Julien Dray, ancien député, s’exprime sur la position de la gauche suite à la nomination de Michel Barnier : «Finalement, le meilleur allié de monsieur Macron, c’est monsieur Mélenchon».
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00:00Je pense que si vous l'invitez et qu'elle vient, elle aura des propos sur Emmanuel Macron.
00:06Elle est en train de se baigner dans la Seine.
00:07Oui, enfin, elle a quand même réussi les JO, excusez-moi, vous pouvez vous foutre de sa gueule.
00:10Ah non, mais jamais, je me permettrais.
00:12Elle les a quand même très bien réussis.
00:13Je pense qu'elle est en train de faire tordre.
00:14Et donc, dans ces cas-là, il vaut mieux faire un monde honorable par rapport à d'autres qui nous annonçaient des catastrophes qui ne sont pas arrivées sur les JO.
00:19Sur les questions sécuritaires, c'est aussi Gérald Darmanin.
00:21D'accord, mais on ne va pas tout lui enlever.
00:23Peut-être qu'elle est à place Beauvau.
00:24La vérité, c'est aussi de constater qu'on a annoncé pique-pente sur ces JO, qu'elle les a quand même réussis, elle et d'autres.
00:30Bien sûr, vous avez entièrement raison.
00:33C'est une grande réussite, les Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:35Voilà, et c'est quand même plutôt bien pour le pays et pour la capitale.
00:39Vous avez entièrement raison.
00:40Voilà, ça, c'est la première chose.
00:41Deuxièmement, après ce qu'elle dit, moi, je signe des deux mains.
00:45Elle a raison.
00:46Oui, c'est vrai.
00:47Je pense que, mais je l'ai dit ici, je pense qu'il fallait faire un compromis.
00:51Et dans ce compromis, on ne pouvait pas faire ce que demandait Mélenchon, c'est-à-dire mon programme, tout programme, rien que mon programme.
00:58Et que parce que c'est une vieille phrase de Karl Marx qui dit un pas en avant vaut mieux que mille programmes.
01:04Le marxisme revient, mais il y a quand même aussi un pas en avant.
01:09Vaut mieux que mille programmes, ça veut dire qu'il va aller mieux préserver.
01:13Moi, vous savez, quand on fait de la politique, il y a deux solutions.
01:16Soit on en fait pour faire carrière et pour briller, pour faire des manifs, pour bandir des drapeaux rouges et se faire plaisir.
01:22Soit on l'a fait pour être utile pour ceux qu'on veut représenter et utile.
01:27Ça voulait dire que quand on peut prendre un peu, on le prend parce que ça sert.
01:32Voilà. Or, là, on est passé de 100% à 0%.
01:36Donc, pour moi, je pense que c'est vraiment une faute majeure qui a été commise.
01:41Mais par qui ?
01:42Julien Doré.
01:43Mais par Mélenchon et ses copains.
01:44Ah, c'est seulement Jean-Luc Mélenchon.
01:45Non, attendez. Si vous voulez que je vous dise que la direction du Parti socialiste, elle a fait n'importe quoi et qu'elle s'est liée.
01:51Mais ça, on le sait depuis le début.
01:52J'ai ici dit qu'ils faisaient n'importe quoi, etc.
01:55Qu'ils ont raté après l'élection européenne la possibilité d'exister, de suivre l'échappée qu'ils avaient créée, etc.
02:01Et tout. Il n'y a aucun problème.
02:03Mais si vous voulez, je me permets de faire cette remarque et j'arrêterai là.
02:07Finalement, le meilleur allié de M.
02:09Macron, c'est M.
02:10Mélenchon.
02:11Parce que M.
02:12Mélenchon, il ne voulait surtout pas qu'il y ait un gouvernement de gauche.
02:15Parce que lui, ce qu'il veut, c'est le chaos, donc il veut les manifs.
02:18Qu'est-ce que veut M.
02:19Macron ? C'est ça, il veut pousser à l'affrontement.
02:22Parce qu'il pense qu'il va gagner cet affrontement.
02:25Parce qu'il pense que la rue ne pourra pas l'emporter.
02:28C'est ça qu'il joue.
02:29Et en ce sens-là, c'est extrêmement dangereux.
02:31Vous avez cette sensation, Éric Rotten ?