Le politologue Paul Antoine estime que l'Etat a les moyens pour sécuriser au quotidien certains quartiers mal réputés. Selon lui, «après la parenthèse enchantée des JO, retour à la réalité» à la porte de la Chapelle avec la réapparition remarquée des toxicomanes.
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00:00Malheureusement, oui, après la pause enchantée des JO,
00:03retour à la réalité et retour au pari que tous les parisiens connaissent.
00:07En réalité, moi, je l'ai toujours dit, je pensais que les JO allaient être une catastrophe.
00:11J'ai fait mon mea culpa, je me suis trompé et j'en suis ravi, qu'on soit bien d'accord.
00:15On a été nombreux dans votre situation, je ne vous jette pas la pierre.
00:18Ils ne sont pas nombreux à faire leur mea culpa, mais on est bien d'accord.
00:21En revanche, ça nous prouve que le gouvernement sait ce qu'il faut faire.
00:25Le ministre des missionnaires, Gérard Aldamanin, il faut le reconnaître là-dessus, a été très bon.
00:29Il a augmenté la présence policière et ils ont fait partir les problèmes.
00:34Donc, on sait ce qu'il faut faire pour que Paris soit en sécurité.
00:37Maintenant, il y a un autre problème, c'est qu'il faut bien comprendre,
00:39vous vous souvenez, c'est que ces gens-là avaient été envoyés de force, d'ailleurs,
00:43dans d'autres mairies, dans d'autres localités en banlieue parisienne et même parfois un peu plus loin.
00:48On se souvient du maire d'Orléans qui, un matin, s'était réveillé avec des toxicomanes
00:52qui étaient arrivés aussi et des SDF venant de Paris.
00:54Et forcément, on peut comprendre aussi que ces localités ont envie de récupérer leur calme.
00:59Donc, c'est une situation un peu compliquée et ça prouve encore une fois
01:02qu'on peut délocaliser les problèmes, mais les problèmes reviennent.
01:05Il faut vraiment traiter le problème à la base.
01:07Et là, c'est un problème de trafic de drogue qui est un double problème.
01:11Il y a le trafic de drogue qui fait que c'est un business.
01:14Il y a des gens qui protègent ce business parce qu'il y a beaucoup d'argent, etc.
01:19Et il y a aussi les consommateurs.
01:21Et là, on parle de drogue très dure et des consommateurs qui, à force d'utiliser cette drogue,
01:26ont des problèmes psychiatriques et qui restent dans le quartier, embêtent les riverains.