toujours accepté",
00:32 donc on retient le mot "identitaire",
00:34 "les cadenons de beauté dominants valorisent les cheveux lisses
00:38 et longs chez les femmes notamment."
00:40 Donc l'idée en creux et celle-ci, il faut légiférer,
00:44 car actuellement, on impose sournoisement aux femmes africaines
00:48 des codes culturels et identitaires qui ne sont pas les leurs,
00:51 et on discrimine celles qui ne veulent pas s'y plier.
00:54 Donc on voit bien qu'une fois de plus, c'est un procès
00:56 en accusation de notre modèle assimilationniste,
01:00 et puis calqué de façon assez capilotractée,
01:04 si vous me permettez ce jeu de mots,
01:06 sur la rhétorique victimisante du voile islamique.
01:08 C'est un peu le même procédé.
01:12 Sous-titrage ST' 501
01:15 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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