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Transcription
00:00Cette nouvelle attaque d'Iadis Templeur au Burkina Faso, samedi,
00:03plus de 100 personnes ont été tuées à Barçalogo, dans le centre nord du pays.
00:07Parmi les victimes, des militaires, des VDP,
00:10mais aussi de nombreux civils réquisitionnés pour creuser des tranchées.
00:13Une attaque revendiquée par le genie affilé Al-Qaïda.
00:16Comme c'est le cas depuis l'arrivée du pouvoir d'Ibrahim Traoré,
00:19les autorités burkinabées n'ont pour l'instant pas communiqué.
00:22Écoutez le sociologue malien Mohamed Amara, il nous explique ses stratégies.
00:28Certes, le pouvoir d'Ibrahim Traoré tente de contrôler l'information,
00:33tente aussi de ne pas davantage angoisser les populations burkinabées et alentours,
00:40mais il y a un effet boulanger qu'il ne faut pas oublier,
00:43c'est-à-dire cette stratégie qui consiste à contrôler l'information,
00:46à retenir l'information et à ne rien divulguer,
00:50pourrait s'avérer effectivement contre-productive
00:53le jour où les burkinabées auraient le coût humain de ce drame de Barcelogo.
01:01Ça fait maintenant 23 mois qu'Ibrahim Traoré est à la tête du Burkina Faso.
01:06La première des sept missions confiées à la transition,
01:08selon l'article 2 de la charte de la transition,
01:11c'est de rétablir et renforcer la sécurité sur l'ensemble du territoire national.
01:15Et la priorité numéro un, lutter contre le terrorisme
01:18et de restaurer l'intégralité territoriale.
01:20Malgré la volonté politique et un engagement absolu à s'attaquer aux défis sécuritaires,
01:25les semaines se suivent et se ressemblent malheureusement au Burkina Faso.
01:29Bien sûr, tout s'est passé à l'encontre de ce qu'ils avaient prévu.
01:35Vous l'avez bien rappelé, Ibe, quand il a fait le putsch contre Dammuba,
01:40c'était pour ramener la paix, c'était pour ramener la sécurité,
01:44c'était pour ramener le développement.
01:46Je trouve que tout ça aujourd'hui, d'un point de vue bilan, n'existe pas.
01:51Et les différents massacres l'attestent fondamentalement.
01:56Aujourd'hui, la question qu'on se pose, c'est de savoir jusqu'où les Burkinabés sont capables
02:04de résilience pour rester comme tels quels,
02:10sans exiger d'informations pertinentes, d'informations fiables.

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