• il y a 2 mois
40 départements sont placés en vigilance orange "canicule" ce lundi avec des maximales allant de 36 à 39°C en Île-de-France, dans les Hauts-de-France, en Haute-Normandie, en Bourgogne, en Provence-Alpes-Côte d'Azur et dans la région Centre-Val de Loire

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Transcription
00:00— C'est-à-dire que face à cette chaleur, vous, vous avez pris une décision, c'est vous restreignez le robinet ?
00:07— C'est pas à cause de la chaleur. C'est surtout parce que les nappes phathiques sont au plus bas
00:14et nous n'avons pas assez d'eau dans le village pour alimenter la population. Et donc on est obligé de couper l'eau
00:26de 14h à 6h du matin de façon à conserver une certaine hauteur d'eau dans les réservoirs de la commune.
00:36— Mais c'est bien pris, c'est bien accepté, parce que c'est vrai que parfois, en fin d'après-midi, c'est le moment
00:42où on a envie de faire une petite douce rafraîchissante, vous voyez, ou de se mettre parfois aussi juste un peu
00:47dans la baignoire, un peu d'eau et de se rafraîchir. C'est bien compris, ça ?
00:52— Ben pas toujours. Notamment au niveau des locataires de chambre d'hôtes ou des personnes qui ont des gîtes
01:06qui louent. Et donc pour eux, ça leur fait un peu un manque à gagner, parce qu'ils perdent des locations.
01:12Étant donné que les gens hésitent à venir dans un village où on coupe l'eau.
01:18— Ouais. Et pour ceux qui ont des piscines, encore plus, alors, j'imagine. — Alors là... Ah oui. Là, pour les piscines...
01:25D'ailleurs, on a une piscine municipale qu'on a été obligé de fermer la semaine dernière, parce qu'on n'avait plus assez d'eau
01:33pour faire le niveau, puisque tous les jours, à cause de l'évaporation, il faut faire le niveau de la piscine municipale.
01:41— Dites-moi, M. le maire, du coup, il peut y avoir une espèce de trafic de géricanes ou de bidon d'eau, non ?
01:48— Non, non, non. Enfin bon, après, il y a des gens qui vont s'approvisionner ailleurs.
01:59— Ouais. Dans ces cas-là, si on dit « Ah, M. le maire, il nous ferme le robinet, donc je vais dans la commune après,
02:06je mets 4-5 géricanes dans la voiture, et puis je rentre », quoi. — Mais c'est que dans les communes voisines,
02:12ils sont au même point que nous. C'est-à-dire bon, eux, ils ne coupent pas l'eau, mais ils ont juste de l'eau pour les habitants.
02:20Bon, en ce cas, c'est que ce sont des communes qui sont quand même plus petites que Durban, parce qu'à Durban,
02:25on a 650 habitants l'hiver. Mais là, actuellement, on doit avoir plus de 1 000 habitants à cause d'une commune municipale
02:34qui est pleine. Enfin puis bon, toutes ces maisons qui sont occupées en été par des touristes. Après, bon, c'est tant mieux
02:41quand il y a des touristes. Mais bon, à un moment donné, si on n'a pas d'eau, ça devient gênant.
02:46— Bien sûr. Mais après, du point de vue de la surveillance, comment vous faites avec les gens qui sont âgés ?
02:51Vous avez un œil aussi pour savoir si tout le monde va bien, s'il y a des gens qui sont isolés chez eux avec la chaleur ?
02:56Parce que c'est ça aussi qui est important. — J'entendais tout à l'heure le commentaire, là.
03:01Si vous voulez, on a notre deuxième adjointe qui téléphone. Donc on a une liste en mairie de toutes les personnes âgées
03:14qui sont susceptibles d'avoir des problèmes de chaleur. Et donc elle les appelle pour savoir s'ils n'ont besoin de rien.
03:23On leur amène également des bouteilles d'eau. Voilà. — Donc il y a une vigilance et une surveillance. Merci, M. le maire.

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