Il n'y a pas de drogues dures ou de drogues douces
le général Labrunye fait le point sur les trafics de stupéfiants. "Tous les indicateurs démontrent que le phénomène connait une certaine croissance", explique le général en introduction.
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00:00Deuxième enjeu, ce sont les stupéfiants. Là encore sur les stupéfiants, tous les indicateurs,
00:09comme l'a démontré et bien souligné le préfet avec l'autorité judiciaire de sa conférence de
00:15presse de fin juillet, tous les indicateurs nous démontrent que le phénomène connaît
00:22une certaine croissance. Je persévère aussi à penser qu'on est à La Réunion sur une situation
00:31dans laquelle on n'a pas encore dépassé une forme de point de non-retour. Il y a un certain
00:38nombre de choses qui sont encore à notre main et nous pouvons y arriver. La Réunion, c'est d'abord
00:43lutter contre l'entrée des stupéfiants, et ça c'est sûr que ce sont plus souvent les douanes
00:48qui contrôlent les points d'entrée qui nous y aident. C'est lutter contre le commerce des
00:56stupéfiants, donc nous on va s'efforcer notamment de lutter contre les filières de revente et de
01:04dissuader la consommation, parce que si les produits stupéfiants se vendent, c'est bien
01:07aussi parce qu'il y en a qui y achètent. Donc la question des addictions, la question des consommateurs
01:14réguliers, récréatifs comme on aime à dire, et comme le souligne le préfet, il n'y a pas de drogue
01:21dure ou de drogue douce, il n'y a que des drogues qui sont interdites par la loi, et de ceux qui
01:31en font commerce et de ceux qui consomment surtout, sont complices de ceux qui en font commerce et
01:36donc du phénomène criminel qui tourne autour. Et puis dans cette lutte contre la consommation
01:42et contre les filières de revente, c'est aussi l'effort à faire porter sur l'ubérisation et la
01:48revanche notamment par le biais des matérialisés par internet. On a fait en 2024 un certain nombre
01:56de belles affaires dans ce cadre là et on continuera de veiller les réseaux sociaux, de veiller les
02:02sites internet pour s'efforcer de combattre ce phénomène. Enfin dernier point particulier qui
02:11nous concerne tout spécialement à la Réunion et particulièrement pour la gendarmerie, c'est la
02:16question de la culture et de l'export à destination essentiellement de l'île Maurice, et là on parle
02:23de Zamal, et là aussi c'est un des enjeux de l'île de la Réunion et sur lequel on est clairement
02:29en ordre de bataille avec encore ces dernières semaines des affaires qui ont été faites de
02:36manière à lutter contre la production de Zamal à la Réunion et à son export vers Maurice.