Avec le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid, la Ligue 1 perd sa plus grande star. Cette perte met-elle le championnat de France en danger, aussi bien sportivement qu'économiquement ?
Présenté par Alexandre Priam, avec Philippe David, journaliste Sud Radio, et Vincent Chaudel, président co-fondateur de l'Observatoire du Sport Business.
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00:00Vous êtes sur Sud Radio et vous allez parler de la Ligue 1 avec nous sur notre antenne.
00:04La Ligue 1, plus de Mbappé, une diffusion encore nouvelle, pas d'innovation.
00:07La Ligue 1 est-elle encore, est-elle de nouveau en danger ?
00:10Trois angles que nous allons exploiter dans quelques instants.
00:14L'angle économique avec Vincent Chaudel, fondateur de l'Observatoire du Sport Business,
00:18et Philippe David, journaliste Sud Radio.
00:20On évoquera aussi nos différences avec nos deux invités.
00:23Et puis, parce que la Ligue 1 est un championnat particulier,
00:26et puis enfin, on se concentrera sur l'angle sportif avec Philippe David.
00:30Bonsoir Philippe, comment ça va ?
00:32Salut Alex, salut toute l'équipe, ça va très bien.
00:35Content de faire un peu de radio avec vous pendant les vacances,
00:37surtout pour parler de Ligue 1.
00:39Eh oui, montre-moi ce t-shirt-là.
00:41Très sympa ce t-shirt des Barbarians, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
00:44C'est rugby, c'est un cadeau de ma chérie.
00:46Tu vois, flair, courage, spirit, passion, c'est tout Sud Radio.
00:49Ah ouais, exact.
00:51Eh bien voilà, ceci va devenir un avant-pub pour toute la saison qui arrive.
00:56Si on peut le garder vraiment, en vrai je descends en rigolant,
00:59mais si vraiment, tu peux le mettre de côté.
01:01Il n'y a pas de problème.
01:02On le passera en avant-pub rugby plusieurs fois cette saison, je le promets.
01:06Je le promets.
01:08Vincent Chich, alors sans problème.
01:10Vincent Chaudel, bonsoir, comment ça va Vincent ?
01:13Bonsoir, je n'ai pas osé me mettre en vidéo, je suis à l'hippodrome de Domile.
01:17Très bien pour moi.
01:20Ah bah oui, on a déjà évoqué un petit peu, d'ailleurs,
01:23dans la matinale ce matin avec Laurence Garcia,
01:26les soucis autour de la Ligue 1.
01:27On va prendre un peu plus de temps aujourd'hui pour l'évoquer avec toi,
01:30fondateur de l'Observatoire du Sport Business.
01:33C'est très intéressant, tu es toujours un grand fidèle de Sud Radio
01:37et on t'en remercie.
01:38Et puis vous, il faut en parler aussi avec vous au 0826 300 300.
01:42Alors, ma question initiale, évidemment, là aussi un petit peu provocatrice.
01:47Plus de Mbappé, une diffusion encore nouvelle, pas d'innovation.
01:51La Ligue 1 est-elle en danger ?
01:52C'est vrai qu'en l'espace de trois ans, Lionel Messi, Neymar et Mbappé
01:56ont quitté le Championnat de France.
01:58Sans oublier qu'il y a d'autres, mais même fils de paille Alexis Sanchez,
02:02Jérémie Doku à d'autres mesures, bien évidemment.
02:06La Ligue 1 a-t-elle perdu de l'attractivité sur ces dernières années ?
02:09Et j'ai presque envie de dire, depuis l'arrivée de Médiapro,
02:14avec évidemment le flop que ça a été ces derniers mois,
02:17cet appel d'offres qui a été une sorte de chimère absolue
02:20où on était dans l'incertitude des mois durant.
02:24Et aujourd'hui, dans cette première journée de Ligue 1,
02:27quels constats on peut faire, Vincent Chaudel ?
02:29Est-ce que la Ligue 1 est en danger économiquement ?
02:33Alors, il y a un vrai sujet d'un point de vue économique.
02:35Maintenant, les départs qui ont été énoncés et grainés,
02:39c'est un vrai problème sur l'attractivité internationale du football français.
02:44C'est ça le problème, c'est-à-dire que jusqu'ici,
02:47on était le plus grand championnat à avoir des droits internationaux les plus faibles,
02:5285 millions d'euros.
02:54Et on n'a pas réussi réellement à capitaliser sur la présence de ces stars mondiales
02:59pour développer notre valeur.
03:00Ça, c'est le gros problème.
03:01Maintenant, le départ de Mbappé, puisque c'était partie des questions,
03:06sur le championnat domestique, ça ne change pas grand-chose.
03:09Pourquoi ça ne change pas grand-chose ?
03:10Parce que la valeur de l'effectif du PSG aujourd'hui est de 950 millions d'euros.
03:15L'année dernière, c'était d'un milliard 50 millions d'euros.
03:19Donc, il y a une centaine de millions d'euros.
03:21Ce n'est pas dramatique.
03:22Les concurrents du PSG en tant que champions ont une valeur d'effectif autour du milliard.
03:26Donc, ça ne change pas grand-chose là-dessus.
03:28En revanche, les concurrents du PSG vont avoir moins d'argent pour se renforcer.
03:35En gros, l'écart de droits télé qui arrive va faire chuter d'une dizaine de millions d'euros
03:41la dotation à chaque club.
03:43Quand vous êtes le PSG, moins dix millions d'euros, ce n'est pas très gênant.
03:46Quand vous êtes Auxerre, Angers, pour ne citer qu'eux, mais tous les autres finalement,
03:53quand vous avez un budget à 40-50 millions d'euros,
03:56moins dix millions d'euros, ça vous fait très mal.
03:58C'est ça le sujet, c'est qu'on risque d'avoir un championnat de France
04:02encore plus polarisé qu'avant.
04:04Il suffit de regarder, ce n'est bien évidemment que la première journée,
04:08mais Brest qualifie en Ligue des champions,
04:11qui reçoit hier Sey qui ne fait pas de Coupe d'Europe, 5-1 à domicile.
04:17Ça doit nous interpeller quelque part.
04:21C'est vrai que cette chute des budgets est assez dingue.
04:24Un exemple que nous donne le Journal de l'équipe,
04:27il y a quelques jours, un article dans lequel tu as participé Vincent,
04:30c'est le club d'Angers qui disposait lors de sa dernière saison en Ligue 1
04:35d'un budget autour de 45 millions d'euros.
04:37Là, pour son retour en Ligue 1, on est autour de 25 millions d'euros.
04:40C'est une chute vertigineuse.
04:43Philippe David, toi qui es consommateur de football
04:46et à très grande échelle et depuis très longtemps,
04:50c'est vrai qu'on parle de départ de stars.
04:52On parle aussi de la difficulté pour l'amoureux de foot de regarder.
04:57En fait, tout simplement, les Ligue 1 chaque année,
04:59ça devient plus difficile parce qu'il y a plusieurs diffuseurs,
05:01parce qu'il y a des nouveaux diffuseurs, parce que le prix aussi change.
05:06Philippe David, c'est quand même difficile.
05:08Est-ce que la Ligue 1 est en danger, selon toi, économiquement ?
05:10Pour moi, elle est clairement en danger économiquement.
05:12Je vais prendre un chiffre.
05:14Montpellier, je ne suis pas très loin de Montpellier au moment où on se parle.
05:17L'an dernier, j'ai lu ça dans Medi Libre,
05:21l'an dernier, Montpellier a touché, c'est Nicolas, le président qui le dit,
05:2519,5 millions de droits télé.
05:28Il devrait s'en tirer cette année à 7 millions
05:31en espérant atteindre au maximum 10.
05:35Ça fait quand même un écart énorme.
05:36C'est une division quasiment par trois.
05:38Entre 19,5 et 7 millions, on est d'accord qu'on est sur une division par trois.
05:42Mais je crois que le péché originel, c'était l'affaire Médiapro,
05:46que moi, j'ai appelé Médias escrocs, si tu permets.
05:49Pourquoi ? Parce que quand on te promet...
05:51Tu avais quelqu'un qui finançait la Ligue 1 depuis des années,
05:55qui s'appelait Canal+.
05:56On est d'accord là-dessus.
05:59Que tu lui dis, va te faire voir.
06:00Maintenant, on a quelqu'un qui nous promet un milliard,
06:03un milliard qu'on n'a jamais vu.
06:05Maintenant, il faut être prêt à en assumer les conséquences.
06:08Parce que pour croire que quelqu'un qui n'a pas un centime
06:11puisse te donner un milliard, je ne sais pas.
06:13Mais il faut être un peu inconscient quand même.
06:16Franchement.
06:17Ah oui, et pourtant, là, on paye encore les vagues de ce choix-là ?
06:22Bien sûr, on paye cette erreur et on risque de la payer encore longtemps.
06:26Rappelle-toi, c'était Amazon Prime qui a diffusé,
06:30évidemment avec des droits beaucoup plus bas.
06:32Là, maintenant, c'est DAZN, 400 millions plus 100 millions de billes.
06:37Je rappelle quand même qu'il y a quelques semaines,
06:39ils rêvaient encore d'un milliard, les dirigeants du foot français,
06:42et qu'on est à peine à la moitié.
06:43Mais si la Ligue 1, et on va parler du niveau sportif dans quelques instants,
06:47parce que je sais que Vincent et comme toi et comme tout le monde ici
06:50connaît très bien le niveau de la Ligue 1.
06:52Si la Ligue 1 vaut un milliard,
06:53une émission avec Alexandre Priam ou Philippe David,
06:56ça vaut 500 000 euros.
06:57Au bas mot, il faut être sérieux.
06:59Mais aujourd'hui, regarde la Ligue 1 avec le départ de Mbappé,
07:03tu n'as plus une star, plus une star.
07:06Qu'est-ce que tu vas inciter des gens à acheter la Ligue 1 ?
07:09Je te prends un exemple, j'ai passé quatre jours en Espagne, d'accord ?
07:12Il y avait tous les peuples qui passaient évidemment la Ligue 1,
07:15mais évidemment la première Ligue qui a recommencé.
07:18Je n'ai pas vu un bar dans une station balnéaire
07:20qui passait les matchs de Ligue 1, pas un.
07:23Pourquoi ? Parce que la Ligue 1, ça ne fait rêver personne.
07:27Et puis, il y a beaucoup de pays où elle n'est plus diffusée en fait,
07:30tout simplement aussi.
07:31Pour parler des joueurs qui ont disparu de la Ligue 1,
07:36j'ai lancé une petite question sur mon Twitter personnel.
07:39Je vous donnerai tout à l'heure les réponses
07:41quand on abordera le volet sportif,
07:43parce que j'avais posé la question,
07:44quel est le joueur tête d'affiche de la Ligue 1
07:47après le départ de Kylian Mbappé ?
07:49Et c'est peu de dire que ça a été très difficile
07:52pour beaucoup de gens de trouver des réponses,
07:53mais on en parlera plus tard.
07:54Vincent Chaudel.
07:56Concernant le choix d'Eau d'Azone,
07:58c'est vrai que la Ligue s'est mise,
08:00le process d'attribution des droits a été,
08:03moi j'estime, ridicule, voire dangereux.
08:07Quand on travaille dans le business,
08:09je mets des guillemets parce que voilà,
08:10dans le business du foot et du sport
08:13et qu'on sait manier tous ces chiffres-là,
08:16quel qualificatif tu donnes au travail de la Ligue
08:20sur l'attribution des droits ?
08:23Ah oui, déjà je souscris à ce que vient de dire Philippe,
08:26mais j'ajouterais deux choses quand même,
08:28enfin deux sujets.
08:29Il y a le sujet des erreurs de la Ligue
08:32et puis il y a le sujet du supporterisme en France,
08:35qu'il ne faudra pas écarter
08:36et on reviendra probablement dessus dans quelques instants.
08:40Les erreurs de la Ligue, elles remontent à loin.
08:42Je dirais peut-être même que si on veut être un peu taquin,
08:44la première erreur, l'erreur originelle,
08:47je pense qu'elle vient de Canal+.
08:49Il y a maintenant une quinzaine d'années
08:50quand Canal+, a racheté des droits très importants
08:56et a tué TPS
08:57et il se retrouvait en situation de quasi-monopole
09:00et pour la Ligue de football en France,
09:02il fallait continuer à développer les droits,
09:04ce que les Anglais ont réussi à faire à Biscaybie.
09:06Biscaybie a chaque fois continué à payer plus cher
09:09mais a eu toujours quelque chose,
09:10un produit qui avait une plus grande valeur
09:12et gagnait toujours plus en abonnements.
09:14Donc, ils étaient dans un cercle vertueux.
09:17Là, ce qui est clair, c'est qu'on est rentré dans un cercle vicieux.
09:20Alors, d'abord, la Ligue a commencé à compléter
09:23les droits de Canal+, par d'autres acteurs,
09:25Orange, puis League Sport,
09:27mais c'était des acteurs en complément.
09:29Là, avec Mediapro, l'erreur stratégique qui a été faite,
09:32c'est qu'ils n'ont pas pris Mediapro en complément,
09:34mais en prime, en principal,
09:36et un acteur qui mettait un milliard,
09:39plus d'un milliard, enfin 800 millions,
09:41et fabriquer des droits à 1,1 milliard
09:44pour, en partant de zéro abonné,
09:48c'était trop compliqué
09:49et ça a été le fiasco qu'on a connu.
09:51Et depuis le fiasco, il y a eu erreur sur erreur.
09:54D'abord, le milliard,
09:56c'est ce que le football français avait besoin.
09:59Le milliard, c'est ce que le marché français peut supporter,
10:02mais il ne peut pas le supporter sans Canal+.
10:04Et la Ligue, par son président,
10:08n'a eu de cesse, finalement, de rentrer dans un bras de fer avec Canal,
10:12et on voit bien que la solution d'Azone,
10:15comme la solution Bile,
10:16elles ne peuvent exister qu'en passant par la distribution de Canal, par exemple.
10:20Pas uniquement, mais ça passe en partie par ça.
10:23Donc c'est des erreurs pratiques.
10:25Sur l'appel d'offres, bien sûr,
10:27sur l'appel d'offres, la façon dont ça a été conduit,
10:30surtout dans les relations avec les diffuseurs,
10:32d'une façon générale.
10:34Maintenant, je reviens sur mon deuxième point.
10:35D'Azone achète les droits de la série A,
10:38700 millions d'euros.
10:40Là où ils achètent 400 millions d'euros,
10:42entre parenthèses,
10:43ils voulaient acheter 500 millions d'euros en décembre,
10:46la Ligue a refusé,
10:47elle a attendu juillet pour avoir 400.
10:49C'est une autre erreur.
10:50Mais bon,
10:51D'Azone achète 700 en Italie,
10:53là où ils achètent 400 en France.
10:55L'Italie, c'est 58 millions de consommateurs,
10:56nous on est à 68.
10:58On peut considérer qu'on a à peu près le même pouvoir d'achat
11:00dans la population française qu'en Italie.
11:02Donc ce n'est pas une histoire de pouvoir d'achat.
11:04Mais, si on fait une étude en Italie,
11:07on l'a partagé sur l'Observatoire du sport de business le mois dernier,
11:11il y a 34 millions d'Italiens qui se disent
11:13vouloir suivre le championnat domestique.
11:15Nous, Français, je pense qu'on n'est pas appelés de supporters.
11:19Alors, on a vu les Jeux Olympiques,
11:20les gens étaient là, très bien.
11:21Mais, est-ce qu'ils sont réellement là dans les stades ?
11:24Je prends un exemple.
11:26La Coupe du Monde de football féminin,
11:29on a eu jusqu'à 14 millions de téléspectateurs
11:31pour France-États-Unis, génial.
11:33Beaucoup dans les stades, très bien.
11:35La moyenne de spectateurs dans les stades
11:37pour le football féminin cette année, la saison passée,
11:40c'est moins de 1000 spectateurs.
11:42Donc, on a un sujet de supporters ici.
11:45Et j'ai un autre élément,
11:47c'est que quand on parle des prix qui sont très élevés,
11:49et je comprends qu'on puisse le dire,
11:52ils sont plus élevés en Allemagne,
11:55ou en Angleterre, ou dans d'autres pays.
11:57Donc, le vrai sujet aussi,
11:59c'est de savoir quelle est la valeur...
12:01Plus chère que 39 ou 29 euros par mois ?
12:04Si vous allez sur l'Observatoire,
12:06j'ai parlé de ça ce matin,
12:09467 euros en Allemagne
12:13pour suivre le championnat allemand,
12:15l'année dernière, la saison dernière,
12:18pour Sky plus Dazone.
12:20Bon, si vous faites 30 euros fois 12,
12:24vous êtes en dessous.
12:27Mais le supporter allemand,
12:29est-ce que le supporter français a envie de payer ça ?
12:32Visiblement, aujourd'hui, non.
12:33Mais si on continue,
12:35et ça, c'est la responsabilité de l'écosystème,
12:39si on continue à faire la promotion de l'IPTG,
12:41ça veut dire que l'offre Dazone va tomber.
12:44C'est-à-dire qu'ils ne seront pas capables de payer 400 durablement.
12:47OK, mais quel va être le diffuseur
12:49qui sera capable de mettre 400, 500 ou 600 après ?
12:52Donc, il faut qu'on soit tous
12:55dans une approche plus positive par rapport à ça.
12:58Et ma position, c'est de dire qu'effectivement,
13:00c'est cher pour le supporter, le fan de base,
13:03mais c'est aussi le reflet de l'économie du diffuseur.
13:06Et par contre, s'il y a des offres à faire,
13:08des offres jumelées, c'est ce qui se passe en Italie.
13:10Dazone et Sky travaillent en Italie avec les clubs
13:13pour faire une offre, ce qu'on appelle un bundle,
13:15une offre jumelée,
13:16entre tu payes un certain montant,
13:18ça te permet d'aller au stade deux fois par mois
13:21parce que tu es supporter de ton club
13:22qui reçoit deux fois par mois à domicile,
13:24et les deux autres fois, tu regardes à la télé.
13:28Non, mais il y a des choses à faire.
13:30Philippe David, quand on écoute tout ça,
13:33qu'est-ce qui t'interpelle, toi ?
13:34Alors, supporterisme,
13:36chose très intéressante dite par Vincent.
13:38Mais la différence avec les autres grands championnats
13:41et la Ligue 1,
13:42c'est que les autres championnats ont des grands clubs,
13:47ce que n'a pas la France.
13:48Regarde l'Italie, Vincent parlait de la Serie A.
13:51Il y a quand même en Italie
13:53trois clubs qui ont gagné la Coupe d'Europe
13:56des clubs champions ou la Ligue des champions,
13:58et plusieurs fois.
13:59Il y a le Milan AC, il y a l'Inter et il y a la Juve.
14:02Tu vas en Allemagne, il y a trois clubs
14:04qui ont gagné la Coupe ou la Ligue des champions.
14:06Il y a le Bayern Munich, il y a le Borussia Dortmund,
14:09un petit pays comme les Pays-Bas,
14:11un petit pays comme les Pays-Bas,
14:1315 millions d'habitants les Pays-Bas.
14:15Il y a trois clubs qui ont gagné la Ligue des champions
14:17ou la Coupe d'Europe des clubs champions,
14:19l'Ajax, le Feyenoord et le PSV Eindhoven.
14:21Un petit pays comme le Portugal, ce n'est pas méprisant,
14:24il y a deux clubs qui ont gagné la Ligue des champions
14:26ou la Coupe des champions,
14:27il y a Benfica et il y a Porto.
14:29En France, depuis 1956,
14:32ça fait 70 ans, bientôt, à deux ans près,
14:34on n'a été capable de gagner que deux Coupes d'Europe.
14:38Ça prouve que le football français de club est nul.
14:41Désolé, je parle cash,
14:43mais celui de radio, parlons vrai,
14:44c'est écrit dans les studios,
14:46le foot français de club est nul.
14:48Et qu'est-ce qui sauve le foot français ?
14:50C'est qu'on a, à intervalles réguliers,
14:52une équipe nationale qui gagne beaucoup,
14:55tout ou qui fait rêver.
14:57Il y a eu la génération Platini de 1978 à 1986,
15:02il y a eu évidemment la génération Zidane, Deschamps, etc.
15:06De 1996 à 2006, je l'inclus dedans,
15:09même si en 2006, il n'y avait plus Deschamps,
15:11il n'y avait plus Desailly,
15:13il n'y avait plus Lissarasou, peu importe.
15:15Et ensuite, la génération Griezmann, Mbappé, etc.
15:18Mais le foot français au niveau européen n'existe pas.
15:21Il n'y a que deux clubs qui existent un petit peu
15:23parce qu'ils ont gagné une Coupe d'Europe.
15:25Je suis allé beaucoup de fois dans ma vie à l'étranger.
15:27Les deux seuls maillots que tu vois,
15:29c'est l'OM éventuellement et le PSG,
15:32et beaucoup plus sûrement depuis qu'ils avaient des stars qu'à Thierry,
15:35depuis l'époque qu'à Thierry.
15:37Mais c'est sûr qu'acheter un maillot floqué Mbappé,
15:40Mbassi ou Neymar ou Messi,
15:42ça fait rêver de Santiago du Chili à Hong Kong
15:46et de Helsinki à Johannesburg.
15:48Maintenant, va voir qui va vendre des maillots avec le Paris Saint-Germain.
15:52Désolé, au risque de paraître peut-être un peu cash,
15:55je pense que Colomboigny, c'est un peu moins vendeur.
15:57Il y a quand même pas mal de sujets d'inquiétude.
16:01Vincent Chaudel, t'as un petit pari.
16:03Je sais que ce n'est pas ton style de faire des paris,
16:05t'es là pour manier les chiffres.
16:07Mais Dazone, ça tient un an, deux ans ou plus ?
16:11Moi, je veux croire que ça tiendra plus,
16:14c'est l'intérêt du football français.
16:16Parce que si ça tient, ça veut dire qu'ils rentrent dans leur argent
16:19et que le coup d'après, ils peuvent proposer 400 ou 500
16:22et surtout que d'autres acteurs vont pouvoir se réintéresser au football français.
16:26Mais dans ce que vient de dire Philippe, là aussi je souscris,
16:30le Rémois que je suis, je voudrais quand même préciser
16:32que le Stade de Reims a fait deux finales de Ligue des Champions.
16:3456 et 59 !
16:36Et le Stade de Reims a rappelé hier, dans son attitude auprès des Lillois,
16:41à quel point c'est un immense club du football français, je tiens à le signaler.
16:45Avec la blessure d'André P. Gomes.
16:48Oui, je crois qu'il va mieux, c'est ça.
16:51Oui, il va mieux.
16:52En tout cas, magnifique image de la part du Stade de Reims.
16:58Et donc, juste pour rappeler dans ce que dit Philippe,
17:02dans les grands championnats, vous avez toujours 1, 2, 3 clubs
17:06qui ont 20 ou 30 titres de champions domestiques.
17:11Nous, le PSG, on en a 12 je crois.
17:13Le fait est, et c'est le plus grand,
17:16le fait est, c'est qu'à chaque fois qu'on a eu des champions,
17:18ils ont toujours eu des problèmes des dépôts de bilan.
17:20Le Stade de Reims a déposé le bilan.
17:22Les Girondins de Bordeaux ont été relégués.
17:24Saint-Etienne a déposé.
17:26Donc, on a quasiment des grands clubs par décennie,
17:30mais à chaque fois qu'ils tombent,
17:32Marseille, Marseille,
17:34et on connaît les problèmes qu'ils ont eus, effectivement.
17:36Donc, en fait, on a un vrai problème de continuité dans nos grands clubs.
17:40Et en fait, là, on voit ce qui se passe à Bordeaux.
17:43C'est triste pour Bordeaux,
17:45mais c'est triste aussi pour le football français.
17:47Et en fait, on a quand même une difficulté
17:50à avoir un attachement régulier et important
17:55avec nos clubs.
17:56Et ça joue aussi sur les affluences.
18:01On remplit nos stades à 70 %,
18:03là où les Allemands sont remplis à 90 %,
18:07en Angleterre aussi.
18:08Quand vous êtes un joueur talentueux,
18:11vous voulez bien évidemment gagner très bien votre vie.
18:14On le comprend, mais vous voulez aussi avoir des émotions
18:16et venir dans des stades,
18:18dans des beaux stades avec des belles ambiances.
18:21Ce n'est pas toujours ce qu'on arrive à vendre en France.
18:24Et ça, c'est un vrai problème.
18:25On va parler des spécificités de la Ligue 1.
18:27Justement, qu'est-ce qui fait que la Ligue 1
18:28est un championnat différent ?
18:30On va en parler dans quelques instants,
18:31tout en n'oubliant pas non plus le sujet économique.
18:33On se retrouve tout de suite.
18:38Vous êtes sur Sud Radio et on parle de la Ligue 1,
18:41de nos inquiétudes, de nos incertitudes
18:43autour de ce championnat de France de première division de football.
18:46On est avec Vincent Chaudel,
18:47fondateur de l'Observateur du Sport Business.
18:50On est avec Philippe David, journaliste au Sud Radio,
18:52avec Clément Combes, avec Marie à la réalisation
18:54et avec vous au 0826 300 300.
18:56On vient d'évoquer un angle pur économie et diffuseur
19:01avant d'attaquer les spécificités de la Ligue 1.
19:03Ça n'en est presque qu'une spécificité de la Ligue 1.
19:06On a un président de la Ligue de football professionnel
19:09qui a pris des décisions quand même surprenantes.
19:12C'est le mot que j'ai choisi,
19:13mais tout en me mesurant un petit peu quand même ces derniers mois,
19:16ces dernières années, en faisant rentrer par exemple le CVC,
19:18un fonds d'investissement au capital de la Ligue 1,
19:22je crois sur un contrat à vie,
19:24et lui tout en s'injectant un bonus de 2 ou 3 millions d'euros,
19:29ce qui lui a d'ailleurs valu d'être auditionné par les parlementaires.
19:33Et puis, tout le travail autour de l'attribution des droits
19:36qui a été, je pense, unanimement cellué
19:38comme étant une belle saucisse.
19:41Philippe David, Vincent Labrune,
19:46c'est quand même, pour moi, il est une spécificité de la Ligue 1.
19:49C'est-à-dire qu'il fait de la Ligue de football professionnel française
19:54un élément surprenant et à part.
19:56Mais tu as cité des choses qui sont quand même, pour le moins, un peu bizarres.
20:01J'allais dire même un peu douteuses.
20:02Je pense qu'on sera tous d'accord là-dessus.
20:05Mais une des pires choses qui existent, c'est le déni de réalité.
20:12Le déni de réalité, ça consiste à ne pas voir les réalités telles qu'elles sont.
20:16Je reviens aux milliards de la Ligue 1.
20:19Qui peut croire que la Ligue 1 puisse valoir un milliard ?
20:22J'ai regardé, la première Ligue, c'est 4 milliards.
20:25Mais la première Ligue, c'est une constellation de stars.
20:28C'est des matchs magnifiques, des stades, alors toujours pleins.
20:32Même le dernier, il a un stade plein de toute façon,
20:34même s'il fait 40 ou 50 000 places.
20:37La Ligue 1, c'est 2 milliards.
20:38Alors avec quand même un championnat coupé en deux,
20:41le Barça, le Real, qui sont champions 90% du temps.
20:45Une fois de temps en temps, il y a l'Atlético, il y a Valence, il y a l'Atlétique, Bilbao.
20:49Et puis, il peut y avoir parfois de très bonnes surprises,
20:52comme Gérôme, la saison dernière,
20:54qui a quand même fait un super parcours en Ligue 1 en étant promu de Ligue 2.
20:58La Bundesliga, c'est 1,25 milliard et la Serie A, c'est 1,1 milliard.
21:03Mais c'est pour revenir, je fais le mix avec ce que disait Vincent juste avant.
21:08Mais tu regardes un match de Bundesliga,
21:12qui est finalement la moins médiatique des quatre autres,
21:15parce que Hambourg a été oublié.
21:18Ils ont gagné une fois la Coupe des champions, c'était en 83,
21:20en battant la Juive de Platini d'ailleurs.
21:23Il y a deux clubs phares qui sont le Bayern et Dortmund.
21:26Un club comme Schalke est descendu en Ligue 2,
21:28alors que c'est quand même un club qui a gagné la Ligue Europa,
21:31ce qui est quand même pas mal, la Coupe de l'UEFA de mémoire même.
21:34C'était encore la Coupe de l'UEFA.
21:35Ils avaient battu l'Inter Milan au tir au but avec le match retour à Milan.
21:39À l'époque, Djorkaeff jouait encore à l'Inter.
21:41Mais regardez, je parlais de la Ligue des champions.
21:43Combien de clubs français ont gagné la Coupe de l'UEFA ou la Ligue Europa ?
21:49C'est la tête à totaux, 0-0.
21:52Et quand tu vois les matchs de Bundesliga,
21:55il y a deux choses sur lesquelles je voudrais revenir.
21:57Tu vois le huitième contre le quatorzième de Bundesliga,
22:01ça se met minable, ça court dans tous les sens, ça tire de loin,
22:06ça tente des choses, c'est plaisant à regarder.
22:08C'est sûr que techniquement, ce n'est pas le Brésil de Pelé,
22:11ce n'est pas la France de Platini,
22:13mais il y a du jeu, il y a de l'enjeu, il y a de l'engagement.
22:17Le nombre de matchs de Ligue 1 qui sont des purges,
22:20mais il y en a certains, tu les regardes.
22:22Alors c'est bien quand ils sont au début d'après-midi,
22:24tu veux commencer ta sieste, il y en a certains, tu mets le match de Ligue 1,
22:27tu n'as pas besoin de mettre une musique douce pour t'endormir,
22:31tu t'endors en regardant au bout d'un quart d'heure, ça marche bien.
22:33Le spectacle, c'est un spectacle le football.
22:38Comme le rugby, comme tous les sports.
22:39Il faut attirer les gens, il faut attirer le spectateur.
22:43Quand tu vois le dernier de Bundesliga, quand il va jouer à Munich,
22:47il sait qu'il peut en prendre 6 ou 7 ou 8,
22:49mais il ne joue pas à 10 derrière.
22:51Combien de fois tu vois des équipes qui vont au Parc des Princes
22:54et qui sont à 10 derrière ?
22:56Combien de fois ?
22:57Ça, ça n'existe pas dans d'autres championnats.
22:59Et on y revient aussi, dernière chose, pourquoi c'est spectaculaire ?
23:02Parce qu'il y a un peu de suspense.
23:04City n'est pas toujours champion en Angleterre.
23:07En Allemagne, c'est vrai, c'est souvent Bayern, Bayern, Bayern ou Dortmund, par exemple.
23:12Mais en France, le PSG...
23:13Il y a beaucoup les Vercouzen, c'était super rafraîchissant la saison dernière.
23:16Voilà, les Vercouzen, ça a été rafraîchissant.
23:19Mais depuis que le PSG a été racheté par les Tchataris,
23:22en 2011, ça fait quand même près de 15 ans, ça fait 13 ans,
23:26il n'y a eu que Montpellier, Monaco et un troisième, Lille, qui ont été champions.
23:31Voilà, Lille qui ont été champions.
23:32Il n'y a eu personne d'autre.
23:33Et quand le PSG est, à la fin des matchs allés, à 20 points d'avance ou pas loin sur le deuxième,
23:39on sait qu'au moment de la trêve des confiseurs,
23:42que l'affaire est pliée et que ça se jouera après.
23:44Mais il faut qu'il y ait du suspense, il faut qu'il y ait du spectacle.
23:48Et le drame de la Ligue 1, c'est que le spectacle est de piètre qualité.
23:53Je voulais revenir sur l'arrivée de CVC au capital de la Ligue 1, Vincent Chaudel,
23:58parce que quelle était l'idée de base de faire venir un fonds d'investissement ?
24:02On sait qu'il y a de très très très gros moyens.
24:06C'était quoi ? C'était pour rattraper les quatre autres championnats,
24:08de faire basculer la Ligue 1 dans une autre catégorie de championnats ?
24:12C'était quoi l'idée de base ?
24:13Et est-ce que ça peut être préjudiciable pour la suite, Vincent Chaudel ?
24:18En fait, l'idée de base, c'est de dire que vous avez besoin de vous développer,
24:24et vous développer notamment à l'international.
24:26Et pour ça, ça demande des investissements.
24:29Juste pour aider, on avait 85 millions d'euros de droits télés à l'international, France,
24:35sachant qu'on a eu un empire colonial, donc la francophonie dans le monde est parlée énormément.
24:42Mais on est quasiment trois fois moins bankable que le football allemand,
24:47alors que l'empire allemand en termes de colonies n'a pas été tout à fait comparable au nôtre.
24:54Au-delà de la notion de colonies, c'est juste au niveau des communautés
24:57qui peuvent avoir un intérêt à regarder le football français,
25:00on n'est pas là où on devrait être.
25:03Il faut garder à l'esprit qu'on n'avait que 4 personnes au niveau de la Ligue
25:08qui commercialisaient la Ligue à l'international.
25:10Là où les Espagnols, qui vendaient 11 fois mieux que nous leur championnat à l'international,
25:15avaient salarié 50 personnes dans le monde qui commercialisaient la Ligue.
25:20C'est-à-dire qu'à Paris, il y a une personne qui représente la Ligue
25:23et qui fait du commerce pour la Ligue en France.
25:26On n'a pas ça, et donc faire venir un fonds d'investissement,
25:31c'est aussi se doter des moyens pour se développer.
25:34Oui, mais le fonds d'investissement est arrivé essentiellement en partie
25:39pour éponger les dettes des clubs à l'issue de la période Covid.
25:44Donc c'est ça le problème, c'est qu'aujourd'hui, l'argent investi par CVC
25:50aurait dû permettre de se développer et il a plutôt tendance à combler des trous,
25:54et donc ça va poser des problèmes sur la durée.
25:58Mais ça ressemble à un mirage un petit peu pour les clubs.
26:01Ben non, c'est l'argent qu'ils en font.
26:05Si vous vous empruntez pour acheter votre maison, c'est bien,
26:08si vous vous empruntez pour rembourser votre crédit, ça pose un problème.
26:11Voilà, exactement.
26:13C'est ça le sujet, le problème c'est qu'est-ce que vous avez à la fin.
26:16C'est pas de la faute de CVC, si on arrive sur ce sujet-là, c'est qu'est-ce qu'on fait de l'argent.
26:20Mais en fait, si on va au bout, peut-être que la situation que l'on vit est peut-être un mal pour un bien.
26:28Parce que très longtemps, le football français, et encore aujourd'hui, a été télé-dépendant,
26:33et il n'a pas assez travaillé son public.
26:36Je ne fais pas le procès des dirigeants d'aujourd'hui, c'est peut-être sur les 50 dernières années,
26:41donc c'est pas nécessairement ceux d'aujourd'hui,
26:43mais le fait est qu'on a très peu développé notre public.
26:46Si on avait voulu développer notre public,
26:49et bien peut-être qu'on aurait proposé un produit, un spectacle plus attrayant,
26:53avec plus de builds, plus de jeux, ce qu'évoquait Philippe, et je rejoint tout à fait là-dessus.
26:57Mais en gros, Philippe disait 4 milliards pour les droits télé-anglais,
27:03la valeur des effectifs anglais est de 11,7.
27:061,5 milliards en Allemagne, la valeur du football allemand des effectifs est de 4,5 milliards.
27:11En gros, c'est un tiers de la valeur des effectifs.
27:14Nous, on est à 3,5 milliards, donc on devrait être autour du milliard.
27:19Le marché français encore peut le valoir,
27:21mais qu'est-ce qu'on a fait pour que les diffuseurs aient vraiment envie de le faire ?
27:25Il y a une situation de marché, un conflit qui fait que ça pose problème,
27:30mais il y a aussi le fait qu'on n'a pas nécessairement travaillé ce public-là,
27:33parce que finalement, quand dans un club vous avez 70% de chiffre d'affaires qui vient des droits télé,
27:39est-ce que vous allez vraiment vous défoncer pour récupérer un peu plus en sponsoring et en billetterie ?
27:47À partir du moment où vous allez tomber à 40% ou moins de 50 en tout cas,
27:52vous allez faire en sorte de développer votre billetterie.
27:56Moi, j'ai fait ma thèse au Canada.
27:58Au Canada, dans les franchises que j'ai vues,
28:01il y avait deux directeurs, il y avait le directeur du sportif qui devait gagner le plus de matchs possible,
28:05puis il y avait le directeur commercial où on lui a dit,
28:07en gros, il y a 30 matchs, on veut que ce soit 30 sold-outs,
28:11on veut que 30 fois, le stade ou l'aréna soit rempli 100%.
28:15C'est intéressant d'avoir cette approche-là.
28:18Qu'est-ce que l'on fait réellement ?
28:20Quels moyens on met en place pour remplir nos stades ?
28:23Parce que si nos stades sont remplis, ça donnera plus envie aux partenaires d'être là et de soutenir.
28:29Je voudrais poser deux questions à Vincent qui connaît absolument tout.
28:35Lui, tu lui demandes le budget de tel club de NBA ou de NHL,
28:39là, comme il parlait du Canada, il va te le dire à la seconde avec le salaire de tel hockeyeur ou de tel basketteur.
28:47On nous a dit, quand on a eu l'Euro 2016 et la Coupe du Monde 98,
28:51je reviens un peu en arrière, que ça permettrait de moderniser les stades
28:54et que ça permettrait de faire venir plus de monde.
28:57Est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'il y a eu des conséquences positives ou pas ?
29:00On a quand même organisé en 18 ans les deux plus grandes compétitions footballistiques du monde.
29:06Et deuxièmement, qu'est-ce qu'il faudrait faire pour le rendre encore plus attractif, bunkable ?
29:14Qu'est-ce qu'il faudrait faire, Vincent ?
29:16Alors, sur la première question, on a loupé 98.
29:1998, on a investi 650 millions d'euros dans les stades, dont les deux tiers dans le Stade de France.
29:25Et donc, on s'est loupé.
29:28Les Allemands ont investi 1,3 milliard, c'est-à-dire deux fois plus que nous, dans tous les clubs de Bundesliga.
29:33Et donc, tous les clubs ont disposé d'un outil de nouvelle génération.
29:38Alors, si on a loupé 98, on a réussi 2016.
29:42L'après-2016, c'est qu'on a un stade neuf à Lille,
29:46on a un stade neuf à Nice, on en a un stade neuf à Bordeaux,
29:50on a un stade qui a été retoiletté à Saint-Etienne.
29:56On a amélioré nos stades et c'est très bien ainsi.
29:59Le problème, c'est que Bordeaux, en fait, on a...
30:02La France était un pays paradoxal, 68 millions d'habitants d'accord,
30:07mais on a un cinquième qui se trouve en Ile-de-France et on a un seul club.
30:12Donc, si on voulait mécaniquement, je ne parle pas de...
30:15Je parle juste, si je regarde les chiffres, il faudrait deux ou trois clubs à Paris.
30:19Et ça, on n'a pas.
30:21Et il faudrait des grandes agglomérations présentes en Ligue 1.
30:26Grenoble, c'est une grande agglomération, pas là en Ligue 1.
30:29Bordeaux, je le redis, les Bordeaux en National 2,
30:33c'est terrible pour les Bordelais et ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour le football français.
30:38Donc, on a des places fortes ou des places qui devraient être fortes qui ne sont pas au rendez-vous.
30:43Et puis, on a eu trop d'ascensions et relégations ou trop de montagnes russes dans nos clubs.
30:50Marseille qui ne fait pas la Coupe d'Europe, c'est une anomalie.
30:54Donc, on a ce genre de sujet à traiter.
30:59Une dernière question sur les spécificités de la Ligue 1 et nos différences.
31:03Vincent Chaudel, moi, j'ai été ébahi quand même par ce que nous a révélé l'équipe il y a quatre jours maintenant.
31:11La sonorisation des arbitres en Ligue 1 a été repoussée et il n'y aura pas de VAR en Ligue 2 cette saison.
31:17Le contexte économique et l'attribution des droits ne permet pas, par exemple, à la Ligue 2 de disposer de la VAR.
31:22C'est trop coûteux.
31:23Le Conseil, connaissance prise des avis des collèges de Ligue 1 et de Ligue 2,
31:27décide à l'unanimité de reporter l'application du VAR en Ligue 2 dans un souci de maîtrise des coûts.
31:32Moi, je trouve que ça fait mal parce que le Championnat de France pouvait avoir une spécificité en allant mettre la vidéo dans la Ligue 2.
31:42Enfin, et ça vraiment, je l'attends depuis très longtemps, vous le savez sur ce Dradio, on est des amoureux de rugby,
31:48la sonorisation des arbitres est très importante dans le rugby, elle doit être très importante dans le football aussi.
31:56Il y a à la fois des soucis techniques et des soucis économiques, mais de toute façon, les soucis techniques viennent aussi des soucis économiques.
32:03Tous les stades ne sont pas équipés pour pouvoir permettre la sonorisation des matchs de Ligue 1.
32:09Et ça sera au mieux pour la phase retour.
32:13Là aussi, on a perdu l'occasion de surfer sur une spécificité et de créer de l'attente chez le téléspectateur Vincent Chaudel.
32:21Et pas seulement chez le spectateur aussi, parce que l'idée, c'est que l'arbitre explique ses décisions dans les haut-parleurs du stade, comme lors des JO.
32:30Mais en fait, il va falloir qu'on se penche aussi sur le foncement de la Ligue et les décisions de la Ligue.
32:39Parce que là, on parle, ça ressemble à des économies de Vincent Chaudel, alors que ça pouvait créer de la valeur pour les spectateurs, les téléspectateurs,
32:51alors qu'on pourrait se pencher sur l'investissement qui a été fait dans le nouveau siège de la Ligue, ce qui a coûté peut-être un peu plus que la sonorisation des arbitres.
33:00Donc, qu'est-ce que l'on veut ? Et je reviens sur le point de départ, on n'a pas travaillé le public.
33:06Ce qui devrait être une obsession, et c'est le cas chez les Nord-Américains, vous êtes très rugby, Philippe Aussilier, et je vais juste dire quelque chose qui peut choquer les amoureux de rugby.
33:19Si vous êtes Américain, imaginez un Américain qui arrive en France et qui se penche au sujet du rugby.
33:25Le Sud-Ouest est la région la moins peuplée, entre guillemets, en temps normal, en France, sauf l'été, et c'est la terre du rugby.
33:33Et le seul moment où on ne joue pas au rugby, c'est l'été.
33:36Le seul moment où il faudrait, pour un Américain, jouer au rugby, c'est l'été, puisque c'est là où vous avez plein de spectateurs potentiels.
33:43Donc, les Américains sont concentrés sur une chose, quel est le meilleur moment pour que je puisse remplir mon stade ou mon aréna l'hiver.
33:52Pour ça que l'NBA ne se joue pas l'été, par exemple.
33:56Exactement, tout simplement. Et ça, on a du mal à comprendre ce genre de choses, exactement.
34:02Merci Vincent d'avoir été avec nous.
34:04Je peux poser une question à Vincent encore ?
34:06Oui, on est en retard, comme il faut.
34:08Ah bon, alors j'arrête.
34:10La question, on dit depuis des années que la Ligue 1 permet à la Ligue 2 de vivre.
34:16Est-ce que la Ligue 2 va être mise en danger par les problèmes financiers de la Ligue 1 ?
34:20Mécaniquement, oui. La valeur des droits télé de la Ligue 2, c'est à peu près 25 millions d'euros, et la Ligue 2 récupère 100 millions d'euros de la Ligue 1.
34:30Et si la Ligue 1 n'est plus capable de passer 100 millions d'euros, qu'est-ce qu'il va se passer ?
34:34En fait, qu'est-ce qu'il va se passer, c'est qu'on va arrêter de surpayer certains joueurs.
34:39Alors, ça va grincer des dents, mais la réalité des choses, c'est qu'aujourd'hui, on a les salaires en Ligue 2 peut-être les plus élevés d'Europe.
34:46Sauf que, moi, je ne crois pas qu'il y ait des trucs d'Europe de Ligue 2 dans le football.
34:50Donc pourquoi on surpaye des joueurs de Ligue 2 ?
34:52Moi, je pense qu'il faudrait arrêter d'avoir cette solidarité de droits télé de la Ligue 1 vers les Ligue 2,
34:58mais plutôt une solidarité de la Ligue 1 vers la Ligue 2, en prêtant des jeunes joueurs de talent.
35:02Il vaut mieux que la Ligue 2 soit ce qu'on appelle une Ligue de développement,
35:06et qu'elle donne du temps de jeu à des jeunes joueurs pour se développer,
35:09plutôt que de lui donner de l'argent pour créer de l'inflation au niveau des salaires.
35:14Merci Vincent Chaudel, fondateur de l'Observatoire du Sport Business, d'avoir été avec nous pour évoquer la Ligue 1 en longueur,
35:19et puis bonne course du côté de Deauville. Philippe, tu restes avec nous ?
35:21On va parler de sport en Ligue 1, parce qu'il y a aussi le niveau sportif qui va quand même être très très important à aborder,
35:28et là, pour le coup, on a de l'inquiétude. À tout de suite.
35:34Vous êtes sur Sud Radio, on parle de la Ligue 1 avec Philippe David, avec vous 0826, 300, 300,
35:39avec Clément Combes, avec trois matchs en Corée 1, résultat aussi aujourd'hui dans ce dimanche et cette première journée de Ligue 1.
35:45La victoire d'Auxerre en tout début d'après-midi, c'était à 15h21, grâce à un but tardif à la 95e minute de Lasso Koulibaly.
35:51Actuellement, il y a trois matchs à 17h, c'est la mi-temps sur quasiment tous les terrains.
35:550-0 entre Toulouse et Nantes, 0-0 aussi entre Montpellier et Strasbourg, et 1-0.
36:00C'est bientôt la mi-temps sur ce terrain, but de Wesley Saïd à la 28e minute.
36:05Merci beaucoup, Clément. On part évidemment vers le sportif avec Philippe David.
36:11Plus de Mbappé, une diffusion encore nouvelle, pas d'innovation, la Ligue 1 est-elle en danger ?
36:14Et c'est vrai que je le disais, en l'espace de trois ans, Lionel Messi, Neymar, Mbappé ont quitté le Championnat de France
36:19sans oublier Depay, Sanchez, Doku et puis bien d'autres.
36:23Le niveau de la Ligue 1 baisse-t-il, Philippe David ?
36:27Ça, c'est évident. Déjà, quand on perd les stars, on perd les locomotives.
36:30Alors, je voudrais quand même rassurer un peu tout le monde.
36:33Les années où Neymar a été au Paris Saint-Germain,
36:37il s'est beaucoup plus illustré sur les dancefloors que sur les pelouses.
36:40Donc, on peut dire que son départ n'a pas eu une conséquence gigantesque sur la chute du niveau de la Ligue 1.
36:47Mais quand il arrive à Paris, son niveau, il est stellaire.
36:51Il vaut 223 millions d'euros, la presse du monde entier en parle, etc.
36:56Mais bon, si la Ligue 1 vaut un milliard, j'ai fait une comparaison tout à l'heure,
37:03on a quand même une certitude, c'est que Neymar ne valait absolument pas 223 millions d'euros.
37:09Messi, il est arrivé, il était quand même en grande fin de carrière.
37:12Mais aujourd'hui, un des principaux problèmes, c'est qu'il n'y a plus de stars dans la Ligue 1.
37:17Tu as mis un sondage sur ton Twitter, Alex, j'ai répondu personne.
37:22Moi, aujourd'hui, je ne vois pas.
37:24La question de mon sondage sur mon compte personnel, bien évidemment, était la suivante.
37:30C'était, quel est la tête d'affiche, quel est le joueur tête d'affiche de la Ligue 1 après le départ de Kylian Mbappé ?
37:35Alors, j'ai Ludovic Depo qui nous dit, très compliqué à dire, peut-être Barcola pour le potentiel.
37:42Arthur, ancien de suite de radio, qui nous dit, j'aurais dit Aubameyang s'il était resté,
37:47mais aujourd'hui, je dirais Lacazette.
37:50À date, il n'y en a malheureusement pas, nous dit Olivier Dehouille.
37:54Tongui nous dit Greenwood et à double sens.
37:55D'un côté, le potentiel et d'un côté, son affaire extra-sportive aussi.
38:00On a Mungo qui nous dit Vincenciero.
38:03Il y a quelqu'un qui nous dit Dembélé, Barcola, Marquinhos, Hakimi.
38:07Et toi, tu ne nous dis personne.
38:09Personne, mais on prend, tiens, l'équipe de France.
38:13Combien de joueurs de l'équipe de France jouent encore en Ligue 1 lors du dernier Euro ?
38:19Aucun ? Ou presque ?
38:21L'Espagne championne, d'ailleurs championne avec deux Français en défense centrale, ce qui est quand même amusant.
38:27Combien jouent en Ligue 1 ?
38:28Alors oui, il y en a qui jouent au PSG, ça c'est vrai, mais ils ne sont pas toujours titulaires.
38:33Combien d'Italiens, d'internationaux italiens, l'Italie c'est une grande équipe,
38:38Brésilien, etc.
38:39Aujourd'hui, il n'y a plus de stars dans la Ligue 1, ce qui est désolant.
38:43Rappelle-toi quand le PSG a été racheté et Monaco a été racheté.
38:46Il y a une petite quinzaine d'années, au tout début des années 2010.
38:50Rappelle-toi cet été béni où étaient arrivés Edinson Cavani, un des meilleurs attaquants du monde.
38:56Radamel Falcao, un des meilleurs attaquants du monde.
38:59Zlatan Ibrahimović, un des meilleurs attaquants du monde.
39:02Thiago Silva au PSG.
39:04Il y avait eu une Radzia qui avait été faite par le PSG et Monaco.
39:08Qu'ils laissaient rêveur quand même.
39:11Aujourd'hui, même dans des clubs historiques comme Marseille ou Monaco,
39:16il n'y a pas une seule grande star.
39:18On va regarder les choses, cash, il n'y a plus une seule grande star.
39:22Et ça, c'est quelque chose qui se paye.
39:25Et j'ai peur qu'on le paye très cher en Coupe d'Europe.
39:27Parce que regardons un peu les clubs qualifiés en Ligue des champions.
39:30Allons-y.
39:31Il y a le PSG qui n'est plus...
39:35Alors, sauf parce qu'eux, ils n'ont pas de problème de droits de télé.
39:37Le PSG, tu vends quelques milliards de mètres cubes de gaz
39:40et le Qatar t'achète le joueur que tu veux.
39:42Ça, c'est quand même une chose qui est quand même un plus
39:45quand on n'est pas trop de club.
39:47Le PSG, s'ils ont un groupe très compliqué avec leurs nouvelles effectifs,
39:52alors à moins que la mayonnaise prenne super bien,
39:54que Colombiani se mette à marquer des buts,
39:57que Barcola explose et devienne le nouveau Mbappé,
40:01que, que, que, mais ça fait beaucoup de conditions.
40:03Tu vois ce que je veux dire ?
40:05Pourquoi pas ?
40:06Par contre, si la mayonnaise ne prend pas et qu'ils ont un groupe compliqué,
40:10alors ils sont en chapeau 1 comme ils sont champions de France,
40:12mais tu te prends dans le chapeau 2, un club qui peut y être potentiellement,
40:17qui les a sortis en demi-finale l'an dernier, le Borussia Dortmund, par exemple,
40:20ou tu te prends l'Inter Milan, s'il est dans le deuxième chapeau.
40:25Tu peux prendre quand même des gros morceaux, OK ?
40:28Des très gros...
40:28Ah non, l'Inter a été champion de l'Italie, je crois,
40:30donc tu ne peux pas prendre l'Inter.
40:31Mais tu peux prendre des très gros morceaux.
40:34Ce n'est pas garanti de passer les poules.
40:37Comme tu vois, Brest, qui contre Marseille, qui ne joue pas la Coupe d'Europe,
40:42commence par un 5-1 à domicile contre l'OM.
40:46J'imagine le résultat si tu te prends le Real à Bernabéu.
40:50Ça ne te fait pas peur ?
40:53Et après reste Monaco, Monaco qui peut arriver à peut-être s'en sortir,
40:58mais on va vers une ligue des champions ou peut-être,
41:01je ne le souhaite pas, bien évidemment,
41:03tu sais à quel point je supporte les clubs français.
41:06Certains me reprochent d'ailleurs, à Sud Radio,
41:09de supporter tous les clubs français, y compris l'OM.
41:13Jean-Marie Bordry, si tu nous écoutes, c'est pour toi.
41:18Quentin Cabanisse aussi, t'inquiète.
41:19Quentin Cabanisse aussi, oui, mais lui, c'est sur l'OM, c'est autre chose.
41:23Il y a une rivalité, c'est pour ça.
41:26Tu as bien fait de rappeler, c'est les deux là qu'on embrasse.
41:30J'ai très peur qu'à la fin de l'automne,
41:34on ait peut-être zéro club français en huitième de finale de ligue des champions.
41:40Ça fait partie des hypothèses qui ne sont pas plausibles,
41:46mais qu'il faut être capable de regarder en face.
41:49Mais comme je le dis, je le répète, il n'y a pas pire que le déni de réalité.
41:52Il faut regarder vraiment le niveau du foot français
41:55et le niveau du foot français, c'est très moyen.
41:57Et si tu permets de te faire une remarque qui va te faire marrer,
42:00c'est si on n'a aucun club, juste le PSG qui passe difficilement.
42:05Là, quand tu vas parler de droits de télé, le type à qui tu vas demander de l'argent,
42:08il va te répondre quoi ?
42:09Il va te répondre que je ne donne pas la Ligue 1 et les guezzes, voilà.
42:15Il n'a pas le droit de dire le mot guezze,
42:19sinon il doit mettre de l'argent dans la boîte à guezzes,
42:21argent qu'on a perdu, on ne sait pas où c'est.
42:24Donc voilà, ça nous fait très peur
42:26parce qu'il avait quand même beaucoup cotisé.
42:29Clément, sportivement, la Ligue 1, elle t'inquiète ?
42:34Il nous reste une minute.
42:35Elle m'inquiète.
42:37On dit depuis tout à l'heure qu'il n'y a pas de stars en Ligue 1,
42:39mais les stars, ça se crée aussi.
42:41Et je pense que c'est ce qu'il y a à retenir pour Dazone,
42:44pour le championnat de France en lui-même, c'est que si Dazone...
42:47Je suis désolé, il n'y avait pas un meilleur média que Canal+,
42:49pour créer des stars et pour amener de l'expédition sur les joueurs.
42:52On est bien d'accord, mais un feuilleton, ça s'écrit, ça se crée.
42:56Et des stars comme Barcola ou comme dans d'autres clubs,
42:59des histoires de clubs, ça se raconte et ça se crée aussi.
43:02Et la Ligue 1 va devoir passer par là parce qu'elle n'a pas d'autres possibilités
43:07et parce qu'elle n'arrive pas à attirer les stars, tout simplement,
43:09depuis plusieurs années.
43:10Donc ça passera par là. Créer des stars.
43:13Créer des stars, c'est un sujet très, très, très important.
43:16Et puis une petite info qui vient de tomber hors foot.
43:20Gershon Yabouzélé, qui nous a éblouis durant le tournoi olympique,
43:24il serait en très sérieuse discussion avec les Philadelphia 76ers.
43:29Il nous annonce Shamsharania, très, très bien informé dans le monde de l'NBA.
43:34Son retour en NBA, en tout cas, approche à grands pas pour Gershon Yabouzélé,
43:38qui mérite de jouer dans cette Ligue, où il sera un élément très, très fort.
43:41Merci Philippe d'avoir été avec nous. Merci à vous les gars.
43:44Merci à Marie.
43:45Et puis merci à Marie aussi.
43:48Très, très belle semaine de sport sur Sud Radio avec toute l'équipe.
43:52On a hâte d'avoir le retour de la Pro D2 et du Top 14 dans un instant sur Sud Radio.
43:57On va parler d'Alain Delon à partir de 18h. A tout de suite.