Narendra Modi, Premier ministre indien en visite à Kiev, promet une aide à l'Ukraine

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00:00— Bonjour, Gulliver. Gulliver, on l'a vu, hein, Volodymyr Zelensky, qui donc recevait Narendra Modi ce vendredi,
00:06le Premier ministre indien, qui a donc appelé au dialogue et à la paix, et aussi au respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
00:14— Oui. Et la question, c'est est-ce que ces deux choses sont vraiment compatibles, puisque la Russie, il y a à peu près 2 mois,
00:22avait dit qu'elle était prête à cesser le feu et à du dialogue, mais seulement à condition que l'Ukraine cède officiellement
00:29les 4 régions d'Ukraine, et puis la Crimée aussi, que la Russie prétend avoir annexé, ce qui voudrait dire que l'Ukraine cède
00:37des territoires et des grandes villes comme Zaporizhia, où en fait, l'armée russe n'a jamais mis les pieds.
00:43C'était des conditions évidemment absolument inacceptables pour l'Ukraine et incompatibles avec le respect de l'intégrité territoriale
00:51du pays. Narendra Modi a dit aussi qu'il voudrait que des négociations commencent au plus vite. En réalité,
00:58ni l'Ukraine ni la Russie est dans cette mentalité en ce moment. Si la Russie, il y a 2 mois, a parlé de négociations,
01:05mais en mettant ces conditions un peu absurdes, aujourd'hui, elle a déclaré qu'elle ne veut pas négocier avec l'Ukraine
01:14à cause de cette incursion que les forces ukrainiennes ont faite dans la région russe de Kursk. L'Ukraine, pour sa part,
01:20je pense qu'ils espèrent encore, même s'ils sont en difficulté dans le Donbass, que ces opérations à Kursk vont avoir son effet,
01:27que les Russes vont commencer à, petit à petit, être fatigués à ne plus avoir assez de ressources militaires et que leur offensif
01:34va perdre dans son élan et que le moment peut-être de négocier viendra un peu plus tard quand l'Ukraine se sentira en une position
01:42un peu plus avantageuse. Paradoxalement, peut-être pour l'Ukraine, pas officiellement, mais beaucoup de gens, et surtout les soldats
01:48à qui j'ai parlé pendant ces 4 jours où j'étais dans l'est de l'Ukraine, pensent que l'incursion à Kursk peut être interprétée
01:55comme une sorte de prélude à des négociations puisqu'il s'agirait, un jour peut-être, d'échanger ces territoires occupés par l'Ukraine en Russie
02:02contre des territoires ukrainiens occupés par la Russie ici.
02:06— Justement, Gulliver, vous l'avez mentionné. Quelle est la situation sur le terrain ? Les Ukrainiens sont toujours en grande difficulté
02:12dans le Donbass et en particulier dans la région de Pokrovsk, hein.
02:18— Oui, surtout à l'est de Pokrovsk. Là, les troupes russes élargissent le territoire qu'ils contrôlent, s'approchent de cette ville
02:25stratégique. J'ai parlé à des soldats qui restaient très optimistes en me disant qu'il y a des mines et des zones industrielles
02:31sur la bordure est de la ville de Pokrovsk que les Russes vont jamais arriver à franchir et que l'Ukraine allait arriver à défendre cette ville.
02:38D'autres qui combattent sur ce front, qui étaient très très pessimistes par rapport à la situation, disaient que c'était extrêmement difficile.
02:46L'Ukraine continue ses avancées dans la région de Kursk, mais pour le moment, sans produire l'effet escompté
02:52d'obliger la Russie à redéployer des forces depuis le Donbass vers la Russie pour défendre la région de Kursk.
03:00— Merci beaucoup, Gulliver. Gulliver Krak, correspondant de France 24 en Ukraine.

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