Accident de Jean-Hugues Ratenon : Le député parle de machination

  • il y a 2 semaines
L’accident qu’il a eu il y a une semaine alors qu’il conduisait fait-il l’objet d’une machination politique pour l’éliminer et nuire au groupe politique des Insoumis ? Le député Jean-Hugues Ratenon avance cette version pour expliquer l’emballement de ces derniers jours.

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Transcript
00:00Moi j'ai souhaité exposer la situation ryannaise et irayannaise, ça a été fait. Chacun aura la
00:09possibilité, surtout quand on a les éléments, on a d'autres éléments qui n'ont pas été exposés
00:14ici. De toute façon, même s'il y a eu ce lynchage médiatique, c'est très malheureux,
00:22mais de toute façon le procès c'est le 20 janvier. C'est à ce moment là qu'on verra ce que fera le
00:30tribunal. J'attends. Maintenant j'estime que madame la procureure, j'estime qu'elle a été
00:38induite en erreur, en dehors de quelques petites dérapages, mais elle a été induite en erreur du
00:46fait du rapport du gendarme et du rapport du médecin. Il y a beaucoup de contradictions et
00:50j'ai exposé aujourd'hui. Donc maintenant attendons. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a une machination
00:58dans tout cela. Il y a une volonté de m'abattre politiquement en utilisant mon état de faiblesse
01:07à ce moment là. Oui j'ai fait un malaise. Quel est le niveau de malaise, je ne sais pas. Et je crois
01:17que j'ai perdu conscience. Est-ce que l'accident existe dans ma tête ? On m'a rapporté l'accident,
01:24mais l'accident n'existe pas. A aucun moment j'ai croisé un gendarme pendant toute cette affaire,
01:32sauf à ma sortie de l'hôpital. Est-ce que j'ai croisé les pompiers ? Non. Tout cela n'existe
01:40pas. Parce que je n'étais pas là. Et pourquoi dans cette affaire, on n'écoute pas la déclaration
01:49de la dame ? Elle a vécu l'accident. Elle est traumatisée. Ils sont pas chargés pour qu'on
01:56n'écoute pas. Et les autres témoins pour qu'on n'écoute pas. Pourquoi on n'écoute pas les témoins rayonnés ?
02:00Pourquoi on se base seulement sur les déclarations de quatre personnes, c'est-à-dire deux personnels
02:07soignants et deux gendarmes ? C'est-à-dire des gens qui sont du passage à la Réunion,
02:13qui pour eux, la Réunion, ça ne les intéresse pas vraiment. Ils sont là pour faire leur métier.
02:20Pour moi, il y a une volonté d'essayer de m'abattre politiquement. Mais mon message,
02:28c'est que ce qui ne tue pas, renforce. Et je suis renforcé parce que j'ai compris
02:36parfaitement l'objectif. C'est vrai que je suis député, c'est vrai que je suis un politique. Mais
02:43je suis avant tout un être humain. J'ai une maman, j'ai des enfants, j'ai une famille, j'ai des amis.
02:49Est-ce qu'on se rend compte des conséquences que tout cela a chez eux, notamment du fait
02:58qu'on a oublié que je suis présumé innocent ? On a oublié cela. On m'a jugé sur la place publique.
03:07Et en me jugeant, on a fait mal à des personnes à côté. Et puis j'ai une pensée pour cette dame,
03:15cette voix, la voix qui est restée gravée là-dedans, de l'accident jusqu'au CHU. Et je
03:27dirais même 15 minutes avant ma sortie du CHU. Pendant toute cette période, j'avais qu'une voix,
03:32j'avais rien d'autre. C'était le noir, l'obscurité totale. Alors dire que j'ai refusé l'alcool-test,
03:40j'ai refusé la prise de sang, pour déterminer l'alcoolémie, à aucun moment, j'aurai été conscient
03:51à aucun moment, les gendarmes m'ont demandé de faire le test d'alcoolémie, le test d'éthylotest,
03:58la prise de sang. À aucun moment, ils m'ont demandé de faire le test salivaire. À aucun moment. Et à
04:07ma sortie, ils étaient présents. Pourquoi ? Ils se sont pas adressés à moi. Ils auraient pu me dire
04:13écoutez, pouvez-vous nous accompagner à la caserne pour pouvoir faire une déposition ? Soit j'ai dit
04:19oui, soit j'ai dit non. Ils pouvaient dire M. Radon soufflait au moins dans le ballon à ce moment-là,
04:25où j'étais totalement conscient. Mais il ne le fait pas. Est-ce que l'objectif, justement,
04:33c'était de garder ce flou pour pouvoir m'attaquer après. Autre aspect, alors même que dans le
04:42document, le rapport du CHU, il est clairement écrit que j'étais très conscient, que je ne tutubais
04:53pas, que je parlais normalement, que je marchais très bien. C'est-à-dire le contraire même de
05:02l'état d'ivresse manifeste. Et pourquoi on m'a pas fait signer le document de sortie ? Par contre,
05:11ce document de sortie contre avis médical est signé par deux gendarmes à la place des témoins.
05:20Et le témoin doit être soit un membre de ma famille, soit un ami. Et l'ami était là. Pourquoi on lui
05:28propose pas ? Pourquoi on me propose pas ? Et témoin 1 c'est un gendarme, témoin 2 c'est un gendarme.
05:36Pourquoi le témoin 2 on ne propose pas un personnel médical ? Est-ce que ça sous-entend que, en
05:41dehors du médecin et de l'infirmière, les autres ne voulaient pas participer à cette mascarade ? Les
05:47autres ne voulaient pas être complices de cela ? Et c'est pour cette raison que ce sont les deux
05:50gendarmes qui signent à la place des témoins. Je dis, Aurélien Zerayoné, regardez, réfléchissez,
05:57et vous allez voir qu'il y a une volonté réelle de tenter d'abattre Jean-Huracano. Mais ça c'est
06:04pas possible. Jamais.

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