• il y a 3 mois
Le général Jean-Paul Palomeros, ancien chef d’Etat-major de l’armée de l’air, fait part de son inquiétude : «Derrière tout ça, l’Iran masque la montée en puissance de ses capacités nucléaires».

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Transcription
00:00Il y a un moment effectivement, de toute façon diplomatie et puissance militaire, ça va à deux paires.
00:06Il y a un moment donné où l'un prend en quelque sorte l'ascendant sur l'autre.
00:10Mais sans diplomatie, il n'y a pas de but de guerre non plus.
00:14Donc on est pris dans cette situation où il n'y a pas aujourd'hui de sortie de crise prévisible
00:22pour les tas de raisons que vous avez déjà évoquées.
00:24Pas de trêve dans la bande de Gaza, des attaques incessantes du Hezbollah,
00:29la menace permanente qui pèse sur Israël.
00:33On voit que tout ça, évidemment, ça ne va pas se régler comme ça en un jour.
00:37Et donc cette crise, elle va durer. Il faut s'installer dans la durée d'ailleurs.
00:43Elle va durer. Je pense qu'il faut que les alliés d'Israël y réfléchissent,
00:48savoir comment on peut soutenir Israël tout en essayant, au travers de la diplomatie,
00:55de faire baisser si possible d'un cran la tension.
00:59Moi, une de mes inquiétudes, si vous voulez, c'est que derrière tout ça,
01:02et ça sort un tout petit peu du cadre mais à peine,
01:06l'Iran masque sa montée en puissance de ses capacités nucléaires.
01:12Parce qu'on n'en parle pas, on n'en parle peu, mais il se passe des tas de choses.
01:15Et d'ailleurs, le patron de l'AIEA le souligne très régulièrement.
01:19Après, on peut discuter des relations entre la Russie et l'Iran.
01:23Bien sûr, il y a des tas de connexions de cette nature.
01:26Mais il est clair, et à ce titre, l'Iran n'a pas forcément intérêt
01:31à ce que se déclenche un conflit trop musclé dans cette région, me semble-t-il.

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