[#Exclusif] Nelvane Firmine nous parle de son enfant épileptique mis en danger par un proche du Président de la Transition

  • il y a 2 mois
[#Exclusif] Nelvane Firmine nous parle de son enfant épileptique mis en danger par un proche du Président de la Transition

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00:00Je suis abandonnée en Chiami. Je suis la maman de cette petite fille malade.
00:09En décembre, quand le président a fait sa tournée à OEM, j'ai eu l'opportunité de le voir et présenter le cas de ma fille.
00:19Donc il a accepté, il a demandé de le suivre ici à Libreville. Nous sommes venues à Libreville en janvier puisque c'est en fin décembre.
00:35En janvier, il a donné l'ordre à son médecin personnel de s'occuper du cas de l'enfant.
00:43Donc on nous a envoyés à Kanda, on a fait les examens qu'il fallait au début, on nous a bien reçus là-bas.
00:49Il fallait commencer les séances de kiné, il n'y a pas eu de problème là-bas à Kanda.
00:54Maintenant, quand il fallait aller au NEF, où le médecin personnel du président travaille, c'est devenu tout un problème.
01:05Parce qu'il n'y a pas de dossier complet. Les médecins là-bas reclament le mot du président.
01:13Qu'est-ce qui prouve que c'est le président qui a donné l'ordre de faire tous ces examens à l'enfant ?
01:19Ils ont bien commencé, mais maintenant ils disent qu'ils ne peuvent plus parce qu'il n'y a pas de mot.
01:24On ne fait que partir comme ça, sans rien qui prouve que le président prend l'enfant en charge.
01:30Le problème qu'on a en ce moment, c'est que le médecin personnel, le président a dit qu'il prend l'enfant en charge à 100%.
01:40Ce qui veut dire les ordonnances, les examens, le taxi même pour aller faire les séances, à manger et même le noyer.
01:51Mais là on se retrouve, on n'a rien. On nous a remis l'argent une fois.
01:59Son frère qui l'a enlevé, nous a remis l'argent une fois.
02:04Cet argent, puisqu'on avait déjà des dettes, on a dû rembourser, payer le noyer et tout ce qu'il fallait qu'on nous ait demandé de faire.
02:14Maintenant, le médecin personnel, on remet l'argent au médecin pour les examens de l'enfant, les ordonnances et tout.
02:25On ne reçoit pas cet argent.
02:27La dernière fois, on nous a appelé pour dire que le médecin va nous remettre quelque chose que le président a remis,
02:35qu'il nous donne pour payer déjà les dettes qu'on avait, bien avant que son frère nous remette l'argent.
02:42Mais quand nous sommes allés voir le docteur, il nous a remis 15.000.
02:47Il a dit qu'il n'a rien. Les 15.000, c'est son argent.
02:52Il nous donne parce qu'il veut nous aider.
02:55Mais le président, il n'a rien remis.
02:59On essaie de voir comment on pourrait recevoir quelque chose.
03:03Parce que lui, on n'a rien remis.
03:05Alors qu'on nous avait déjà appelé pour dire que le médecin va nous remettre quelque chose.
03:11Les ordonnances de l'enfant posées, on a demandé de l'aide au président parce qu'on n'en pouvait plus.
03:17Nous-mêmes, on a fait ce qu'on pouvait.
03:19Mais là, on n'en pouvait plus.
03:21L'enfant est en retard, il ne s'assoit pas, il ne se met pas debout, il ne fait rien.
03:26Donc, on a besoin de beaucoup de choses pour essayer d'améliorer le cas de l'enfant.
03:32L'enfant a un problème dans son nez, ça fait deux mois.
03:35On demande au médecin qu'on doit aller voir le spécialiste à Jeanne-et-Boury.
03:41Il refuse complètement. Il dit de retourner au 9.
03:44Et au 9, là-bas, les médecins disent qu'ils ne sont pas spécialistes dans les cas des enfants.
03:49Qu'on aille à Jeanne-et-Boury, lui, il refuse.
03:52Donc, quand j'ai insisté, il m'a dit, va arriver maintenant devant.
03:55Quand je l'appelle, il me menace.
03:58Il me traite de pauvre. Il me dit, vous les pauvres, là, vous êtes toujours comme ça.
04:02Quand vous demandez de l'aide au président, il vous aide.
04:04Et puis, vous allez raconter partout qu'il ne peut pas vous aider.
04:07Mais monsieur, qu'est-ce que j'ai dit de mal ?
04:09Je dis juste qu'on nous demande de payer la consultation et il y a des examens à faire aussi.
04:15Donc, on doit avoir quelque chose.
04:17Mais non, vous, vous me menacez, vous nous traitez de pauvres.
04:20Ce jour-là, j'ai voulu baisser les bras.
04:22Mais le colonel Arnaud, au 9, nous a conseillé de ne pas baisser les bras.
04:28On a demandé de l'aide au président et non à lui.
04:31Donc, ça nous a fortifiés.
04:33En insistant, on m'a encore appelé.
04:35Tout le temps, c'était des problèmes.
04:38Tout le temps, c'était des insultes.
04:40La fois où il nous a bien parlé, c'est quand il a terminé de se chamailler avec le colonel d'Akanda.
04:47Donc, il a dit là-bas qu'elle nous a mis dehors puisqu'on était d'abord internés.
04:53Elle nous a mis dehors et on n'a nulle part où aller.
04:56On traîne dans Libreville.
04:58Chose qui n'était pas vraie.
04:59On ne lui a pas dit ça.
05:01Mais lui, il allait dire qu'il devait appeler.
05:03Il devait aller voir le président.
05:05Il dit au président qu'on traîne dans les rues de Libreville.
05:08Elle nous a dit, s'il va dire ça, ça veut dire que le président va remettre de l'argent pour payer votre loyer.
05:15Donc, on essaie d'attendre s'il va vous remettre quelque chose.
05:17Jusqu'aujourd'hui, il ne nous a jamais rien remis.
05:20Alors qu'il avait dit au président qu'on n'a nulle part où aller.
05:25Maintenant, on nous a donné quelque chose pour essayer de payer les dettes.
05:31Et puis, payer la maison et tout.
05:33Maintenant, il faut continuer à aller aux séances.
05:36Problème d'argent du taxi.
05:38Nous sommes quittés de rien pour venir ici à Libreville.
05:41Pas de boulot, rien, rien, rien.
05:43Mon ami, il essaie de se débrouiller.
05:45On a fait un mois à la maison.
05:49On n'arrivait pas à aller à l'hôpital parce qu'on n'avait rien.
05:53Le peu qu'il gagnait, on essayait de manger avec.
05:56On ne payait pas les ordonnances de l'enfant, rien.
06:00L'enfant a recommencé à faire des crises.
06:03Abo l'a appelé.
06:05Abo l'a appelé.
06:06Il dit qu'il n'est pas chargé de lui remettre quelque chose.
06:09Lui, il sait juste que quand on arrive à l'hôpital, on l'appelle.
06:13Et quand on va à l'hôpital avec l'enfant,
06:15la dernière fois, l'enfant, ça n'allait pas.
06:17On l'a appelé. Avril, il a dit venez nous trouver.
06:19Nous sommes allés là-bas au neuf.
06:20Arrivé sur place, on l'appelle, on l'appelle, on l'appelle.
06:23Il ne répond plus au téléphone.
06:25Quand on va sur place à son bureau,
06:27on lui dit qu'il est occupé, qu'il ne peut pas nous recevoir.
06:30Mais vous savez au moins pourquoi nous sommes là ?
06:33Appelez en bas pour qu'on puisse nous recevoir.
06:35Rien, il n'appelle pas.
06:38La situation de l'enfant ne faisait que s'empirer.
06:40L'enfant ne faisait que ranger, ne faisait que se fatiguer.
06:43Les médecins ne s'en occupaient pas.
06:46Maintenant, nous sommes encore allés voir son secrétaire.
06:49Il était obligé de se faire passer par le chef
06:51pour qu'on puisse nous recevoir.
06:53Lui au moins, il nous a aidés.
06:55Il a appelé et puis on nous a reçus.
06:58Maintenant, le temps qu'on a fait là-bas,
07:00là-bas aussi, on nous reclamait les papiers.
07:03Après, ils ont laissé que comme c'est le chef,
07:05ça les regarde là-bas.
07:07Le dossier n'est pas complet.
07:08Mais ils ne donnent pas de papiers.
07:10Les séances qu'on a commencé à faire avec le neurologue,
07:15elle aussi, elle dit que s'il n'y a pas de papiers,
07:17on ne peut plus continuer.
07:18Ce qu'elle fait, c'est juste nous aider.
07:20Parce qu'il n'y a rien qui prouve que le président
07:22prend l'enfant en charge.
07:24On doit faire les examens.
07:26La dernière fois, on avait un examen à faire.
07:29On a fait l'examen là, au début, quand nous sommes arrivés.
07:35C'est le même examen qu'on a refait.
07:37Encore, ça fait deux mois.
07:40Le docteur nous dit que c'est la même chose.
07:43Il s'est fâché parce qu'il dit que presque rien n'a changé.
07:47Pourquoi l'enfant ne suit pas le traitement comme il se doit ?
07:51Il a dit si on retourne, il ne va plus faire l'examen à l'enfant
07:55puisque on ne suit pas le traitement de l'enfant
07:57comme il se doit.
07:58Tous les examens qu'il faut encore faire,
08:00on ne les fait pas.
08:01Le traitement, on ne le suit pas.
08:03Pourquoi ?
08:04Il s'est fâché.
08:05Donc, on a dû lui expliquer la situation.
08:07On n'a pas les moyens pour payer tout ce qu'on lui demande.
08:10Tout autant, l'enfant a des médicaments
08:13qu'elle doit prendre à vie.
08:14Tous les jours, tant qu'elle est malade,
08:16elle doit prendre ces médicaments.
08:18Et nous, on n'a pas l'argent.
08:20Nous sommes venus ici.
08:21Là, il n'y a pas de bricole.
08:22Il n'y a rien, rien, rien.
08:23On essaie de se débrouiller pour survivre.
08:26Mais non, tous ces trucs qu'on nous demande de faire,
08:28chercher, on n'a pas l'argent pour ça.
08:31Donc, il a dit, rappelez-le.
08:33On le rappelle, c'est encore des menaces.
08:37Ou encore, il nous dit,
08:39je vais vous rappeler,
08:40on nous donne les ordonnances.
08:42Soit il menace, soit il dit,
08:43envoyez-moi les ordonnances.
08:45Là, on envoie et il ne nous donne rien.
08:48Depuis que le président a donné l'ordre,
08:51depuis janvier jusqu'à aujourd'hui,
08:54on a déjà payé.
08:55Il ne nous a donné l'argent qu'une fois pour payer l'ordonnance.
08:59Donc, il nous a encore remis 30 000
09:01pour l'examen qu'on devait faire
09:03chez le psychomotricien.
09:06C'est tout.
09:07Donc, chez le psychomotricien,
09:09on nous a demandé de faire les séances.
09:11Parce qu'il a tout gâté.
09:12Quand je l'appelle pour dire,
09:14on a des séances à faire,
09:16il s'est fâché d'une manière.
09:18Il m'a menacé encore, comme toujours,
09:21de dire qu'à chaque fois,
09:22on va demander l'argent.
09:23Tout ce que je vous donne déjà,
09:24le président ne me remet rien pour vous.
09:26Je vous aide.
09:27Je ne suis pas chargée de vos finances.
09:32Je ne suis pas chargée de vos finances.
09:34Ce que je vous fais, c'est vous aider.
09:36Si vous ne voulez pas,
09:38vous laissez ou encore vous-même,
09:40vous vous débrouillez à voir le président.
09:43Nous-mêmes, on paye le loyer depuis là.
09:46Donc, après l'argent qu'on nous a d'abord remis,
09:49on a payé quelques mois.
09:50Le reste, nous-mêmes, on paye.
09:52On paye le loyer, on paye le courant,
09:54on paye les médicaments de l'enfant
09:56au niveau qu'on peut.
09:57On paye à moins tout ce qu'il faut.
09:59Là, nous-mêmes, on fait.
10:01Et le traitement que le neurologue nous a encore remis,
10:05on a mis du temps pour payer.
10:07On a mis du temps.
10:09Donc, quand on vient encore recommencer,
10:11l'enfant a fait une crise.
10:14Elle a combusté à un niveau.
10:17Elle a combusté jusqu'à un niveau.
10:19Elle a arrêté de respirer.
10:22On a versé de l'eau, versé de l'eau.
10:24Rien.
10:25Je pense que ça s'est passé en plein marché.
10:27Les gens qui étaient autour de maman
10:29ont aidé à réanimer l'enfant.
10:32Parce qu'on ne suit pas le traitement
10:34comme cela se doit.
10:35L'enfant fait encore des crises.
10:37Alors que si le président dit
10:39qu'il prend l'enfant en charge
10:41et qu'on suivait tout comme il se devait,
10:44l'enfant-là ne devait plus faire ces crises-là.
10:46Parce que tous les médecins qu'on voit
10:48disent que l'enfant ne devait plus faire les crises
10:50depuis janvier jusqu'à maintenant.
10:53L'enfant est encore au même niveau.
10:55La seule chose qu'on fait normalement,
10:57ce sont les séances de clinique.
10:59Parce que là-bas, il n'y a pas de problème.
11:01Et ça aussi, c'est si on a l'argent du taxis.
11:05Donc tout le reste, tout ce qu'il faut faire,
11:09tout ce qu'il faut faire,
11:11on fait ça nous-mêmes.
11:13En dehors des fois, qui nous a remis l'argent-là ?
11:16Alors qu'on dit que le président remet l'argent.
11:19Et c'est son frère Aurélien
11:21qui nous avait quand même remis quelque chose.
11:23Une fois.
11:24Et après ça, quand on essaie d'appeler les chefs,
11:26ils nous disent qu'appeler le docteur.
11:28Si le président est enlevé,
11:30Aurélien, c'est le docteur qui s'en occupe
11:33de tout ce qui vous concerne.
11:36Donc il veut dire que là-dedans, il y a des finances
11:38puisque la personne qui s'occupait des finances
11:40n'est plus là.
11:41Et on dit d'appeler le médecin.
11:43C'est lui qui s'en occupe.
11:44Ça veut dire que là-dedans, il y a des finances.
11:46Mais lui, il nous menace.
11:47Il nous dit que le président ne remet rien.
11:49Le président remet l'argent.
11:50Il nous donne 15.000.
11:52Le président va remettre l'argent.
11:54C'est 15.000 qu'il va donner.
11:56Malgré qu'on vous montre que l'enfant est vraiment malade.
11:59L'enfant est malade.
12:01Il s'en fout.
12:02Lui, ce sont des menaces.
12:03Il me traite de villageoise.
12:05On va parler mal au président.
12:09Nous sommes restés à la maison
12:11avec l'enfant malade plusieurs fois.
12:14Parce qu'on l'appelle, il n'est pas là.
12:16Lui, il dit que s'il n'est pas là,
12:18on ne peut rien faire à l'hôpital.
12:20Parce qu'on n'a pas de papier.
12:22Il faut qu'il donne son ordre.
12:24Donc, même si l'enfant est malade
12:26et que lui, il n'est pas là,
12:28qu'on n'a pas d'argent, on ne peut rien faire.
12:30Nous sommes obligés de garder l'enfant à la maison.
12:34On essaie de donner du n'importe quoi
12:36alors que l'enfant ne doit pas prendre du n'importe quoi.
12:39Nous sommes obligés.
12:41Une fois qu'on n'a pas d'argent,
12:43il va toujours se fâcher.
12:45On dit que l'enfant a telle chose.
12:47On demande de faire telle chose.
12:49Il va se fâcher.
12:51Tous les médecins nous disent
12:53qu'on doit insister.
12:55Parce que si le président
12:57prend l'enfant en charge,
12:59tout doit aller vite.
13:01On fait les séances.
13:03Les séances de kiné,
13:05on dit que ça doit se suivre
13:07avec les examens
13:09que le neurologue donne.
13:11Les séances de psychome,
13:13on doit faire aussi
13:15les séances de psychomotrice.
13:17Donc nous,
13:19on ne fait pas tout ça.
13:21Voilà pourquoi ça traîne.
13:23Sur les trois choses,
13:25on ne fait qu'une seule chose.
13:27Donc ça ne peut pas aller.
13:29Même le neurologue me menace
13:31que si on ne donne pas l'enfant
13:33au traitement comme il se doit,
13:35on ne retourne plus chez elle.
13:37Ça fait un moment qu'on ne retourne pas chez elle
13:39parce qu'on n'a pas les médicaments.
13:41C'est récemment qu'il s'est battu
13:43pour avoir le traitement de l'enfant.
13:45Et on n'a pas tout pris.
13:47On n'a pris que trois médicaments
13:49parce que c'est ce qu'on pouvait acheter.
13:51Leurs ne sont pas prises en charge.
13:53Il n'y a qu'un médicament qui est pris en charge.
13:55Donc on a pu faire avec le peu
13:57qu'on avait.
13:59Depuis là, on ne l'appelle plus
14:01parce que moi maintenant, j'ai peur.
14:03Puisqu'il a dit qu'il ne va plus s'en occuper,
14:05il va appeler, si c'est quoi, quoi social
14:07pour s'en occuper.
14:09Jusqu'aujourd'hui, il ne les appelle pas.
14:11Il a dit qu'on ne le dérange plus
14:13donc on ne l'appelle plus depuis.
14:15Donc on voulait
14:17que le président puisse écouter nos messages
14:19parce que s'il sait
14:21que c'est ce qu'on traverse,
14:23il va trouver une solution
14:25parce que c'est lui-même qui nous a demandé de venir
14:27et il ne sait pas ce qu'on traverse.
14:29Peut-être pour lui, il se dit que l'enfant
14:31suit le traitement comme il se doit
14:33alors qu'on subit tout ça,
14:35les injures, les menaces et tout.
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