Un capitaine de gendarmerie, Marc Rollang, revient sur l'incompréhension du grand public face à certains profils de personnes multi-condamnés mais encore libres. «On peut regretter l’absence de personnalisation de la justice» assène-t-il.
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00:00Mais la justice est ferme, la justice rend des décisions.
00:03En cela, il n'y a pas de discussion.
00:04Mais oui, il n'y a pas de discussion.
00:05On peut juste regretter l'absence de personnalisation,
00:08de personnalisation de la répression.
00:11Chaque individu présente un profil humain différent.
00:13Pour autant, la paix n'est pas forcément adaptée au profil.
00:16Il y a des gens qui comparaissent pour un même délit.
00:18Prenons le cas d'un compteur qui circule sous l'empire de l'alcoolique.
00:21Pour autant, il travaille, il a une famille, c'est une erreur.
00:25Il regrette, il va se réinsérer pour le même délit.
00:28On peut avoir un multirécidiviste qui s'en fout de tout,
00:30qui ne travaille pas, qui n'a pas d'adresse fixe,
00:32qui n'a pas de travail fixe.
00:33Deux profils différents et pourtant, possiblement, une même répression.