Le journaliste Vincent Roy estime que «des bas instincts antisémites se sont libérés en France, [...] aidés par une partie minoritaire de la classe politique».
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00:00Et Jean-Luc Mélenchon, dans un message qu'il a publié sur le réseau social X, n'a pas prononcé ni le mot juif, ni le mot antisémitisme.
00:08Fallait quand même le faire, Vincent Roy. C'est pas compliqué, hein ?
00:10Non, mais c'est signifiant dans beaucoup de... Vous avez le mot de racisme, qui ressort souvent, dans les tweets d'Elefi.
00:17Le mot d'antisémitisme est un mot qui, effectivement, ne ressort pas. Et dans le tweet de Jean-Luc Mélenchon, effectivement, il ne parle pas des juifs.
00:25Vous savez, Laurence, je crois que...
00:27Tu parles des ambiguïtés de gauche.
00:30Je ne sais même plus de l'ambiguïté. De toute façon, son antisionisme qui masque son antisémitisme n'est plus à prouver. Il est là, sous nos yeux.
00:39Vous savez, je crois qu'aujourd'hui, la France est malade. Elle est à nouveau malade de son antisémitisme, c'est-à-dire des bas instincts qui se sont libérés.
00:50Comme, jadis, des bas instincts étaient libérés, aujourd'hui, des bas instincts se libèrent à nouveau. Et ils sont aidés en cela par, effectivement, une partie minoritaire.
01:02Mais une partie, tout de même, de la classe politique. On pouvait imaginer, à bon droit, parce que je vous disais que la France était malade, que les médecins étaient nos politiques, nos élus.
01:11Manifestement, ça n'est pas le cas. Pour une partie d'entre eux, ils n'ont pas la bonne médication. Et pour l'autre partie, ce sont des charlatans.
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