Punchline - La fin du Nouveau Front Populaire ?

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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du délitement du NFP et dde la nomination du Premier ministre qui ne saurait tarder.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcript
00:00Roussel qui s'en prend finalement à Gérald Darmanin après avoir ciblé Jean-Luc Mélenchon, rien de nouveau sous le soleil.
00:04Mais quand même, on voit qu'entre les alliés du nouveau Front Beauvaire, c'est pas une romance totale.
00:10Il y a longtemps qu'entre le patron du Parti Communiste et notre ami Jean-Luc Mélenchon, le torchon brûle.
00:19Il y a quand même longtemps. C'est une histoire d'amour-haine qui se poursuit.
00:23Vous savez bien que M. Roussel n'est allé auprès de M. Mélenchon...
00:27Mais ces gens-là veulent gouverner ensemble !
00:28Mais ils ne vont pas gouverner ensemble. On ne va pas voir le gouvernement des ministres communistes.
00:34Ils ne vont pas gouverner ensemble. Mais non, parce que sous Macron, c'est impossible.
00:40C'est impossible.
00:41Tout est possible.
00:42Non, sous Emmanuel Macron, c'est impossible.
00:44Tout est possible.
00:45Je ne crois pas une seconde qu'on puisse avoir au gouvernement un ministre communiste, absolument pas.
00:52Sur cette question-là, ce n'est pas un sujet de négociation.
00:56L'antisémitisme, ce n'est pas une question de parti politique, c'est une question qui transcende ce que nous sommes normalement.
01:04Et par ailleurs, ce nouveau Front Populaire, qui était parti dans des négociations pour savoir comment ils allaient qualifier le Hamas,
01:11je pense qu'on n'a aucune leçon à recevoir de ces personnes-là.
01:14Gabriel Attal vient de dénoncer les manœuvres de Jean-Luc Mélenchon, Louis de Ragnel.
01:18Oui, absolument. Il vient d'envoyer un message...
01:20Un coup de force, un simulacre d'ouverture.
01:22Exactement. Il a envoyé un message à tous les membres de son groupe politique.
01:27Un message qui est assez long.
01:30Vous n'allez pas me le lire, on va y passer trois heures.
01:32Je ne vais pas vous le lire en entier.
01:34Mais de manière très simple, il promet une censure inévitable en cas de gouvernement du nouveau Front Populaire,
01:41même sans ministre, la France Insoumise.
01:43Et donc, il dénonce également un coup de force de Jean-Luc Mélenchon.
01:47Ce qui semble à peu près clair, c'est que c'est terminé pour le nouveau Front Populaire.
01:51Et ensuite, le nouveau Front Populaire répond,
01:53a communiqué cet après-midi en expliquant qu'ils accepteraient de revenir à des consultations à l'Elysée
01:59à la seule condition que c'était pour parler d'un gouvernement.
02:03Bon, tout ça, c'est terminé.
02:05Et donc maintenant, Emmanuel Macron va devoir changer son regard de direction
02:10et va devoir regarder en direction de la droite.
02:12Je pense que c'est ce qu'il souhaitait faire initialement.
02:15Mais parce que tout ça a été cousu de fil blanc.
02:20Comment est-ce qu'on peut être surpris de tout cela ?
02:22Emmanuel Macron savait que ça ne mènerait à rien.
02:25Il attend simplement que les choses se délitent progressivement.
02:28Et c'est ce qu'il fait très régulièrement.
02:30On va jusqu'à ce qu'on fait face au Olivier Gisbert ce matin
02:32qui, lui, estime que le nouveau Front Populaire, c'est fini.
02:35Écoutez-le, il a été l'invité de la matinale avec Florian Tardif ce matin.
02:38C'est News Europe.
02:39Mélenchon est l'un des gagnants de cette élection.
02:46Oui, parce qu'il devait perdre.
02:47Et finalement, il ne s'en est pas si mal sorti.
02:49Mais il n'a pas gagné.
02:51Quand on entend Mathilde Panot dire que nous sommes majoritaires,
02:56c'est absurde.
02:58Mais à force de répéter les choses,
03:00parfois, vous savez, les mensonges, à force d'être répétés,
03:03deviennent des vérités.
03:04Donc, il prétend avoir gagné.
03:07Il prétend être le premier groupe.
03:08Et le premier groupe, jusqu'à nouvel ordre, c'est le Rassemblement National.
03:11Et donc, si vous voulez...
03:12Oui, parce que LFI, Parti Socialiste et Les Verts,
03:16tout le monde a compris que ça ne marche plus ensemble.
03:18Ça ne marche plus ensemble.
03:19C'est fini, Vincent Roy, pour vous aussi ?
03:21Alors, attendez.
03:22Un peu d'histoire.
03:24Emmanuel Macron dissout l'Assemblée Nationale.
03:28Législative, magouille de tous les côtés.
03:32Enfin, magouille électorale.
03:34Logique, démocratique.
03:37Processus démocratique.
03:39Très fin, très bon.
03:40Tout ce que vous voulez.
03:41Et on voit que le Nouveau Front Populaire a le plus grand nombre de sièges.
03:45D'accord ?
03:46Et là, Emmanuel Macron se dit
03:48Oh là là, formidable, il va y avoir des Jeux Olympiques.
03:50Et si, c'est au conditionnel.
03:52Et si tout ça était absolument parfait,
03:54on va laisser se déliter tranquillement la situation.
03:56Après, je vais consulter.
03:58Le Nouveau Front Populaire va se déchiqueter littéralement devant moi.
04:02Et je vais prendre un Premier ministre à droite.
04:05Je veux dire que là, peut-être qu'il y a préméditation.
04:08Et que c'est très habile.
04:09Et que c'est magnifiquement bien joué.
04:11Vous reconnaîtrez que deux écoles peuvent s'affronter.
04:14Il n'y a aucune habileté.
04:16Il y a un élément qui est extrêmement important.
04:19Qui est irréfragable.
04:20Pardonnez-moi.
04:21C'est la possibilité que dans un an, il y ait des élections législatives.
04:24C'est très simple.
04:25Vous parlez.
04:26C'est plutôt probable qu'autre chose.
04:28Vous parlez aux parlementaires.
04:30Qu'ils soient de droite ou de gauche.
04:32Ils ne pensent qu'à ça.
04:34C'est pourquoi tous ceux qui disent que le Nouveau Front Populaire, c'est fini.
04:38Ou les gesticulations de M. Roussel.
04:42Comme si tout d'un coup, ils se rendaient compte qu'il y avait l'antisémitisme à côté de lui.
04:47Ce qui est quand même totalement fou.
04:50Mais évidemment, pour peu qu'il y ait à nouveau une élection législative.
04:54Ils vont tous se retrouver.
04:56Et tous se retrouver.
04:57C'est pour ça aussi que les députés républicains ne bougeront pas.
05:00Ne bougeront pas d'un pouce, d'un iota.
05:02C'est pour la même raison qu'il y a cette possibilité, cette épée de Damoclès.
05:06En effet, on parle de dettes.
05:08On a raison.
05:09On parle d'élections présidentielles.
05:11On a évidemment raison.
05:13Mais ce point qui est le point, la perspective pour un parlementaire de se retourner.
05:17De retrouver les urnes.
05:19C'est un élément qui est un élément très précaire.
05:21Et c'est pour ça, chers amis auditeurs et téléspectateurs.
05:23Vous allez beaucoup les voir dans les circonscriptions.
05:25Ils vont faire du terrain.
05:26Ils seront beaucoup moins à Paris.
05:28Pour l'année qui arrive.
05:29Ils vont passer à leur base arrière.
05:32Je pense que la gauche ne va pas se déliter et se diviser maintenant.
05:37Parce qu'en réalité, la seule raison pour laquelle ils sont tous ensemble.
05:43C'était pour sauver des sièges et être réélus.
05:46Donc s'il y a cette perspective dans un an.
05:48Qui plus est, leur candidate n'est pas nommée à Matignon.
05:53Ils n'ont strictement aucun intérêt à se diviser.
05:56Et à aider en quoi que ce soit un autre Premier Ministre.
06:00Et donc l'hypothèse selon laquelle quelques socialistes
06:03iraient prêter main forte à un Premier Ministre
06:05qui serait de droite ou du centre, peu importe.
06:07Cette hypothèse-là ne tient pas non plus.
06:09Bon, rien ne tient en fait.
06:11Non, c'est le chaos.
06:12C'est formidable.
06:13Non, c'est le chaos.
06:14Oui, c'est le chaos.
06:15Allez, très bien.
06:16Il est pratiquement 18h30.
06:17On est en direction CNews Europe 1.
06:18Ce n'est pas encore le chaos.
06:19C'est l'heure du rappel des titres de l'actualité.
06:21Avec félicité Kim Toky.
06:22Félicité à vous.
06:25Bonjour Laurence.
06:26Bonjour à tous.
06:28Bonjour Laurence.
06:29Bonjour à tous.
06:30La CGT prévoit d'importantes mobilisations
06:32entre fin septembre et début octobre.
06:35Sans en préciser les mots d'ordre,
06:37la secrétaire générale Sophie Binet a promis
06:39une rentrée sociale offensive.
06:41Elle évoque les revendications sur la réforme des retraites,
06:44les salaires, les services publics,
06:46la réindustrialisation ou encore l'égalité des sexes.
06:49Lors des universités d'été,
06:51le patron du MEDEF Patrick Martin
06:53continue de mettre en garde contre le programme de LFI
06:56et du Nouveau Front Populaire.
06:57Il affirme que si le programme de LFI était appliqué,
07:00ce serait insupportable pour le pays.
07:02La marine française a réalisé une saisie record
07:05de plus de 10 tonnes de cocaïne
07:07sur un navire de pêche au large de la Martinique.
07:09Le bateau a été intercepté par une patrouille
07:11dans la nuit du 14 au 15 août.
07:13L'estupéfiant a été dissimulé dans 300 ballots.
07:16Il s'agit de la deuxième plus grosse saisie
07:18de la marine nationale.
07:20Merci beaucoup pour ce rappel des titres de l'actualité.
07:22On continue notre débat.
07:24On partira tout à l'heure à l'Elysée.
07:26Je crois que Gérard Larcher,
07:27qui a été reçu par le Président de la République,
07:29vient de quitter l'Elysée.
07:31On verra s'il y a une décision ou pas qui est prise ce soir.
07:34A priori, Emmanuel Macron n'est pas annoncé
07:36sur un des 20 heures.
07:38Il ne va pas prendre la parole.
07:40Il y a les Jeux paralympiques qui vont commencer mercredi.
07:42Et on voit quand même difficilement
07:44comment le Président peut annoncer
07:46un nouveau Premier ministre
07:47le jour de la cérémonie d'ouverture
07:49ou quelques jours après.
07:50Honnêtement, ça passerait mal.
07:53Et en plus de ça,
07:55une fois que vous avez désigné un Premier ministre,
07:57vous imaginez qu'on aurait un Premier ministre
08:00à la tête d'un gouvernement démissionnaire
08:02qui va durer combien de temps ?
08:04Oui, mais tu ne ferais pas les sensations.
08:06Oui, parce qu'ensuite,
08:08le Premier ministre, quand il est nommé,
08:10il est chargé de proposer un gouvernement
08:12au Président de la République.
08:13Et ça, ça prend du temps.
08:14Non, mais on n'est pas sortis de l'auberge.
08:16Après, tant que le Parlement ne siège pas,
08:18il n'a aucune...
08:20Oui, il serait mieux d'avoir un gouvernement tôt
08:23pour préparer le budget le plus tôt possible
08:25parce que ce ne sont pas des choses qui s'improvisent.
08:27Néanmoins, tant que le Parlement ne siège pas,
08:30il n'y a pas vraiment besoin...
08:31Enfin, il ne se passe rien, en vérité.
08:33Donc, moi, je pense que ce ne serait pas étonnant
08:37qu'on ait un Premier ministre que mi-septembre.
08:40Ou un gouvernement constitué qu'à la mi-septembre.
08:42Michel, au moins, la France le supporterait,
08:44un nouveau Premier ministre mi-septembre ?
08:47Oui, je pense, oui.
08:48Enfin, je ne devrais pas le dire comme ça,
08:50mais je pense que oui, oui.
08:51L'État profond est aux manettes.
08:53Non, les structures de l'État sont solides.
08:56D'ailleurs, on l'a vu pendant les Jeux Olympiques.
08:59Quand tout le monde se met en ordre de marche,
09:01ça fonctionne, quoi.
09:03Donc, c'est bien qu'on ait des hommes politiques,
09:05mais globalement, on sait quand même faire sans.
09:08Effectivement, jusqu'à la loi de finances,
09:11sans compter que la loi de finances,
09:13entre nous, on fait semblant de croire qu'on va la voter,
09:15mais elle est déjà prête.
09:17Elle est déjà prête,
09:18parce que le budget a déjà distribué
09:20les lettres de cadrage dans les ministères.
09:22Chacun sait à quoi il va être mangé,
09:24et on ne va pas rajouter des crédits supplémentaires,
09:26sauf à la marge.
09:27Donc, à mon avis, le risque, effectivement,
09:29n'est pas très grand.
09:30Il ne faut pas que ça dure trop longtemps.
09:32Bien sûr, le risque, Michel Lebrun,
09:34c'est que les Français,
09:35ceux qui nous écoutent, nous regardent,
09:36se disent qu'ils parlent de tout,
09:37sauf de nos problèmes, en fait.
09:38Oui, c'est vrai.
09:39Ils parlent de tout,
09:40sauf de notre vie quotidienne.
09:41C'est vrai.
09:42Et puis, derrière ça...
09:43Les Français sont vraiment les parents pauvres.
09:45Ce sont eux qui n'ont plus le sentiment
09:48d'avoir l'oreille de leurs dirigeants,
09:50de leurs politiques,
09:51de ceux qu'ils ont élus.
09:52Et je pense que là...
09:53Et en même temps, ils ont voté.
09:54Et en même temps, ils ont voté.
09:55On a toujours voté.
09:56On est responsable.
09:57C'est d'autant plus vrai que vous avez fait comme moi,
10:00c'est-à-dire que vous avez élu
10:01les programmes qui circulent
10:02des différents partis,
10:03et vous ne retrouvez nulle part
10:04les mesures qu'on attend tous.
10:06Les mesures sur lesquelles je travaille,
10:08les migrations,
10:09la paix dans les quartiers.
10:11Vous avez vu encore la fusillade
10:12à la Grande-Messe, etc.
10:13Personne n'en parle.
10:14Mais pourquoi personne n'en parle ?
10:15Je n'ose pas le dire,
10:16mais ni à gauche, ni à droite.
10:17Mais selon moi,
10:18les problèmes sont là.
10:19Mais bien sûr, les problèmes sont là.
10:20Ils sont absolument sous nos yeux.
10:21Et c'est vrai qu'il faut faire attention
10:22parce que la classe politique
10:23va se discréditer assez vite à ce tarif-là.
10:27Et durablement.
10:28Et durablement.
10:29Parce que qui, aujourd'hui,
10:30parle des problèmes des Français ?
10:31Oui.
10:32Mais qui ?
10:33Je vous pose la question.
10:34Personne.
10:35Oui, bien sûr,
10:36nous, journalistes,
10:37certains en parlent de nos problèmes,
10:38mais pas des problèmes des Français.
10:39Oui, mais c'est un sujet,
10:41le fait que ce soit la société civile,
10:43au fond,
10:44qui, entre guillemets,
10:45aille au fond sur des sujets.
10:46Enfin, c'est quand même assez aberrant.
10:48Normalement, c'est nos représentants,
10:49ceux qu'on a élus,
10:50qui doivent être moteurs et exemplaires,
10:53par ailleurs,
10:54sur la manière de mener des politiques,
10:57sur nous construire une vision ensemble,
10:59ou je ne sais quoi.
11:00Là, on a l'impression, en fait,
11:01finalement, d'être à fond renversés.
11:04Joseph, je vous vois de l'inné de la tête.
11:06Non, non, c'est parce que
11:07je suis tout à fait d'accord
11:08sur le fait que la société civile
11:09prend en main.
11:10Mais la seule chose,
11:11c'est que quand j'entends société civile,
11:13j'espère qu'on n'aura pas
11:14un gouvernement de société civile,
11:15parce que quand ils veulent nous faire...
11:17Les experts !
11:18Quand ils veulent nous faire
11:19des experts en expertologie
11:20et des personnes de la société civile,
11:22là, c'est l'horreur.
11:23Là, on peut vraiment tout se...
11:25Oui, mais les politiciens de la politique,
11:27c'est pas une entreprise.
11:28Pardon, les sujets...
11:29Alors, si, moi, je pense
11:31qu'il faut des gens très politiques.
11:33Justement, il faut un Premier ministre
11:34très politique.
11:35Alors, pardon...
11:36Allez-y, donnez-moi un nom.
11:37Non, ce n'est pas...
11:38Allez-y, donnez-moi un nom.
11:39J'ai donné un nom.
11:40Alors, j'ai donné un nom.
11:41Ce n'est pas mon souhait.
11:42Mais...
11:43Mais, par exemple,
11:44je pense que François Bayrou
11:46ferait le job.
11:47Qui ?
11:48Parce que François Bayrou
11:49ferait le job.
11:50Oui.
11:51Parce qu'il est très politique.
11:52Très politique.
11:53Alors, on peut ironiser, évidemment,
11:54sur Bayrou...
11:55Mais il est très politique.
11:56Voilà.
11:57Ça, c'est un exemple.
11:58Il y en a d'autres, hein,
11:59aussi bien à droite qu'ailleurs.
12:00Il y en a d'autres qui peuvent le faire.
12:01Mais ce qui me frappe,
12:02c'est qu'on parle, en effet,
12:04des problèmes concrets.
12:05On a raison.
12:06Mais, moi, je vois des choses passer.
12:08Par exemple, j'ai vu passer
12:10le choléra débarquant à Mayotte.
12:13Est-ce que vous avez vu...
12:14Non, mais attendez.
12:15J'ai un point de vue sanitaire.
12:16Est-ce que vous avez vu des remarques ?
12:17La Nouvelle-Calédonie continue à être en flamme.
12:20Est-ce que vous voyez des réactions ?
12:22Aucune.
12:23Par rapport à la question du nickel,
12:24des questions essentielles.
12:25Tout ces grands sujets régaliens,
12:26personne ne les traite.
12:27Non, personne ne les traite.
12:28Oui, c'est vrai.
12:29Et la question de la Nouvelle-Calédonie
12:30qui est gravissime.
12:31Gravissime.
12:32Ah, non, je crois que les morts,
12:33enfin, c'est...
12:34C'est fou.
12:35Là aussi,
12:36on va être en grande difficulté.
12:38Et pour le coup,
12:39il faut des réactions politiques.
12:40C'est vrai que sur certains sujets,
12:41il vaudrait mieux qu'il y ait des paroles politiques.
12:43Et une forme de courage politique.
12:44Et...
12:45Oui, une forme de courage politique.
12:46Là, j'ai beaucoup demandé.
12:47Vous avez beaucoup demandé.
12:48Un tout petit tour à l'Elysée.
12:49Thomas Bonnet avec Charles Pousseau.
12:51Ça y est,
12:52il est sorti Gérard Larcher de l'Elysée.
12:58Oui, les consultations sont donc désormais terminées.
13:00Laurence, Emmanuel Macron,
13:02qui aura donc reçu les différents représentants
13:04des différentes formations politiques
13:06depuis vendredi dernier.
13:07Ainsi que les présidents de l'Assemblée nationale
13:10et du Sénat.
13:11On attend une éventuelle communication
13:13de la part du chef de l'État.
13:15C'est ce qu'avaient laissé entendre
13:16certains des participants à ces réunions.
13:19Pour l'heure,
13:20les conseillers de l'Elysée
13:21nous laissent dans le flou,
13:23ne nous répondent pas lorsqu'on les interroge
13:25sur la forme que pourrait prendre cette expression
13:27et si elle interviendra ce soir.
13:29En tout cas, il y a eu des communications
13:31de la part d'autres acteurs politiques.
13:33Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire
13:36mais aussi président du groupe Ensemble pour la République
13:39a adressé un message aux députés de son groupe
13:42pour indiquer qu'il voterait une censure
13:45d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire
13:47même sans participation de la France Insoumise.
13:49Une réponse donc au propos de Jean-Luc Mélenchon
13:52qui parlait d'un soutien sans participation.
13:54C'était samedi dernier.
13:56Gabriel Attal, qui n'a pas de mots assez durs
13:58pour décrire le programme du Nouveau Front Populaire,
14:00il mènerait, dit-il, à un effondrement économique
14:02de notre pays,
14:03à la remise en cause dangereuse
14:04de certaines de nos valeurs les plus fondamentales
14:06au premier rang desquelles la laïcité.
14:08Le même Gabriel Attal qui appelle ensuite à des compromis
14:11mais en excluant de fait le Rassemblement National
14:14et la France Insoumise.
14:15Un peu plus tôt, le Nouveau Front Populaire
14:17avait lui aussi publié un communiqué
14:19pour dire qu'ils ne participeront plus
14:22aux consultations à l'Elysée
14:24si ce n'est pour parler des contours
14:26d'une éventuelle cohabitation avec Lucie Castex.
14:29Une hypothèse dont on a bien compris
14:31qu'elle avait du plomb dans l'aile.
14:32Plus que jamais, il paraît désormais très peu probable
14:35que Lucie Castex soit nommée Première Ministre
14:37par le Président de la République.
14:39Merci beaucoup Thomas Bonnet.
14:40Vous avez fait la totale avec Charles Pousseau.
14:42Ça vous déçoit que Lucie Castex n'aille pas
14:44à la matinée en Jeux Olympiques ?
14:45Non, ce qui me déçoit c'est que
14:47l'analyse de Gabriel Attal, fort bonne,
14:49j'aurais aimé l'entendre au moment des législatives.
14:52Un détail.
14:53Il n'est pas tout à fait au courant de la dissolution
14:56comme ça ne nous a pas échappé.
14:57Il a un tout petit peu appris de la Nouvelle Etat
14:59en regardant ses news et Europe 1.
15:01Comme quoi, Laurence, le courage politique
15:03dont vous parliez doit aussi s'accompagner
15:05de ce qu'on appellera une colonne vertébrale.
15:06Je ne suis pas sûre que tout le monde en ait une.
15:08Ça peut aider.

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