Matignon: Renaud Muselier (Renaissance) "pense" qu'Emmanuel Macron a une solution en tête

  • il y a 2 mois
Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, était l'invité de BFMTV ce jeudi matin après avoir été consulté par Emmanuel Macron.

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Transcription
00:00— De quoi on a parlé avec M. Macron ? — Oui.
00:02— Donc on est restés quand même près d'une heure et demie ensemble. Donc j'étais... On était là avec Carole Delga.
00:09Carole Delga est présidente des Régions de France. Je suis président délégué. Et donc il a souhaité rencontrer des responsables politiques
00:16qui ont eu des responsabilités dans le passé ministérielles ou à l'intérieur de leurs propres familles respectives.
00:22Mme Delga est toujours socialiste. Moi, j'étais RPR, puis UDF, puis... Enfin l'évolution de la droite. Et puis finalement,
00:29maintenant, je suis dans la Macronie, puisque la dérive de Ciotis, je l'avais jamais acceptée. Et donc on se retrouve dans un schéma
00:37où aujourd'hui, il a souhaité rencontrer deux personnalités politiques qui s'entendent très bien au niveau de Région de France
00:43pour faire avancer nos territoires et qui nous puissions donner notre avis dans une consultation complémentaire
00:49à la suite des premières consultations. — Est-ce que vous avez vu un président paumé ce matin ?
00:53— Non, pas du tout. Non, pas du tout. — Donc Emmanuel Macron a une solution en tête ?
00:58— Oui, je le pense. Alors... — Laquelle ? — Ben ça, c'est lui qui vous le dira.
01:05— Oui. Et visiblement, il vous en a donné quelques indices ce matin. — Non. Vous m'avez demandé s'il avait... J'avais l'impression
01:10qu'il était paumé. Moi, je vous dis non. Très clairement non. Le premier tour des consultations a apporté un certain nombre de réponses
01:18assez claires. Puis je me suis permis de rappeler aussi les faits qui ne sont pas des commentaires. Le premier tour des législatives
01:26donne une victoire au RN. Le deuxième tour des législatives fait en sorte qu'il y a une vague antifront.
01:31Et dans cette vague antifront, à la sortie à l'Assemblée nationale, il y a un bloc majoritaire qui n'a pas la majorité absolue
01:42mais qui arrive devant, qui est quand même le groupe central avec différentes forces politiques et qui ont fait élire la présidente
01:48de l'Assemblée nationale, et donc qui sont donc majoritaires au sein de l'hémicycle. Et donc demain, la difficulté que vous avez bien mesurée
01:57les uns et les autres, bien entendu, c'est comment on a d'un côté – ce qui est nouveau – un pacte de gouvernance avec cette majorité
02:05et en même temps un pacte de non-censure. Et là, c'est là où la difficulté devient plus importante, puisque vous avez d'un côté
02:15la solidification qui doit être nécessaire entre M. Wauquiez, LR, qui a pris les engagements, l'autre groupe Horizon, et bien sûr
02:26le groupe piloté par M. Attal pour faire en sorte que le système fonctionne. Et parallèlement à ça, il y a une responsabilité côté,
02:32je dirais, des socialistes en quelque sorte, des sociaux-démocrates en quelque sorte, à quel moment ils peuvent se décrocher ou non
02:39des insoumis qui les empêchent de le faire. Et on voit bien la difficulté et la fracture qui existent à l'intérieur de l'agression.

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