Selon Pierre-Yves Rougeyron, politologue, la menace d'engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron «est une menace qui intéresse avant tout la stratégie interne de monsieur Mélenchon».
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00:00C'est une menace qui intéresse avant tout la stratégie interne de M.Mélenchon et des siens.
00:05C'est de garder le leadership à gauche, de pousser, disons, c'est la fameuse stratégie dite, le terme n'est pas de moi, de bordélisation qui continue,
00:17là c'est une bordélisation institutionnelle, ils savent très bien qu'ils ne l'obtiendront jamais.
00:23Déjà, lisez l'article, vous-même, le Parlement constitué en cours, donc il faut le Sénat.
00:28Alors là, le Sénat est très pro-Macron, même s'il est dans la main des Républicains.
00:35Un, deux, il faut une partie substantielle de l'Assemblée nationale qu'ils n'ont pas.
00:42Trois, et ce n'est pas du tout être macroniste que de dire ça, bien au contraire, en tout cas en ce qui me concerne, je préfère être clair avec nos auditeurs,
00:51Emmanuel Macron ne viole pas la Constitution, il en viole peut-être l'esprit si vous voulez, en ne démissionnant pas,
00:56mais il ne viole aucun article, parce qu'il n'y a pas eu de gagnant, disons, il n'y a pas eu de gagnant évident de ces législatives en nombre.
01:06Emmanuel Macron joue là-dessus, et d'ailleurs la dernière rencontre qu'il propose, qu'est-ce que c'est ?
01:11C'est juste de reprendre la main et de gagner du temps.
01:13Il nommera qui il veut, je pense qu'il l'a déjà décidé, la seule chose c'est qu'il laisse la situation pourrir gentiment.
01:21– Il gagne du temps, il joue la montre.
01:23– Bien sûr, et elle est filaide.