"On a rattrapé une partie du retard": Amélie Oudéa-Castéra évoque "le combat pour l'inclusion" des personnes en situation de handicap

  • il y a 2 mois
Amélie Oudéa-Castéra, ministre démissionnaire des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et Michaël Jeremiasz, ex-numéro 1de tennis en fauteuil roulant, étaient les invités de BFMTV ce jeudi, en ce début des Jeux paralympiques de Paris 2024. 

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Transcription
00:00Et je pense que Mickaël sait à quel point on a été à l'écoute et il faut continuer, il a raison, totalement.
00:06Je veux dire, on a rattrapé une partie du retard, notre pays en avait accumulé depuis des décennies.
00:11On va bientôt fêter, début 2025, les 20 ans de cette loi Chirac qui était très importante.
00:17Mais ce combat pour l'égalité, pour l'inclusion, pour les droits sociaux, il y a eu la déconjugalisation de la H,
00:24première étape, il y a encore beaucoup de choses à faire dans les transports, bien sûr, dans le logement, dans l'éducation.
00:33Et les deux peuvent changer ça ?
00:34On a fait des efforts considérables et moi je suis très fière parce qu'on l'a fait à la fois pour les athlètes paralympiques,
00:40pour vraiment la haute performance paralympique, mais on l'a fait aussi pour le sport pour tous.
00:44En consacrant des budgets absolument inédits, en travaillant avec les acteurs, vraiment les éducateurs,
00:50les clubs sportifs, les bénévoles, pour faire en sorte de se hisser au bon niveau d'exigence.
00:56La visibilité aussi qu'on va donner dans la durée au parasport.
00:59Moi j'ai pris une décision quand même très importante, il n'y aura plus un euro de subvention du ministère des Sports
01:05à un organisateur d'événements sportifs s'il ne met pas parfaitement en accessibilité universelle,
01:10c'est-à-dire pour toutes les formes de handicap, ses installations, ses équipements,
01:13et s'il ne prévoit pas des démonstrations de parasport.
01:15Plus un euro de subvention ?
01:16Non, plus un euro de subvention à une organisation ou à un organisateur d'événements s'il ne répond pas à ces exigences-là.
01:24C'est en crantant ces choses-là qu'on va continuer à changer la donne,
01:28mais je crois qu'on peut être fier du travail qui a été mené depuis plusieurs années maintenant
01:32pour commencer à avoir des progrès qui sont d'ailleurs reconnus par toutes les associations.

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