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Transcription
00:00Oui, de nombreuses structures connaissent un nouvel été difficile un peu partout dans le pays.
00:04Situation particulièrement préoccupante au CHU de Nantes où les syndicats parlent de temps d'attente
00:09pouvant atteindre les 70 heures pour les patients avant de voir un médecin urgentiste.
00:14Au moins un patient est décédé ces derniers jours.
00:17A Marseille, le manque de soignants crée également de nombreuses difficultés
00:20comme a pu le constater le correspondant d'Europe 1, Stéphane Burghat.
00:24Des malades qui patientent des heures sur des brancards, un cauchemar pour cette soignante.
00:27C'est comme ça qu'il y a des erreurs ou des patients qui se dégradent et on ne peut pas bien les surveiller.
00:32Des malades déposés directement en ambulance sans passer par la salle d'attente,
00:35c'est ce qui fait dérailler les urgences selon le docteur Joseph Ingratia et ses 35 ans de service à Marseille.
00:41Ça vient en plus du reste, c'est-à-dire qu'obtent ces brancards, on a un peu un fouilli de patients.
00:45Ce n'est pas la solution de facilité, on va dire que c'est la solution de sécurité, un transfert de responsabilité.
00:50On peut demander qu'il y ait un tri préalable.
00:53Il y a aussi ces salles d'attente bondées bien souvent sans raison.
00:56Pour moi, 70% des gens qui sont dans la salle d'attente des urgences n'en sont pas.
01:01Avant, les patients étaient vraiment managés par leurs médecins généralistes.
01:06Aujourd'hui, les médecins généralistes font de la consultation exclusivement sur rendez-vous.
01:11Et de ce fait, en dehors de ces horaires-là, les patients sont livrés à eux-mêmes.
01:15Du coup, ils aboutissent aux urgences.
01:16Et pour réorienter ce type de patients, un nouveau système de régulation, le SAS,
01:20est en cours de déploiement mais reste totalement inconnu du grand public.
01:24Le reportage européen de Stéphane Burgin.

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