• il y a 4 mois
Richard Abitbol, président de la Confédération des juifs de France, est agacé par le laxisme de la population française à l'encontre des actes antisémites : «Il y a un climat qui pousse à la détestation des Juifs». Il espère des changements à partir de septembre dans la communauté juive.

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Transcription
00:00La première, c'est que la sanction est perçue comme pratiquement inexistante.
00:12Et tout ça, ça a commencé notamment avec l'affaire Sarah Adimi.
00:17Donc quand on a massacré Madame Sarah Adimi,
00:20et que celui qui l'a massacré n'est même pas passé devant un tribunal,
00:25ça a créé un très mauvais signal,
00:28et je l'avais alors annoncé à M. Édouard Philippe, qui était alors Premier ministre,
00:34et je lui ai dit « Monsieur le Premier ministre,
00:36s'il n'y a pas de procès, ça sera une autre époque pour les Juifs de France. »
00:43Et c'est un problème majeur d'ailleurs pour toutes les victimes.
00:46Les victimes qui auraient été profondément agressées doivent avoir droit à un procès,
00:55quitte à ce que la cour d'assises ne prononce pas de peine pour les problèmes psychiatriques.
01:03Mais il est impératif que les victimes aient un procès, ça c'est le premier problème.
01:08Le deuxième problème, c'est le discours ambiant, jour après jour, sur les médias.
01:17Il n'y a pas besoin d'être un grand devin qu'en parlant de ce qui se passe au Proche-Orient
01:22comme on l'entend sur Le Monde, sur Libération, sur Mediapark,
01:26sur différentes chaînes TV, notamment la France Télévision.
01:30Ça crée quand même un climat qui pousse à la détestation de ceux qui détestent déjà les Juifs.
01:38Donc le vrai problème qui va se poser,
01:40et d'ailleurs la communauté juive de France va prendre le sujet vraiment à cœur,
01:49et à partir de la rentrée en septembre,
01:51il y a beaucoup de choses qui se préparent dans la communauté juive de France
01:56pour aller au-delà de ceux qui sont censés la diriger et qui n'ont pas fait grand-chose jusqu'à présent.

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