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Olivier Dartigolles dénonce le statut des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), qui «sont mal considérés, mal payés et insuffisamment recrutés».

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Transcription
00:00C'est très court, parce que j'ai un couple d'amis à Pau dont l'enfant s'appelle Maxime.
00:04Je le salue parce que Maxime, il nous regarde.
00:06Et Maxime, il a une petite différence, il est autiste.
00:09Et depuis des années, il est dans la filière générale, normale, classique.
00:13Les parents se sont battus pour que ce soit le cas.
00:15L'année dernière, il s'est passé quelque chose de pas bien sur son bac.
00:19Il a loupé de quelques points parce que sur cette journée-là,
00:22qui était une journée d'intenses émotions pour lui, ça ne s'est pas très bien passé.
00:25Il n'a pas été vraiment accompagné sur cette journée-là.
00:27Bon, il aura certainement cette année son bac.
00:30Je veux dire que pour des enfants dans cette situation,
00:33aujourd'hui, dans l'enseignement supérieur,
00:35de nouveau, on va faire la rentrée,
00:36où il n'y aura pas le nombre suffisant d'AESH,
00:39de personnes qui doivent les accompagner,
00:40qui sont mal considérées, mal payées,
00:43qui ne sont pas suffisamment recrutées.
00:45Comment une société développée comme la nôtre
00:47ne peut pas assurer le fait qu'en septembre,
00:49les enfants de ce profil-là ne soient pas accompagnés ?
00:51C'est un drame absolu.
00:53Oui, mais il n'y a pas d'aide de vie scolaire après la seconde, etc.
00:57C'est le seul souci.

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