Une race menacée d’extinction a été lâchée en forêt à Saint-Hubert
450 crapauds sonneurs à ventre jaune âgés d’un an, élevés par Pari Daiza, ont été réintroduits hier dans la forêt Nassonia. Une race menacée d’extinction.
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00:00C'est une espèce qui est fascinante et qui est aussi venimeuse, donc c'est l'amphibien
00:09le plus venimeux qu'on peut retrouver dans nos régions.
00:11On vient de relâcher 450 sonneurs, donc les sonneurs à ventre jaune, qui est une petite
00:18espèce de crapaud qui est quasi éteinte en Wallonie.
00:21Donc là on en est qu'au début et l'idée c'est chaque année de renforcer la population
00:30qui a été introduite.
00:31C'est une espèce qui est vraiment fascinante, toute petite, quand on la voit, on l'a vu
00:37relâchée ici, on la perd de vue très facilement, elles se font très bien dans son environnement,
00:41sauf si on la retourne et quand on la retourne elle a un ventre qui est jaune vif avec des
00:45petites taches noires et qui est son empreinte individuelle.
00:48Ils ont un très beau bruit, quand on les entend très souvent pendant les périodes
00:56de reproduction c'est assez intense, c'est un bruit qui se rapproche un petit peu plus
00:59d'un bruit de chouette qu'un croassement de crapaud traditionnel.
01:03L'idée c'est plutôt d'essayer de conserver une espèce avant qu'elle ne disparaisse et
01:11de redéployer la biodiversité, ça c'est quand même un des chevaux de bataille de
01:17Nasonia.
01:18On participe à un programme de réintroduction depuis 2016 et aujourd'hui dans le cadre du
01:27projet Nasonia qui est un projet de congestion entre le DNF et la fondation Peridaïsa,
01:32on a pu réintroduire ces sonneurs dans un milieu qui leur est plus favorable,
01:37un milieu forestier de fond de vallée avec des zones humides.
01:39Alors ça fait déjà plusieurs décennies que la population a quasiment disparu en Wallonie,
01:48dans notre région, il restait une petite population dans le sartilement près de Liège
01:52qui a permis de prendre et de prélever des reproducteurs qu'on a aujourd'hui à la
01:57fondation Peridaïsa au sein du parc et qui permet d'être notre base du pool reproducteur
02:03et qui donne tous ces individus qu'on relâche depuis 2017 maintenant.
02:10C'est avant tout une importance patrimoniale parce que comme toute espèce elle a son utilité,
02:16même si on ne connaît pas toute son utilité, au niveau du patrimoine c'est une espèce qui
02:21était présente, qui a disparu, quasiment disparu du pays, donc c'est toujours une joie
02:26quelque part d'avoir l'espoir de voir réapparaître une espèce qui a toute sa place et qui n'était
02:31plus là. Même pour nous, si on les manipule, il faut faire attention parce que ça peut
02:35effectivement déclencher des petites réactions allergiques donc ce n'est pas un animal à
02:39manipuler disons.