• il y a 3 mois
L’avis de Juan Branco, militant politique et avocat.

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Transcription
00:00C'est par la violence. C'est vraiment une bonne idée dans une démocratie.
00:02Ça dépend de quelle violence il s'agit, si c'est une violence purgatoire ou si c'est une violence qui va atteindre définitivement un corps, par exemple.
00:08Là, on touche à quelque chose.
00:10Il y aurait eu des blessés, du coup.
00:11Il y en a eu beaucoup, par exemple.
00:13Ah oui, mais il y en aurait eu encore plus avec ça, et peut-être même encore plus de morts, et en fait ça aurait été...
00:17À voir. En tout cas, encore une fois, la question de la violence est intéressante aussi, mais c'est encore un autre débat,
00:22parce que c'est la question de la violence visible et invisible, vous voyez, quand vous mettez sous tension tout un peuple,
00:27que vous l'exploitez, que vous produisez tous les phénomènes qu'on décrivait,
00:31les 15 000 morts par an qu'a enfanté le chômage de masse chaque année selon l'Inserm depuis 20 ans,
00:38c'est des morts, et c'est des vraies morts, sauf que c'est des morts invisibles, parce qu'ils ne sont pas pris dans le spectacle de la confrontation politique.
00:44Et la confrontation politique est la vocation à purger et à éviter cette violence.
00:47Vous voyez, en fait, on crée des scènes politiques pour se retrouver dans une situation où il n'y aura pas des violences plus insidieuses,
00:55souterraines, qui se mettront... Et donc, les violences conjugales, par exemple, très liées à la condition sociale,
01:01les violences faites aux femmes, c'est très, très, très lié à la souffrance que produit la société qui est mal organisée.
01:07Et donc, dans cette configuration-là, avoir des moments de purgation, ça peut être sain et ça peut sauver beaucoup de gens.

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