Dupont Lajoie

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Dupont Lajoie est un film français réalisé par Yves Boisset, sorti en 1975. Ce long-métrage aborde des thèmes sensibles tels que le racisme et les préjugés sociaux à travers le personnage de Georges Lajoie, un cafetier parisien incarné par Jean Carmet. Synopsis Le film suit Georges Lajoie et sa famille, qui partent en vacances sur la côte provençale dans leur caravane. Au camping, ils rencontrent d'autres vacanciers, dont des familles aux origines diverses, ce qui donne lieu à des échanges révélateurs sur les mentalités de l'époque. Les interactions entre les personnages mettent en lumière les stéréotypes et le racisme ordinaire, notamment envers les travailleurs immigrés. Thèmes principaux      Racisme et préjugés : Le film illustre comment les attitudes racistes peuvent se manifester dans la vie quotidienne, en particulier dans le contexte des années 1970 en France.     Société française : Il dépeint la France des "trente glorieuses", une période de prospérité économique, mais aussi de tensions sociales, notamment liées à l'immigration.  Réception et impact "Dupont Lajoie" a suscité des réactions variées, certains le considérant comme un miroir de la société française de l'époque, tandis que d'autres critiquent son approche du racisme, le jugeant trop banal ou presque sympathique. Le personnage de Dupont Lajoie est devenu un archétype du "Français moyen" et a même donné naissance à une expression péjorative désignant une personne raciste et franchouillarde. Distribution Le film met en vedette plusieurs acteurs notables, dont :      Jean Carmet (Georges Lajoie)     Isabelle Huppert     Pierre Tornade     Robert Castel  "Dupont Lajoie" reste un film marquant qui continue d'être étudié pour sa représentation des dynamiques sociales et raciales en France.

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00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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01:05:37C'est pas ça, c'est...

01:05:39Bon, alors qu'est-ce que j'en ai à foutre que vous le trouviez ou non?

01:05:42C'est pas ça qui me rendra ma fille.

01:05:54Vous devriez essayer de vous reposer un peu.

01:05:57Demain, je comprendrai mieux.

01:06:08Allez, bougez!

01:06:19Putain, si j'étais à sa place, je m'entends dire qu'il s'en tirerait pas comme ça.

01:06:23De toute façon, la police est bien là pour s'en occuper.

01:06:26La police, toi.

01:06:28On tue la fille de Colin, lui, il va se coucher de lui.

01:06:31Exactement.

01:06:32Vous savez pas ce que vous dites. La nuit, la police n'a pas le droit d'enquêter.

01:06:34Ou alors, il faut un mandat.

01:06:35Dis donc, le mec, il a descendu sa momie, il en avait un mandat, lui.

01:06:38Autrement dit, on peut se faire tuer, mais les assassins, faut pas les réveiller.

01:06:40Voyons, monsieur, laissez-lui le temps de faire son enquête.

01:06:42Faut dire qu'avec les Arabes, il est pas allé chercher bien loin.

01:06:45Absolument, mais je suis absolument d'accord avec monsieur.

01:06:47Moi, j'étais pas au bal, l'autre soir, mais on m'a raconté

01:06:49quand Benzobi, il a emmerdé sa momie à Colin.

01:06:51Et merde, s'il est aussi fort que ça, pourquoi il les arrête pas tout de suite?

01:06:54Il faut faire confiance à la police. Elle a sûrement ses raisons.

01:06:57Oui, alors vous voulez que je vous dise ses raisons à la police?

01:07:01Quand ils ont affaire à des Arabes, ils les ont comme ça.

01:07:03Ça, les flics avec les Arabes, hein, ils mouillent leurs pantalons.

01:07:06C'est vrai ça, Colin, quoi.

01:07:08C'est pas parce que les flics ont les jetons qu'on va laisser s'en tirer comme ça,

01:07:10le mec qui a bousillé ta momie, non?

01:07:12Raison.

01:07:14Ne les écoute pas, Colin, ne les écoute pas.

01:07:16Oh, hé, dis donc, hé, de quoi je me mêle, toi? Qui tu es, toi?

01:07:18J'ai dit simplement qu'il ne faut pas faire des conneries.

01:07:20La police, elle a peut-être ses défauts, mais c'est pas...

01:07:22C'est ça, oui, alors on va laisser les bougnoules se tirer tranquillement

01:07:24pendant qu'eux, ils vont m'en piller, c'est ça?

01:07:26Puis s'ils se tirent pour les retrouver, chapeau, des types qui ont tous la même gueule.

01:07:29Il a raison, Colin, il faut y aller tout de suite sans ça, après, ils seront très tristes.

01:07:32Foutez-lui la paire, Colin.

01:07:33Dis donc, toi, Loretal, mais c'est toi qui fais la loi ici?

01:07:35Depuis quand?

01:07:36Tu vas pas nous apprendre ce que c'est que des félouses, non?

01:07:38Ça va mal tourner, je crois qu'il faut aller chercher du loup, hein.

01:07:40Allez-y, je reste ici pour le casser.

01:07:42Ils écrapent les clés pendant quatre mois, mon pote, figure-toi, dans les Gébelles.

01:07:45Tu sais, ces mecs-là, ils tuent rien que pour le plaisir, figure-toi.

01:07:48Exact.

01:07:49Si on les laisse faire, une môme, ils sont capables d'en tuer une tous les soirs.

01:07:52Exact.

01:07:53Allons-y, Colin.

01:07:54N'y va pas, Colin, n'y va pas.

01:07:55Non, je dis pas qu'il a raison, mais les Arabes, moi, je veux savoir.

01:07:58Alors, alors, on va y aller tous les deux, mais plus tard, et seulement tous les deux.

01:08:02Je vais avec vous.

01:08:03Oh, ça va.

01:08:04Ça va pas de ton âge, va te coucher, toi.

01:08:05Non, je vais leur parler, c'est tout, s'ils ont rien fait, ils ont rien à craindre.

01:08:08Ça va mal finir, Colin.

01:08:09Je les connais, moi, tu sais.

01:08:10Tu les connais, quoi, toi, toi, qu'est-ce que tu connais, toi?

01:08:12Le Rital, qu'est-ce qu'il connaît, lui, le Rital?

01:08:14Avant la guerre, mon oncle, il était épicier à Paris.

01:08:17En juin 1940, quand l'Italie a déclaré la guerre à la France, mon oncle, l'épicier,

01:08:22il y a des gens comme vous, ils ont tout cassé dans le magasin, et ils l'ont tué.

01:08:26Mais je m'en fous, moi.

01:08:27Ils ont tué ma fille et les Arabes.

01:08:29Mais tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, merde.

01:08:33Monsieur.

01:08:34Allons-y, Colin, viens avec nous, viens avec nous.

01:08:36Allons-y, les gars, allons-y.

01:08:37Allez.

01:08:40Partez pas les mains vides.

01:08:41C'est pas une promenade.

01:08:43Allons-y, ramassez les gourdins.

01:08:45Faut se méfier avec ce mec-là.

01:08:46Ramassez les piquets, là.

01:08:48Piquets.

01:08:49Là où vous avez un piquet, là.

01:08:53Allons-y, serrez derrière.

01:09:00Mais qu'est-ce qu'ils... mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait, les goréliers?

01:09:02Qu'est-ce qu'il y a, mais qu'est-ce qu'ils ont...

01:09:03C'est pas grave, au moins?

01:09:04Non.

01:09:05Non, non, non, c'est pas grave, non, non.

01:09:06C'est rien du tout, même.

01:09:07C'est rien du tout, madame les goréliers.

01:09:08Mais c'est pas vrai.

01:09:09Ces mecs, c'est des vrais cons.

01:09:10C'est pas possible.

01:09:11On va aller chercher les gens.

01:09:12Non, non, non, pas les gendarmes.

01:09:13Ils arriveront trop tard.

01:09:14Et puis, tu crois pas que Colin, il a déjà assez d'ennuis, comme ça?

01:09:17Mais alors?

01:09:18Alors, alors, allez, viens.

01:09:19Mais non, mais...

01:09:20Mais non, mais faut pas y aller, les goréliers.

01:09:21S'ils commencent à râtonner, on pourra rien faire, tu sais.

01:09:25J'ai déjà connu ça en Algérie.

01:09:27On va se faire casser la gueule pour rien.

01:09:29Tu as peut-être raison, Loulou, mais il faut y aller.

01:09:31On ne peut pas faire autrement.

01:09:32Monsieur Loulou, il a raison.

01:09:33Faut y aller.

01:09:34On pourra peut-être les empêcher de faire des conneries.

01:09:35Et puis, il y a mon père qui est avec eux.

01:09:37Mais pour ce...

01:09:38A quoi ça va servir, ça?

01:09:39Mais enfin...

01:09:40Mais il va pas servir.

01:09:41Mais à quoi ça va servir?

01:09:42Il va mourir.

01:09:43Il va mourir.

01:09:44Faut y aller.

01:09:45Ça va servir à rien.

01:09:46Allez, allez.

01:09:47Dépêchons-nous.

01:09:48On pourra peut-être les rattraper.

01:09:50Bon, alors, qu'est-ce qu'on fait?

01:09:51On est comme à l'Algérie, les mecs.

01:09:52On savait qu'à Félous, c'était bloqué dans une mèche tarde.

01:09:53On rentrait et on les filait tous contre le mur.

01:09:54Bam, bam, bam, bam.

01:09:55On s'en était sûrs de ne pas se gourer.

01:09:56Oui, mais si nous savions qu'ils étaient là,

01:09:57on n'aurait pas eu besoin d'être là.

01:09:58C'est vrai.

01:09:59C'est vrai.

01:10:00C'est vrai.

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01:10:37C'est vrai.

01:10:38C'est vrai.

01:10:39C'est vrai.

01:10:40C'est lui !

01:10:41Attention, il tente des feux !

01:10:42Attention là !

01:10:43Ils voient !

01:10:44Attention les gars, il y en a deux qui se tivent !

01:10:51N'ai pas envie de tomber, c'est celui-là qui nous intéresse !

01:11:05Attention !

01:11:06Il est au bal ! Il a pas arrêté de nous emmerder !

01:11:16Et sauf comme ça, c'est qu'il a quelque chose à se reprocher.

01:11:19T'en fais pas, il ira pas loin, on va te le retrouver, ton râteau.

01:11:27Allons-y les mecs !

01:11:31Déployez-vous, à tous les 5 mètres sur l'Algérie, allons-y !

01:11:42Regardez, il est là-bas !

01:11:48Prenez par là, il aurait eu le chemin !

01:12:15Allons-y les mecs, on tient ! Là, il est piégé !

01:12:25Arrêtez ! J'ai rien fait !

01:12:28Et la fille, tu lui as rien fait, salope ?

01:12:30Arrêtez !

01:12:37Salope !

01:12:43Messieurs, il faut le faire parler, pas le tuer !

01:12:46Tuez-lui la gueule !

01:12:55Pourquoi il a fait ça, ce con ?

01:12:58Pourquoi il l'a tué, ma Brigitte ?

01:13:12T'as quoi à lui venger maintenant, ta Brigitte ?

01:13:16Ils peuvent toujours s'amener les flics.

01:13:19C'est leur boulot.

01:13:24Allons-y les gars, il ne faut pas briser ici.

01:13:45N'aie pas peur, on ne veut pas te faire de mal.

01:13:47Qu'est-ce qui t'est arrivé ?

01:13:48Je n'ai rien fait.

01:13:49Je sais bien que tu n'as rien fait.

01:13:51Mais où sont les autres du camping ?

01:13:53Ils sont allés tuer mon frère.

01:13:57J'ai peur.

01:14:04Ma maître ne veut pas les laisser me tuer.

01:14:08Ecoute, on va commencer par t'emmener à l'hôpital.

01:14:12Non, je ne vais pas à l'hôpital.

01:14:15A l'hôpital, ils n'aiment pas les arabes.

01:14:19Je te garantis que là-bas, personne ne te touchera.

01:14:25Il faut porter plainte à la police.

01:14:26Et ton père ?

01:14:27Tu as pensé à ton père, si on va à la police ?

01:14:29Tant pis pour lui, il n'avait qu'à pas aller avec les autres.

01:14:32Allez, prends-le doucement.

01:14:34Sous le bras.

01:14:39Allez, on va commencer.

01:15:00Monsieur, et mon frère ?

01:15:04Qu'est-ce qu'on lui a fait ?

01:15:07On va te soigner.

01:15:11Si ce que vous m'avez raconté est vrai, croyez-moi, ça va leur coûter cher.

01:15:14La police en France, elle n'aime pas les arabes.

01:15:17On a toujours tort.

01:15:19Cette fois, ce n'est pas vous qui aurez tort.

01:15:22Vous pouvez compter sur moi.

01:15:25Ils vous attendent en bas.

01:15:26Ils sont tous là ?

01:15:27Oui, le maire, le conseiller général, le commandant de gendarmerie.

01:15:30Excusez-moi l'expression, mais ils ont l'air de chier dans leur froc.

01:15:34Tout comme ça, on ne pouvait pas le prévoir.

01:15:36On avoue être habitué, on sous-estime toujours la saloperie des hommes.

01:15:39Si l'intelligence a des limites, croyez-moi, la connerie n'en a pas.

01:15:43D'habitude, ce genre d'affaires, ratonnades, meurtres racistes,

01:15:46on étouffe, on écrase, on enterre le scandale avec la victime.

01:15:49Mais pas cette fois, l'église, pas cette fois, croyez-moi.

01:16:00Bonjour, messieurs.

01:16:01Vous êtes bien matinaux.

01:16:03Ah, M. Boulard, quelle histoire.

01:16:06Et ici, chez nous ?

01:16:07Vous pensez que ça aurait été mieux ailleurs ?

01:16:11Nous vous écoutons, docteur.

01:16:14Je vous en prie, nous n'avons rien à cacher.

01:16:16La victime a reçu plusieurs coups mortels,

01:16:19boîte crânienne, foie, colonne vertébrale,

01:16:22portée par des armes différentes,

01:16:24vraisemblablement matraque, gourdin, barre de fer,

01:16:27plus une dizaine de coups,

01:16:29dont certains ont été donnés après la mort.

01:16:32Autrement dit, un lynchage.

01:16:34Alors, c'est le mot qui vous gêne ?

01:16:36Ah oui, j'oubliais, pardon.

01:16:38Un lynchage, c'est bon pour les Américains avec les noix armées,

01:16:40en France, un lynchage, ça n'existe pas.

01:16:42Et pourtant.

01:16:43Cet homme a été victime d'une chasse à l'Arabe.

01:16:45En français, ça s'appelle une ratonnade.

01:16:46Pour l'instant, rien n'est prouvé.

01:16:47Il faut attendre les résultats complets de l'enquête.

01:16:50Tiens donc.

01:16:51Parce que, d'après vous, les témoignages des Arabes, ça ne compte pas.

01:16:54Non, je n'ai pas dit ça.

01:16:55Mais il pourrait s'agir d'un règlement de compte,

01:16:57une histoire entre eux.

01:16:58Ils ont tout intérêt à raconter qu'ils ont été attaqués de l'extérieur.

01:17:01C'est logique.

01:17:03Et puis, c'est l'évidence.

01:17:04Je suis content que vous preniez l'affaire en main aussi énergiquement.

01:17:08Nous souhaitons tous que justice soit faite.

01:17:11En tant que Président du Conseil Général,

01:17:13je partage tout à fait l'avis de Monsieur le Maire.

01:17:17Le voyer est mort sur un chantier, c'est navrant.

01:17:19Mais avant de parler de lynchage, de ratonnade,

01:17:23il faut peser les conséquences.

01:17:25Cette région vit essentiellement du tourisme.

01:17:27Vous le savez.

01:17:28Si on se met à accuser les crampeurs...

01:17:31Ils ne viendront plus, c'est certain.

01:17:33Déjà que les mouvements occitans

01:17:35badigeonnent partout des slogans stupides contre les touristes.

01:17:38Voilà.

01:17:39Il faut penser à l'exploitation que pourraient faire de cet incident

01:17:42les esprits subversifs.

01:17:44Toujours à l'affût.

01:17:46De quelle copinion qu'il soit, d'ailleurs.

01:17:48Il sait jusqu'où ça peut aller.

01:17:52Il ne faut pas leur fournir des arguments.

01:17:54Comme je vous comprends.

01:17:57On pousse un caillot sur une pente et on provoque une avalanche.

01:18:00Un petit rien.

01:18:01Un meurtre collectif.

01:18:03Les gens s'affolent.

01:18:05Et c'est tout l'ordre public qui est menacé.

01:18:07Et vous avez raison, c'est sacré, l'ordre public.

01:18:09Comme disait l'autre...

01:18:11Mieux vaut une petite injustice qu'un grand désordre.

01:18:16Je mènerai cette enquête comme j'entendais jusqu'au bout.

01:18:18Messieurs, j'ai bien l'honneur.

01:18:22Alors, vous avez changé d'avis ?

01:18:24Non, je ne marche pas.

01:18:26Mais enfin, ce n'est pas un travail de mouchardage que je vous demande.

01:18:29Comment vous appelez ça, alors ?

01:18:31Si vous m'aidez.

01:18:32Si vous me donnez votre témoignage, ils ne s'en sortent pas.

01:18:35Je sais bien, mais je ne peux pas.

01:18:39Mais enfin, bon Dieu, ces types, ils ont tout de même massacré un homme.

01:18:42Et il peut recommencer n'importe quand.

01:18:44Alors, aidez-moi.

01:18:47Vous avez peut-être raison, mais je ne peux pas les dénoncer.

01:18:50J'ai l'impression d'être au séjour.

01:18:53J'ai l'impression d'être aussi dégueulasse que...

01:18:58On voudrait bien vous aider, M. Boulard.

01:19:00Mais vous comprenez, c'est difficile de dénoncer quelqu'un aux flics.

01:19:03Tu crois que c'est facile d'être flic ?

01:19:07Allez, viens.

01:19:23Allons-y.

01:19:38Oui, celui-là, on le reconnaît.

01:19:40Bien sûr.

01:19:47Qu'est-ce que c'est ?

01:19:48Ton nom et prénom.

01:19:49Filard.

01:19:50Robert, c'est pour quoi ?

01:19:51Je vais te convoquer dans une heure à la mairie.

01:19:53Mais ça ne va pas.

01:19:55Je suis convoqué à la mairie.

01:19:56Je t'ai fait une connerie, c'est pour ça.

01:20:08Celui-là, il y était.

01:20:10Tu es sûr ?

01:20:14Bon.

01:20:16Ben ?

01:20:18Qu'est-ce que c'est ?

01:20:19Je vais te convoquer dans une heure à la mairie.

01:20:21Hein ?

01:20:22C'est de la part de qui, d'abord ?

01:20:24Police judiciaire.

01:20:25Ah ouais ?

01:20:26Toi aussi, c'est la police judiciaire ?

01:20:28Vous avez de belles fréquentations.

01:20:29Qu'est-ce qu'on veut, d'abord ?

01:20:31Hein ? Qu'est-ce que j'ai fait, d'abord ?

01:20:33Qu'est-ce que c'est, Camille ?

01:20:34Oh, c'est rien, c'est rien.

01:20:35Laisse tomber, c'est rien.

01:20:36Allez, rentrez.

01:20:38Bon, d'accord, j'irai.

01:20:42Qu'est-ce qu'il y a, celui-là ?

01:20:44Qu'est-ce qu'il y a, celui-là ?

01:20:53Oui, moi aussi, je le connais.

01:20:54Tu es sûr ?

01:20:56Oui, il criait derrière les autres.

01:20:59Vous avez vu la voiture ?

01:21:00Le petit qui était à côté, il y était aussi ?

01:21:02Oh oui, c'est à cause de lui, ils ont tué Ben Saïd.

01:21:05Comment ça ?

01:21:06Quand Ben Saïd a sauté par la fenêtre, il a dit aux autres,

01:21:09attention celui-là, il s'en va.

01:21:14Qu'est-ce qu'il y a ?

01:21:18Messieurs.

01:21:20Qu'est-ce qu'il se passe-t-il ?

01:21:21Nous attendons la mairie dans une heure.

01:21:23Tous les deux.

01:21:29Vraiment, je crois tout permis, les flics.

01:21:31Oh, ne vous en faites pas, monsieur George.

01:21:33Rira bien qui rira le dernier.

01:21:35Nous n'allons tout de même pas nous laisser impressionner

01:21:36par un petit policier de province.

01:21:38J'ai des relations, vous savez.

01:21:39Il est passé aussi chez vous ?

01:21:41Bien entendu.

01:21:42J'ai le bras long en Alsace.

01:21:44Je vais lui envoyer entre les pattes un député,

01:21:46un délégué des CDR à l'échelon national

01:21:49et mon ami Maître Biancourt.

01:21:51Et croyez-moi, il a réglé des affaires pourriasses.

01:21:53De toute façon, il n'y a que témoignages des Arabes.

01:21:55Ils ne veulent rien.

01:21:56Ils sont avec des bottes d'huile.

01:21:57Il y a des ratons d'abord.

01:21:58On ne risque rien.

01:22:01Il y a Vigorelli.

01:22:02Ça, vous l'oubliez, Vigorelli.

01:22:03Moi, je suis sûr qu'il est allé aux flics.

01:22:05Vigorelli, il n'a pas intérêt à la rener

01:22:06parce que moi, je lui fous de bord dans la gueule.

01:22:08Allons, monsieur, ne nous énervons pas.

01:22:09Un Colin.

01:22:11Écoutez, messieurs.

01:22:12Devant l'impérité des pouvoirs publics,

01:22:14je propose d'organiser un comité de sauvegarde

01:22:16du camping du Soleil.

01:22:17Ce n'est pas la peine.

01:22:18Je dirais que c'est moi pour cette nuit.

01:22:19Vous êtes convoqué ?

01:22:20Oui, à la mairie dans une heure.

01:22:22On veut partir cet après-midi pour aller en tirer la petite.

01:22:24C'est la famille de ma femme, mais j'ai bien réfléchi.

01:22:26Je dirais que c'est moi.

01:22:27Il faut que j'aille à la police.

01:22:28Non, vous ne pouvez pas faire ça.

01:22:29Ils vous feront parler.

01:22:30Je les connais et puis nous serons tous inquiétés.

01:22:31Si je me dénonce, ils auront un coupable.

01:22:32Ils vous ficheront la paix.

01:22:33Tu crois ça ?

01:22:34Moi, bien que tu ne les connais pas, une flic.

01:22:35Écoutez-moi bien, mon cher Colin.

01:22:37Cette nuit, nous étions rassemblés autour de votre caravane.

01:22:40Nous faisions tout ce qui était en notre pouvoir pour vous réconforter.

01:22:43Soudain, nous avons entendu du bruit du côté de chez les Arabes.

01:22:46Nous nous y sommes rendus.

01:22:47Nous sommes tombés en pleine altercation trop tard.

01:22:50Ils avaient déjà abattu un des leurs.

01:22:52Nous n'avons rien pu faire.

01:22:53Ça ne tient pas.

01:22:54Il est blessé.

01:22:56Écoutez, le témoignage des Arabes ne tient pas contre les nôtres.

01:22:58Heureusement, sans quoi irions-nous.

01:22:59Vous avez peut-être raison, mais moi, je préfère me dénoncer.

01:23:01Et nous, qu'est-ce qu'on devient là-dedans ?

01:23:02Il ne faudrait pas oublier que si on est dans la merde, ce n'est pas de ta faute.

01:23:05C'est parce que nous, on a voulu te rendre service.

01:23:07Je ne vous dis pas le contraire, mais je ne vous avais rien demandé.

01:23:09Ah oui, tu ne nous as rien demandé ?

01:23:10Et le coup de gourdin qui t'a allongé, le mec ?

01:23:12Si on n'était pas arrivé à temps, il te faisait une tête comme un GMC.

01:23:14Vous auriez le courage d'aller dénoncer des gens qui vous ont sauvé la vie ?

01:23:17C'est vrai, Colin, qu'il ne faut pas faire ça.

01:23:23Je ne sais plus.

01:23:24Je ne sais plus ce que je dois faire.

01:23:26M. Boulard, ne croyez pas que nous mésestimons votre travail.

01:23:29M. le ministre a insisté personnellement pour que je me déplace.

01:23:32Très touché, M. Boulard, de considération.

01:23:35Des histoires comme celles-là, nous en avons trois par mois en France.

01:23:38Notre politique est de leur éviter toute publicité.

01:23:41Mais j'ai tout fait, moi.

01:23:43M. Boulard, le racisme me répugne autant qu'à vous.

01:23:46Et j'ai pu vous assurer qu'en haut lieu, on a décidé de tout mettre en œuvre

01:23:49pour empêcher de se développer le climat de racisme larvé qui existe dans ces pays.

01:23:55Et vous savez, comme moi, que la moindre étincelle pourrait mettre le feu au poulain.

01:23:59Inculper des Français d'un net père de famille en vacances pour cette ratonnade.

01:24:05Et demain, vous avez des incidents anti-arabes à Toulon, à Marseille, à Nice.

01:24:09Partout.

01:24:11Si je comprends bien, cette nuit, il ne s'est rien passé.

01:24:14M. Boulard, entendons-nous bien.

01:24:17Une jeune fille a été assassinée aux abords d'un chantier

01:24:20dans des circonstances particulièrement atroces.

01:24:23Or, les ouvriers nord-africains travaillant sur ce chantier

01:24:26ont découvert bien avant la police qui était le coupable.

01:24:29Pourquoi ?

01:24:31Mais tout simplement parce qu'il s'agissait d'un des leurs.

01:24:34Ces hommes sont des montagnards de la région des Ores.

01:24:38Je veux dire, sont des gens fiers, intransigeants,

01:24:41qui règlent les affaires d'honneur entre eux.

01:24:44Ils ont donc jugé leur compatriote, ils l'ont condamné et ils l'ont exécuté.

01:24:49C'est tout.

01:24:52Nous avons préparé un projet d'ordonnance de non-lieu

01:24:55que je soumets à votre approbation

01:24:58pour être transmis au juge d'instruction.

01:25:04J'ai donné ma parole d'aller jusqu'au bout de cette enquête.

01:25:07Et j'irai jusqu'au bout.

01:25:11M. Boulard.

01:25:15Votre attitude est-elle bien raisonnable ?

01:25:19Je me suis laissé dire que votre nomination au grade de commissaire

01:25:22était imminente.

01:25:24Par ailleurs, n'oubliez pas que sous un régime

01:25:27moins libéral que le nôtre,

01:25:29on n'hésiterait pas à vous retirer

01:25:32immédiatement la direction de cette enquête.

01:25:35Alors, qu'en pensez-vous ?

01:25:39À titre personnel, je pense que c'est parfaitement dégueulasse.

01:25:43À titre officiel, je ne pense à rien.

01:25:47J'exécute.

01:26:01Ils sont tous là ?

01:26:02Oui, je les ai mis au cours élémentaire.

01:26:10Chez vous.

01:26:17M. Boulard,

01:26:19en tant que porte-parole du comité de sauvegarde du camping du Soleil,

01:26:23et en plein accord avec notre avocat, Maître Billancourt...

01:26:26Oui, Maître Billancourt. Continuez, je vous écoute.

01:26:29...que j'ai consulté personnellement par téléphone...

01:26:32Maître Choumacher, je sais parfaitement que vous avez tous participé

01:26:35à la ratonnade de cette nuit.

01:26:37Résultat, un mort et un blessé grave. Et vous y étiez tous.

01:26:40C'est vrai, M. Boulard.

01:26:42Je ne dis pas pour vous, mais pour vous.

01:26:44C'est vrai, M. Boulard.

01:26:46Je ne dis pas pour les autres, mais moi, j'y étais.

01:26:48J'y étais, pour le dire.

01:26:50C'est vrai.

01:26:52Si on n'avait pas été là-bas hier soir, elle ne serait pas morte, l'Arabe.

01:26:54Mais il dit n'importe quoi.

01:26:56Ne fatiguez pas.

01:26:58Je pourrais vous interroger, les uns après les autres.

01:27:01Et au bout d'une heure, vous seriez tous dénoncés mutuellement.

01:27:04Mutuellement.

01:27:09Officiellement, l'affaire de cette nuit n'est qu'un banal règlement de compte entre Arabes.

01:27:13C'est écrit là-dedans, en toutes lettres.

01:27:15Un des Arabes du chantier aurait tué la petite Brigitte Colin.

01:27:19Les autres se seraient fâchés.

01:27:22Puis, tous ces Arabes se seraient tués entre eux.

01:27:25Vous savez, ces gens ont une curieuse distraction.

01:27:27Ils s'ouvrent le ventre comme on joue à la balotte.

01:27:29Vous, par contre, vous êtes d'honnêtes Français.

01:27:32D'honnêtes citoyens qui n'avez rien à vous reprocher.

01:27:38Aucun chef d'un qu'une passion n'est revenu contre vous.

01:27:40Vous êtes libres, je ne vous tiens pas.

01:27:43Merci, M. Boulard.

01:27:45Ne me remerciez surtout pas. J'y suis vraiment pour rien.

01:27:48Et si un jour vous me rencontrez, changez de trottoir.

01:27:53Mon cher Léglise, je crois que bientôt vous pourrez m'appeler commissaire.

01:28:00Puis-je vous être utile, M. Georges ?

01:28:02Non, merci.

01:28:06Ça me rappellera de ces vacances.

01:28:08C'est de l'argent foutu par la fenêtre.

01:28:10Vous aussi vous aviez loué pour le mois ?

01:28:13Vous croyez qu'ils vont me rembourser ?

01:28:15Je m'attendrai.

01:28:20Une bonne chose de faite.

01:28:22Il n'y a plus qu'à dire au revoir à tout le monde et s'en aller.

01:28:41Tu ne veux pas un coup de main ?

01:28:42Non, j'ai mieux le faire seul.

01:28:44Ça ne vous gêne pas, M. Colin ?

01:28:46Oui, mais moi ça me gêne.

01:28:50Je vais prendre.

01:28:51Tu vas aller leur dire au revoir.

01:29:07Je vais retrouver Georges.

01:29:10Merci.

01:29:17M. Georges.

01:29:20À te croire.

01:29:31Où étais-tu ? On te cherchait partout.

01:29:33T'es prêt ? On s'en va.

01:29:35Tu réponds pas à ta mère ?

01:29:37T'es prêt à ranger tes affaires ?

01:29:40Oui.

01:29:42Pourquoi tu prends ta valise ?

01:29:44Je m'en vais.

01:29:45Nous aussi, tout le monde s'en va.

01:29:47Cette fois on part pas ensemble.

01:29:49Je ne rentre pas avec vous.

01:29:51Qu'est-ce que tu nous prépares ?

01:30:00Bonsoir, maman.

01:30:01Je te donnerai de mes nouvelles le plus souvent possible.

01:30:03Je t'en veux pas.

01:30:04Je sais que tu ne peux pas faire autrement.

01:30:06C'est pas vrai, tu vas rentrer avec nous.

01:30:08Non, maman.

01:30:10Je ne veux plus vivre avec vous.

01:30:12Mais où vas-tu ?

01:30:13M. Ligorelli m'a proposé une place dans sa voiture.

01:30:15Je pars avec lui.

01:30:17Qu'est-ce que ça veut dire ?

01:30:20Je vais arranger ça.

01:30:25Alors vous êtes content, espèce de salaud ?

01:30:28Non seulement vous nous dénoncez au fric,

01:30:29mais vous embarquez le compte dans vos conneries.

01:30:32Vous pourriez me répondre.

01:30:36Je n'ai dénoncé personne.

01:30:38À cause de lui, d'ailleurs.

01:30:39Si vous n'aviez pas été dans les coups, je l'aurais peut-être fait.

01:30:42Quant au reste, ça le regarde.

01:30:44C'est ses affaires, il a 19 ans, il est majeur.

01:30:53Faut pas vouloir ton père, Léon.

01:30:55Il est comme les autres, il a ses défauts, mais...

01:30:57Mais quoi ?

01:30:58Pour cette nuit, il faut essayer de le comprendre.

01:31:03Au revoir, maman.

01:31:05Léon !

01:31:10Il reviendra, faudra bien qu'il bouffe.

01:31:14Les Mooms, c'est pas comme de notre temps.

01:31:17Maintenant, ils ont besoin de leurs parents.

01:31:21T'en fais pas. Demain, on sera à Paris.

01:31:40Alors, c'est quoi ?

01:31:41Bicolin, Gérard.

01:31:42Hortensia 2.

01:31:55Non, ça, c'est cool, relax.

01:31:57Tout le monde se tutoie, y a pas de mauvais sens, rien du tout.

01:31:59Puis, en plus, je vais te dire, t'as deux doigts de la...

01:32:01T'as deux doigts de la mer.

01:32:02Alors, tu prends l'aller-retour.

01:32:03Tu prends l'aller-retour.

01:32:04Tu prends l'aller-retour.

01:32:05Tu prends l'aller-retour.

01:32:06Tu prends l'aller-retour.

01:32:07Tu prends l'aller-retour.

01:32:08Tu prends l'aller-retour.

01:32:09Tu prends l'aller-retour.

01:32:10Tu prends l'aller-retour.

01:32:11Tu prends l'aller-retour.

01:32:12Tu prends l'aller-retour.

01:32:13Tu prends l'aller-retour.

01:32:14Tu prends l'aller-retour.

01:32:15Tu prends l'aller-retour.

01:32:16Tu prends l'aller-retour.

01:32:17Tu prends l'aller-retour.

01:32:18Tu prends l'aller-retour.

01:32:19Tu prends l'aller-retour.

01:32:20Tu prends l'aller-retour.

01:32:21Tu prends l'aller-retour.

01:32:22Tu prends l'aller-retour.

01:32:23Tu prends l'aller-retour.

01:32:24Tu prends l'aller-retour.

01:32:25Tu prends l'aller-retour.

01:32:26Tu prends l'aller-retour.

01:32:28Revenez à chez nous.

01:32:30Faudra pas revenir, Monsieur Vasour.

01:32:33Faudra pas.

01:32:35Ni l'année prochaine,

01:32:37ni celle d'après.

01:32:38Ni celle d'après,

01:32:41ça veut mieux comme ça.

01:32:42ça veut mieux comme ça.

01:32:52Bon voyage.

01:32:57Oh, putain de vieux, lui.

01:33:00Oh, puis merde, quoi.

01:33:18Essaie, essaie sur cette victoire,

01:33:20dont l'héroïsme digne de l'antique

01:33:22aurait enchanté le baron Pierre de Coubertin...

01:33:25Si on avait Tartafion à l'Elysée,

01:33:27je serais un peu moins dans la merde.

01:33:29On se marrait sûrement mieux.

01:33:30Ben, dis-donc, on fait le Georges pendant les vacances,

01:33:32tu l'as vu en naturel, pas gros Léo ?

01:33:33Ben, vous aussi, Mme Genette ?

01:33:35Et quel effet il vous a fait ?

01:33:37C'est vrai qu'il est aussi sympathique qu'il a l'air à la télé ?

01:33:39Il est normal, quoi, il est pas au fier.

01:33:41Ah, ouais ?

01:33:42Il faut avouer qu'il est plutôt bel homme, quoi.

01:33:44Il est bien élevé.

01:33:45Vous savez qui m'a baisé là-bas ?

01:33:46Oh, c'est pas vrai.

01:33:47Tiens, vas-y, au revoir.

01:33:49Ah, ben, dis-donc.

01:33:50Au plaisir.

01:33:51Ils nous ont pris pendant l'intercamping.

01:33:53Ah, ouais ?

01:33:54Tiens, regardez, on est photographiés là, à côté de lui.

01:33:56Ah, ouais ?

01:33:57Ah, oui, ici, c'est les chou-machères,

01:33:58des amis à nous de Strasbourg.

01:34:02Et puis là, c'est...

01:34:03c'est la petite conne, hein ?

01:34:06Ah, ben, je me rappelle.

01:34:08C'est la fille qui a été violée par un Arabe et assassinée.

01:34:11Ah, il y a une histoire.

01:34:12Vous la connaissiez ?

01:34:13Ah, comment si on la connaissait,

01:34:14depuis qu'elle moute comme ça, hein, Georges ?

01:34:16Ah, laisse tomber.

01:34:17Il a...

01:34:19C'est pas Léon à côté, là ?

01:34:20C'est pas Léon à côté, là ?

01:34:21Ah, oui.

01:34:22Ah, oui, Léon.

01:34:23Dis-donc,

01:34:24il a un bigoté, le lascar, hein ?

01:34:26C'est vrai, Léon ?

01:34:27Qu'est-ce qu'il devient, Léon ?

01:34:28Vous l'avez pas ramené avec vous ?

01:34:29Tu peux pas parler d'autre chose ?

01:34:31C'est vrai, quoi, Georges a raison.

01:34:33C'est pas des bons souvenirs, hein ?

01:34:34Ah, ça, les Arabes, alors on peut dire

01:34:36qu'ils nous les ont gâchés nos vacances.

01:34:37Les Arabes...

01:34:40Les Arabes, on leur a montré ce qu'on savait faire, tiens.

01:34:43Au bout nul.

01:34:45Les fumiers,

01:34:46ils savaient qu'on avait compris que c'était eux.

01:34:48On leur a foutu une de ces branlées.

01:34:51Ils étaient combien ?

01:34:52Une quinzaine.

01:34:53Et vous, vous étiez combien ?

01:34:55On était trois, quatre, quoi.

01:34:56Il faut le faire.

01:34:57Il faut le faire.

01:34:58Tu les avais vus cavaler ?

01:35:00Chier dans leur froc, les bigots.

01:35:03On leur a foutu une volée.

01:35:04On leur a montré.

01:35:06C'était nous, les patrons.

01:35:08C'est vrai qu'en France, on est chez nous.

01:35:09Ah, là, tu parles, tiens.

01:35:19C'est pas le con, mon...

01:35:21C'est pas le con.

01:35:22Tu te rappelles, mon frère ?

01:35:25Mon frère.

01:35:48Sous-titrage ST' 501

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