• il y a 2 mois
Thomas Bourhis, secrétaire général CGT CHRU Brest-Carhaix, était en direct sur BFMTV pour parler de la prise en charge des patients aux urgences. 

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Transcription
00:00Oui, complètement. Alors je ne connais pas les détails de ces situations-là, mais nous, sur Brest, en tout cas, on sait très bien qu'il y a énormément de patients qui attendent très longtemps sur des brancards aux urgences.
00:09Et là, c'est incontestable. Il y a même une étude en 2022 qui montre l'hystère menée à la PHP qui dit clairement qu'il y a une augmentation de la mortalité pour des patients de plus de 75 ans qui attendent une nuit en brancard en attente d'hospitalisation.
00:22Donc c'est pour ça qu'à Brest, on a fait le recensement. On a recensé plus de 130 patients qui ont attendu plus de 20 heures sur un brancard aux urgences avant d'avoir une solution de sortie ou un lit d'hospitalisation.
00:32Et l'augmentation de la mortalité, elle est significative et qu'on n'est pas loin de 40% en plus.
00:37C'est quoi, en moyenne, le temps d'attente aux urgences ?
00:41Alors ça dépend. Il y a deux sortes d'attente. Il y a l'attente pour être pris en charge par rapport au flux de patients.
00:46Et maintenant, une des grosses problématiques, c'est l'attente après avoir été pris en charge pour avoir un lit d'hospitalisation, ce qu'on appelle le post-urgence.
00:53Et nous, on a des chiffres qui sont très, très inquiétants.
00:56On a 130 patients qui attendent plus de 20 heures, 34 patients, 43 patients, par contre, qui attendent plus de 24 heures sur un brancard dans des conditions qui ne sont pas acceptables.
01:06À Brest, on a un ancien garage ambulance qui sert en fait de salle d'attente allongée dans des conditions qu'ils ont vraiment inacceptables avec un manque de surveillance.

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