Vives tensions entre Ibrahim Maalouf et Benjamin Duhamel sur BFMTV
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00:00Et là, la personne, je suis désolé, c'est pas pour être insultant ou méchant,
00:04mais la personne qui vient de faire une sorte de dérouler des faits,
00:10vient de faire une énorme bêtise à l'instant même là où on est en train de parler.
00:14C'est pas ça les faits.
00:16Et je suis désolé de vous le dire, c'est pas du tout ça les faits.
00:19Non mais attendez, c'est pas pour faire le débat.
00:22Non mais je vous rassure, c'est pas du tout pour faire le débat.
00:26Là on est bien sûr que c'est pas du tout pour faire le débat.
00:28C'est pas du tout pour faire le débat.
00:29Avec vous et le festival de Deauville.
00:31Oui, oui mais non.
00:33Puisque vous lui avez demandé de rappeler les faits, les faits c'est pas ça.
00:36Les faits, c'est que j'ai été déclaré innocent il y a maintenant plus de 4 ans
00:40après un combat judiciaire qui est celui du débat judiciaire.
00:45Et c'est ce qu'on a précisé il y a un instant.
00:46Oui mais dans ce cas, quand vous demandez à votre journaliste
00:50ou spécialiste police justice de rappeler les faits, c'est pas ça les faits.
00:54Les faits c'est que Ibrahim Malouf a été innocenté il y a plus de 4 ans et demi presque.
01:00Et le festival de Deauville l'a quand même remercié
01:04et lui a demandé de sortir discrètement en faisant un chantage.
01:08Et Ibrahim Malouf c'est la raison pour laquelle...
01:10Si vous revenez, oui mais je suis désolé parce que c'est important.
01:12Vous me demandez de répondre à cette interview et j'ai accepté.
01:16Vous devez me laisser finir.
01:18Je précise que c'est exactement ce qu'on a dit.
01:21L'idée de Boris Karamoff était de préciser pour ceux qui peut-être allument leur télévision
01:25et n'ont pas les subtilités de l'affaire, de se rafraîchir la mémoire.
01:31Non parce que les subtilités vous ne les aurez jamais.
01:35Si vous vouliez avoir les subtilités, il fallait que vos journalistes soient présents le jour du procès.
01:41Parce que c'est le jour du procès que mon avocate ici présente, Fanny Colin,
01:46et moi-même et Jean-Pierre Vercigny qui était également le collaborateur de Fanny Colin,
01:51nous avons apporté toutes les preuves.
01:54Et vous imaginez bien qu'en un quart d'heure de discussion sur BFM,
01:57c'est impossible de vous montrer les preuves, de vous les expliquer, de faire quoi que ce soit.
02:02Donc la démonstration du pseudo déroulé dont vous avez fait état n'avait pas lieu d'être.
02:09Et tous les détails un peu scabreux que vient de donner ce monsieur
02:15tout a été prouvé comme étant faux pendant le procès.
02:20Et si quelqu'un a le moindre doute, il faut aller au bureau de Fanny Colin
02:24qui est sur votre plateau, aller vérifier par eux-mêmes.
02:28Parce que ce que vous faites indirectement, c'est que vous renourrissez,
02:32vous remettez de l'huile sur le feu d'un débat qui n'a plus lieu.