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L'Organisation mondiale de la santé a déclenché mercredi son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. L'OMS avait déjà pris une telle décision en 2022, lorsqu'une épidémie de mpox s'était étendue à travers le monde. 

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Transcription
00:00Face à l'épidémie de la variole du singe, l'Organisation Mondiale de la Santé déploie les grands moyens.
00:05Le comité d'urgence s'est réuni, il m'a fait savoir qu'à son avis,
00:08la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale.
00:15Cette maladie, que l'on appelle désormais MPOC,
00:17s'est donc concernée par le plus haut niveau d'alerte de l'OMS,
00:20en raison d'une hausse de 160% des cas en 2024.
00:24Il y a une recrudescence du nombre de cas de la variole simienne ou de la variole du singe
00:29en Afrique, notamment en Afrique centrale, en Afrique de l'Est.
00:33Ce sont des pays qui n'ont jamais auparavant déclaré ce type de maladie
00:38et donc ça représente effectivement une nouvelle situation.
00:42Une situation semblable à celle de l'été 2022,
00:44durant lequel l'OMS avait déjà déclenché son plus haut degré d'alerte.
00:48L'objectif est le même, inciter les pays du monde entier à accentuer la surveillance et la prévention
00:53face à cette maladie particulièrement transmissible en cas de contact avec la personne infectée.
00:59Ça va donner des gros boutons, des pustules en fait, comme la varicelle, mais vraiment plus gros,
01:04qui vont ensuite évoluer vers des croûtes et après les croûtes vont tomber et la peau va cicatriser.
01:09Et le virus reste dans les croûtes, donc les croûtes qui sont dans la litterie,
01:13qui sont sur les serviettes, etc., peuvent rester très longtemps comme ça et peuvent transmettre la maladie.
01:18On estime que la MPOC aurait déjà causé la mort de 1456 personnes dans le monde.

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