Les Bleus en finale du basket : La plus grosse dinguerie des JO ? - L'Équipe du Soir - extrait

  • il y a 3 semaines
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 08/08/2024.
Transcript
00:00Franchement c'était hyper clair, c'est très très clair.
00:02C'est une vision dans les esprits.
00:04Bravo, bac scientifique, ils donnent des cours de maths et on comprend plus pourquoi de pire.
00:09On en vient au basket, c'est dingue ridon aujourd'hui.
00:12La victoire de l'équipe de France face à l'Allemagne championne du monde
00:14et qualification de Nobleu pour la finale où ils retrouveront les Etats-Unis samedi 21h30.
00:19Paul, quelques images de cet exploit de l'équipe de France.
00:22Oui parce que l'impossible n'est pas français du côté du basket et ils ont dompté les Allemands.
00:26Ils avaient perdu en face de coup, ils avaient pris un énorme gifle 85-71.
00:30Et les Bleus aujourd'hui se sont rattrapés grâce notamment aux 17 points de Gerson Yabousselé.
00:34Une victoire 73-69.
00:37Un match tendu, un match dingue.
00:39Et les Bleus qui vont aller en finale, on n'y croyait presque pas il y a 3 jours.
00:42Et puis au final ils vont être en finale face aux Etats-Américains.
00:45Et Vincent Collet a même dit que cette victoire est vraiment spéciale.
00:48C'est les Jeux à Paris, on communie avec 15 000 personnes et la façon dont on est revenu ici.
00:53Tout le monde sait les difficultés que l'on a connues, le travail qu'il a fallu,
00:56l'énergie qu'on a dépensée tous ensemble avec l'équipe et le staff pour arriver à ça.
01:00Nous, on sait d'où on vient et on n'a pas l'intention de s'arrêter.
01:03Mais gloire à lui Messaoud parce qu'il avait ce credo-là, ce créneau-là.
01:07Il avait répété, l'équipe de France n'ira loin que si elle défend Corse et Ames
01:12qu'elle a magnifiquement fait contre les Allemands.
01:14Prendre 69 points, c'est ça aujourd'hui ?
01:16Tout à fait.
01:17Contre les Allemands, c'est une performance incroyable.
01:19C'est cette performance-là qu'il faudra réussir pour un hypothétique exploit.
01:23Mais c'est sûr que si on laisse les Américains marquer 100 ou 120 points, on gagnera pas le match.
01:27C'est un homme de l'ombre, c'est un homme discret.
01:31Il ne la ramène pas, on ne le voit pas parader à la fin des matchs sur les parquets.
01:35Mais il tient la baraque depuis.
01:36Il y aura clairement dans l'histoire du basket français d'équipe nationale un avant et un après.
01:41C'est magnifique ça.
01:4215 ans de mémoire à la tête de l'équipe de France.
01:44Avec des générations, des personnages, des caractères.
01:47Être coach de basket, ça doit être un drôle de métier.
01:50On peut demander à Vincent Poirier qui est avec nous.
01:52Bien sûr, on va en parler longuement.
01:54Vincent Poirier est connecté avec nous.
01:55On va l'accueillir tout d'abord.
01:56Vincent, vice-champion olympique à Tokyo.
01:58Évidemment, avant d'aller sur le débrief du match, Vincent, dites-nous juste ce que vous avez ressenti.
02:03Est-ce que vous avez ressenti l'effet d'une grosse dinguerie, d'une grande dinguerie
02:07avec cette qualification face à l'Allemagne ?
02:10Franchement, j'ai regardé le match.
02:13J'étais au restaurant, au milieu de tout le monde.
02:15J'étais à fond, j'ai transpiré, etc.
02:19J'ai retrouvé une équipe de France qui nous fait kiffer, qui garde le basket
02:26et qui nous donne envie du corps pour la finale.
02:28La finale, on va en parler avec vous dans quelques instants, face aux États-Unis évidemment.
02:32On demandait au plateau, est-ce que c'était l'une des plus grosses dingueries de ces Jeux olympiques ?
02:37Vincent surveille ce que vous dites et on va rentrer dans le vif du sujet du débrief également.
02:42Est-ce que c'est l'une des plus grosses dingueries de ces Jeux olympiques ?
02:45Marie ?
02:46Non.
02:49Toujours pas ?
02:50Toujours pas, Marie.
02:51Non, plus sérieusement.
02:53Je suis très sérieuse.
02:54Pour moi, les grosses dingueries, c'est les quatre médailles,
02:57dont deux en deux heures d'intervalle de Lyon-Marchand.
03:00C'est Picon qui fait une troisième médaille sur trois Olympias différents.
03:05On a changé de discipline.
03:07C'est Manodou qui fait quatre médailles sur le 50 mètres nage libre, sur quatre Olympias différents.
03:13Mais vous imaginez la longévité du bonheur.
03:15Ça, c'est des dingueries.
03:16Ça, c'est des records extra-extraordinaires.
03:19C'est Riner.
03:20Riner.
03:21Si on va sur les sports co, parce qu'effectivement, c'est toujours difficile de comparer les performances individuelles,
03:25les sports individuels, et surtout avec ce qu'on a vécu la première semaine.
03:32Effectivement, si on va sur les sports co, est-ce que c'est l'une des plus grosses dingueries,
03:36ce qui a réussi cette équipe de basket ?
03:38On ne peut pas dire ça alors qu'on sait maintenant qu'on va être en finale contre les États-Unis.
03:42Vous attendez la suite.
03:43Si là, c'est une dinguerie contre l'Allemagne, ça va être quoi contre les États-Unis si on les bat ?
03:46Une méga dinguerie.
03:48On trouvera, ne vous inquiétez pas.
03:50Il reste quand même une petite chance qu'on les batte.
03:53On ne peut pas dire déjà maintenant que c'est une dinguerie de battre l'Allemagne.
03:56Effectivement, c'était un match dingue.
03:58Je pense qu'on l'a tous apprécié.
03:59Marie, je ne sais pas.
04:01J'ai un doute.
04:03On avait tous un doute hier soir sur ce plateau quand on en parlait sur la capacité des Bleus
04:07à répéter ce qu'ils avaient fait contre le Canada.
04:09Bien sûr.
04:10Je me suis trompée.
04:11Je l'ai dit.
04:12Je me suis trompée vraiment.
04:13Ils l'ont répété et peut-être en mieux, je ne sais pas.
04:15Deux hommes, deux suites, ce n'est pas possible.
04:21Tu joues quatre fois cette Allemagne.
04:23Deux fois en préparation.
04:24Deux fois pendant la compétition.
04:26Il n'y a rien de plus dur de rejouer quatre fois une équipe.
04:31En connaissant le niveau de cette équipe d'Allemagne, c'est compliqué.
04:35Au fur et à mesure, ils se sont améliorés.
04:38Ils ont surfé sur la dynamique du match précédent.
04:41Après, tu les vois en finale.
04:43Finalement, c'est plutôt logique.
04:45Vincent, la dinguerie en basket.
04:47Vous diriez quoi pour mesurer ce que cette équipe de France a réussi aujourd'hui ?
04:50Est-ce que c'est l'une des plus belles qualifications pour une finale de votre vécu de basket ?
04:57Je pense que c'est la plus inespérée de par la présaison et les phases de poule qu'ils ont faites.
05:05Personne ne s'attendait vraiment à ce que l'équipe de France arrive en finale.
05:09Mais je pense qu'aujourd'hui, ils ont montré qu'ils ont un style de jeu qui leur va bien,
05:15qui est agressif, qui est plein d'énergie, qui est plein de cris, d'encouragement, etc.
05:24C'est quand même deux finales sur deux Jeux Olympiques d'affilée.
05:28Ce n'est pas rien quand on sait la qualité des équipes qu'il y a en Europe.
05:32Je pense à la Serbie, l'Allemagne, etc.
05:36Mais voilà, ça va être contre Team USA.
05:39Ça va être un gros match.
05:40J'ai regardé d'ailleurs leurs matchs face à la Serbie.
05:43On voit que c'est un match sur 40 minutes et qu'il ne faudra rien lâcher.
05:47Il va falloir jouer avec plus d'excitation, plus d'énergie et d'agressivité.
05:57Je pense que c'est très bien pour le basket français, pour l'équipe de France.
06:01Ça remet un peu là où elle doit être avec le nombre de gros joueurs et de grands joueurs qu'on a dans cette équipe.
06:09Ça montre aussi que l'année dernière, c'était une erreur.
06:12C'est important de souligner ça.
06:15Aujourd'hui, l'équipe de France a trouvé sa dynamique, sa façon d'être, sa façon de jouer.
06:21On voit que ça passe par des jeunes joueurs aussi, par des joueurs qu'on n'attend pas forcément.
06:27Je pense à Isaiah, à Gershon et à Mathias, qui ne sont pas des joueurs NBA, pas référencés comme NBA,
06:34mais qui aujourd'hui en Euroleague sont dominants.
06:36Aujourd'hui, on a montré que sur un basket de FIBA et des Jeux Olympiques,
06:40ils pouvaient être très importants pour le groupe.
06:43C'est important qu'ils continuent comme ça et que contre Team USA, tout le monde soit uni.
06:50Qu'ils nous fassent rêver, qu'ils nous fassent un gros match et on verra ce qui se passera après.
06:56Ce sera samedi 21h30.
06:58Timothée qui avait la chance d'y être.
07:00Ce qui est beau dans cette histoire, c'est la résurrection presque de cette équipe de basket.
07:04C'est pour ça aussi qu'on est aussi heureux ce soir et qu'on s'enflamme autant.
07:08Vincent l'a un peu dit et il a raison.
07:10Tout ce qui nous a amené à ce tournoi olympique ne nous préparait pas à un parcours comme celui-là.
07:15Ce que j'ai trouvé très fort, et je ne sais pas si Vincent partagera cette analyse,
07:19c'est qu'il y a toujours eu, même si c'est un peu moins vrai aujourd'hui,
07:22il y a toujours eu deux baskets.
07:24Il y a eu le basket en Europe et le basket de la NBA.
07:26Dans le basket en Europe, il n'y a rien de donné.
07:29C'est extrêmement dense physiquement.
07:32Il y a une grosse agressivité.
07:34Dans le basket NBA, parfois, vous avez deux premiers cartons
07:37où c'est un peu la foire au tir à trois points.
07:39Ça rentre et on se met vraiment à jouer sur la deuxième mi-temps.
07:43Ce à quoi on a assisté ce soir, c'est à deux matchs très différents.
07:46Un match européen sur la première demi-finale,
07:48un match très outre-Atlantique sur la deuxième demi.
07:52C'était très intelligent de mettre le match face aux Allemands sur ce registre-là
07:57parce qu'on savait que Schroder et Wagner pouvaient nous faire extrêmement mal.
08:01Quand on a mis cette intensité, on les a mis en difficulté.
08:05D'ailleurs, au début, on s'est un petit peu laissé prendre inversement.
08:08Plus tard dans la soirée, les Américains se sont un peu laissés aller au début
08:12comme ils savaient faire.
08:13C'était la foire à trois points pour Steph Curry
08:16qui a été absolument incroyable.
08:19Mais quand ils ont commencé à se mettre les pieds sur terre,
08:21quand ils ont arrêté de faire des mimiques, de toucher le sol
08:23après avoir pris un shoot sur la tête d'un Serbe,
08:26quand ils se sont mis à jouer, on a aussi vu qu'ils étaient ultra dominants.
08:30Donc moi, je suis un petit peu inquiet pour la finale.
08:33Je trouvais ça très intéressant de voir ces deux mondes du basket
08:37en trois heures d'écart.
08:39Vincent, sur cette comparaison, est-ce que le monde du basket
08:42de l'équipe de France vous plaît ?
08:46D'abord, je suis d'accord avec ce qu'il a dit.
08:49Le match des Etats-Unis, c'est vrai qu'à la fin,
08:52on voit que l'équipe de Serbe a eu un petit coup de moins bien.
08:56C'est là où Lébron, Steph Curry et Joel en ont profité
09:00pour inscrire des paniers importants.
09:02Et on voit que dans ces moments-là, ils ne loupent pas.
09:06Donc ce sera, comme je disais, un match sur 40 minutes, voire plus.
09:09Mais ce sera important de ne pas se relâcher à aucun moment.
09:15Mais en tout cas, le basket de l'équipe de France aujourd'hui,
09:18c'est un basket plein d'émotions, plein d'énergie.
09:22Et je pense que c'est agréable à voir.
09:25C'est agréable à regarder.
09:27On sent qu'ils en veulent vraiment.
09:30Il y a vraiment une énergie de groupe et une lucidité.
09:36Je ne vois pas de gens égoïstes.
09:38Je ne vois pas de gens qui rouspètent.
09:41Rudi, il est sur le banc.
09:42Il est beaucoup sur le banc les deux derniers matchs.
09:44Et je le vois quand même encourager les coéquipiers.
09:46Donc ça montre l'état d'esprit de tout le groupe
09:49qui veut vraiment gagner cette médaille d'or.
09:53Donc ils ont un énorme défi en phase 2.
09:55Et ça sera bien pour nous montrer de quoi cette équipe est capable.
10:01Et ils savent très bien que s'ils gagnent cette finale,
10:04ils resteront dans la légende.
10:06La légende d'aller chercher l'or face aux Etats-Unis.
10:08Alors ça, ce sera exceptionnel.
10:09Eric, une petite question rapidement.
10:11Non, c'était surtout pour rebondir.
10:13Ce n'est pas une question.
10:14C'est surtout pour dire qu'on avait peut-être trouvé un collectif
10:16plutôt que des individualités.
10:18En fait, on s'attendait à ce que Wan Ben Yama emmène tout le monde
10:22et que l'association et que Gobert soient magiques.
10:26Et en fait, ce n'est pas forcément le cas.
10:28Mais on a eu des révélations autour qui ont fait que l'équilibre s'est fait.
10:33Et peut-être que la dynamique est un peu plus forte.
10:36Peut-être qu'ils se sont donné le droit de rêver en finale des Jeux
10:40et de faire peut-être un match incroyable.
10:43Le collectif, effectivement, ce n'était pas ce qu'on attendait.
10:46Mariama, vous aviez une question peut-être également.
10:48Non, non.
10:49Pour rebondir, c'est vrai qu'après, on peut dire qu'on a des surprises.
10:52Mais quand on regarde la composition de cette équipe de basket,
10:54on ne peut pas dire que la performance de Le Sor ce soit une surprise
10:58étant donné qu'il a été élu dans les meilleurs joueurs de la Ligue européenne
11:05ça fait plusieurs années, trois fois d'affilée, je crois, si je ne me trompe pas.
11:09Donc, pour moi, ce n'est pas une surprise.
11:10C'est simplement le fait que ces joueurs,
11:12qui ont marqué quand même leur empreinte dans leur club,
11:15aient réussi à transposer ça au sein d'une équipe de France
11:17qui avant était un peu plus tournée vers les stars de cette équipe.
11:21Stéphane ?
11:22Vincent, et samedi ?
11:23Comment ça va se passer samedi face aux États-Unis
11:25par rapport à l'expérience de Tokyo il y a trois ans ?
11:28Qu'est-ce qu'il faut faire ?
11:29Qu'est-ce qu'il faut mieux faire qu'il y a trois ans ?
11:31Qu'est-ce qu'il faut faire ?
11:33Est-ce qu'on peut les battre ?
11:34Gagner !
11:38Non, mais on a l'avantage d'avoir des joueurs NBA,
11:41donc ils ont l'expérience de ce genre de match-là.
11:46Ce n'est pas une finale NBA, ça ne se joue pas sur cette match.
11:49Il n'y a qu'un match à gagner.
11:51C'est important de bien commencer.
11:54Comme je l'ai dit, c'est 40 minutes.
11:56Ils vont avoir des moments de show
11:59où ils vont sûrement réussir beaucoup de choses,
12:02mais je pense que c'est là où le collectif fera la différence.
12:06Il va falloir qu'on soit tous ensemble,
12:08que les douze joueurs soient impliqués dans cette finale.
12:11Je ne m'en fais pas pour ça, je sais qu'ils sont motivés.
12:15Ça reste un match de basket.
12:17On joue contre des humains.
12:20Ils vont mettre, ils vont louper,
12:22mais ce sera celui qui en veut le plus.
12:24Je pense notamment à attaquer beaucoup les rebonds.
12:27J'ai vu ce soir que Milutinov avait attrapé pas mal de rebonds offensifs.
12:32C'est peut-être un truc à souligner.
12:37Ça peut donner des points faciles et ça peut les mettre en difficulté.
12:40Je pense qu'après, ça sera une très grosse défense sur les extérieurs.
12:46J'ai vu qu'ils bougeaient la balle très vite.
12:49C'est à nous aussi d'être vigilants sur ça
12:52et de ne pas se livrer trop rapidement
12:55pour leur donner des paniers trop faciles.
12:57Il faut les faire travailler.
12:59Je pense qu'il faut les mettre beaucoup sur demi-terrain,
13:02limiter leur contre-attaque,
13:04parce que c'est une équipe qui peut aller très vite
13:07après les rebonds défensifs.
13:09C'est aussi le gros enjeu du match,
13:12limiter ces phases de transition
13:15où ça leur permet de rester dans les matchs.
13:18On l'a vu, ça leur permet de rester dans les 10 points de la Serbie,
13:21malgré qu'ils ne jouent pas un basket extraordinaire.
13:23Derrière, c'est là où les stars se réveillent et font la différence.
13:28Je pense que ça va être quelque chose d'intense sur 40 minutes.
13:32Mais on peut le faire.
13:33Il ne va pas falloir lâcher.
13:35On peut le faire.
13:37J'avais une rapide question pour Vincent.
13:41En fait, je suis sorti de ce match grisé par l'atmosphère,
13:46mais avec un énorme point d'interrogation sur Mbanyama
13:49qui fait un quart de finale moyen,
13:51qui aujourd'hui, certes, apporte sa taille,
13:53qui est essentielle par moment.
13:55Je ne vais pas aller jusqu'à dire que c'était un poids pour l'équipe.
13:57Mais quand vous finissez la rencontre...
13:59Attention à ce que vous dites quand même, Timothée.
14:03Attention à ce que vous dites.
14:051% au tir, 1 sur 8 à 3 points.
14:071 sur 8 à 3 points, ça veut dire que vous avez rendu 7 fois le ballon à l'adversaire.
14:11Non, non, aujourd'hui, la ligne de stats, elle est cata.
14:14Attention, je ne suis pas en train de le détruire.
14:17C'est un jeune joueur.
14:18Il est pétri de talent.
14:19Il n'y a pas de problème.
14:20Venez à votre question.
14:29Vincent est en route.
14:31Vincent est en route.
14:33Sur ce qu'on a vu sur le quart et demi,
14:35j'ai envie d'avoir l'avis de Vincent,
14:38qui m'aide à comprendre, par exemple,
14:40qu'aujourd'hui, il était finalement si peu impactant sur cette rencontre.
14:44Est-ce que c'est la présence de Popovic dans les tribunes ?
14:46Je n'ai pas compris, en fait.
14:50C'est un match d'équipe.
14:52C'est un sport d'équipe.
14:54Si à la fin, Victor finit à 0,0 points et qu'on est médaillé d'or,
14:57personne ne s'en souviendra dans 10 ans.
15:00Aujourd'hui, il a un impact qui ne se reflète pas forcément sur les stades.
15:05C'est vrai qu'il a perdu des balles.
15:07Il essaie des choses.
15:08Les équipes sont très physiques contre lui
15:10parce qu'elles savent que des petits, costauds,
15:13ça va le gêner dans ses dribbles, dans sa façon de bouger.
15:16Mais je pense qu'il apporte quand même une dissuasion
15:20qui est très importante dans l'équipe
15:22quand Luigi n'est pas sur le terrain.
15:25Les équipes hésitent quand même à aller s'affronter dans la raquette.
15:29C'est quelque chose qui permet quand même de limiter la casse à 3 points
15:33parce que du coup, les extérieurs ne sont pas obligés d'aider trop.
15:38C'est un aspect de son jeu, de ce qu'il dégage, qui est important.
15:44Alors oui, il y a les pertes de balles, etc.
15:46Mais derrière, je pense qu'il rattrape ça par le fait de mettre des contres,
15:50d'aider ses coéquipiers, etc.
15:52Donc oui, ce n'est pas le Victor Wambayama qu'on veut voir,
15:56qui fait presque des triples doubles, qu'on peut voir à San Antonio,
15:59et flashy, etc. Il loupe des paniers, ok.
16:02Ça fait partie du basket.
16:06C'est comme ça, mais on sait aussi que c'est un point fort de l'équipe,
16:09que toutes les équipes se focalisent sur ça
16:12et essayent d'empêcher de jouer.
16:15Donc voilà, je pense qu'il ne faut pas en faire une grosse affaire.
16:18Ça reste un sport où, autour de lui, il a des joueurs de très haut niveau.
16:24Et si ce n'est pas lui qui brille, ce sera les autres.
16:26Donc à la fin, ce n'est pas Victor Wambayama contre Team USA ou l'Allemagne,
16:30c'est l'équipe de France contre les autres.
16:33Donc c'est important de ne pas essayer de mettre la faute sur qui que ce soit.
16:41Je sais qu'il a un apport autre que celui qu'on peut voir sur les stats,
16:45mais ça reste un pilier parce qu'il joue beaucoup de minutes.
16:48Et c'est pour une raison.
16:50Bien sûr, mais on vous taquine.
16:52Le cas Wambayama, évidemment, c'est important.
16:54Non, je sais.
16:57La renaissance de l'équipe de France.
16:58Il y a Ivan Fournier qui a réagi, Paul.
17:00Oui, tout à fait.
17:01Toujours très cash, d'ailleurs, l'arrière de l'équipe de France.
17:04On sort d'un mondial pas bon.
17:05Voilà ce qu'il dit à nos confrères de France Télévisions après la qualification.
17:08On a eu une préparation compliquée.
17:10On se cherchait, mais il s'est passé quelque chose
17:12qui a fait qu'intérieurement, les choses ont changé chez nous.
17:14Et depuis, c'est tout droit.
17:15Les Allemands sont champions du monde en titre.
17:17Ils nous ont mis une branlée en face de poule.
17:19Gerson Yaboucellor a cassé la gueule.
17:21Isaiah Cordinier aussi.
17:22On a surfé sur cette vague.
17:24Et puis chacun a ajouté sa petite touche personnelle.
17:27Il fait mal quand il casse la gueule, Ivan Fournier et Vincent ou pas ?
17:31C'est Gerson.
17:32Gerson aussi, surtout.
17:36J'ai l'habitude.
17:38C'est un peu cette mentalité qu'ils aiment avoir.
17:42Je pense qu'être les favoris, être les chouchous, les trucs,
17:46ce n'est pas dans l'ADN de l'équipe.
17:49Eux, ce qu'ils veulent, c'est qu'on ne les attende pas,
17:51qu'ils créent la surprise, qu'ils s'arrachent sur le terrain
17:54et qu'ils fassent vivre des émotions comme on l'a vécu contre l'Allemagne.
17:58Personne ne s'attendait trop à ça.
18:02Et derrière, ils vont les chercher avec les tripes, avec l'énergie, etc.
18:05Je pense que c'est le style de l'équipe de France qui leur va le mieux,
18:08qui nous va le mieux.
18:11Comme il dit, Gerson, c'est des joueurs qui sont physiques,
18:15qui font des actions impressionnantes, qui dinguent sur les gens.
18:19Ça apporte quelque chose à toute l'équipe, à tout le stade.
18:22C'est vrai qu'avec les supporters qui sont là, c'est toujours un plus.
18:26Je pense que l'équipe se nourrit de tout ça.
18:30Oui, Gerson, il fait mal quand il casse la gueule.
18:34C'est un tank, c'est impressionnant.
18:36Pierre, rapidement.
18:37J'avais noté cette citation d'Evan Fournier sur Gerson leur a cassé la gueule,
18:41mais j'en avais noté une autre d'Isaya Cordinier juste après,
18:43qui avait dit « Désolée pour le langage, mais on est des Caïras,
18:46et quand on joue comme des Caïras, on est très difficiles à battre. »
18:49Franchement, les Américains, sur le quatrième carton ce soir,
18:51ils ont été incroyables.
18:53Mais attention, parce qu'avec des Caïras françaises en face,
18:56on ne sait jamais ce qui peut se passer.
18:58Cette déclaration, celle-là aussi, j'ai bien aimé.
19:01Ils sont eux-mêmes sans filtre, et c'est trop cool.
19:05On revient au fameux plan de Vincent Collet.
19:07Effectivement, si on veut être champion olympique,
19:09il faudra une défense irréprochable,
19:11et c'est ce que l'équipe de France est en train de nous offrir.
19:13Merci infiniment, Vincent.
19:14On vous retrouve samedi ?
19:16Après la victoire ?
19:19Je ne sais pas s'il faut le dire ou pas.
19:22C'est ce qu'on souhaite, en tout cas.
19:24On y croit, il faut.
19:26À samedi, Vincent.
19:28Merci infiniment d'avoir partagé ce temps avec nous
19:30pour votre analyse, toujours exceptionnelle,
19:32sur cette équipe de France de basket vice-champion olympique,
19:35on le rappelle, Vincent, à Tokyo.
19:37Et on espère...
19:38Il n'est pas à Paris parce qu'il est blessé.
19:39Oui, et qu'il manque à cette équipe de France, évidemment.
19:42Et on est heureux, nous, après coup,
19:44de la voir avec nous pour partager ses Jeux olympiques, évidemment.
19:46Le Club France, il a vécu comment ?
19:48Cette folie autour du basket et de cette qualification.
19:51Voyons ça.
19:53J'étais vraiment tendue, j'ai beaucoup...
19:55Je suis super contente.
19:57Quel après-midi, un truc de dingue !
19:59Au hand, les femmes.
20:01Et là, les hommes au basket, en finale des Jeux olympiques,
20:03c'est incroyable !
20:05Ouais !
20:07On est en finale !
20:09Ouais !
20:11Ouais !
20:13Allez les bleus !
20:15Inimaginable, c'est inimaginable.
20:17Mais on y croyait depuis le départ.
20:19Même quand ça n'allait pas en boule, on croyait en eux.
20:21Et là, ils l'ont fait.
20:23On va être médaillés d'argent ou d'or.
20:25Allez les bleus !
20:27C'est dingue, le Club France, c'est dingue !
20:29On est en finale !
20:31On est en finale !
20:33On est en finale !
20:35On est en finale !
20:37C'est un match incroyable.
20:39Tout le monde nous annonçait perdre depuis le début.
20:41On disait, la France, on va perdre, on est nuls.
20:43Et on a montré, au monde entier,
20:45on va chercher la médaille d'or pour Team USA.
20:47On va le faire avec des supporters comme ça.
20:49On est invincibles.
20:51Et en finale, on va chercher la médaille d'or
20:53pour la team du basket.
20:55On va le faire les amis, on est tellement heureux ici,
20:57au Club France, et partout chez vous.
20:59On vous aime, vive l'équipe,
21:01vive la France, et vive les médaillés !
21:03Ouais !
21:05Vive les JO, on vous aime !
21:07Cœur, j'ai qu'une main.
21:09Cœur.
21:11Exceptionnel, exceptionnel.
21:13On va y retourner au Club France
21:15avec Anne-Sophie Bernadine,
21:17tous nos envoyés spéciaux. La fête, elle se poursuit.
21:19On continue à parler de l'équipe de France.
21:21La médaille d'or
21:23face à Team USA.
21:25Oui, on est dans le fourré, on a failli envoyer la pub.
21:27Trop vite. Du coup, je vais prendre mon temps.
21:31Soufiane Oubiar,
21:33fêté au lendemain de sa médaille d'argent,
21:35tout comme Djamili
21:37Dini Aboudou Moïnze, lui,
21:39médaillé de bronze. Et on est retour
21:41au Club France. On revient sur la qualification
21:43du hand, juste après une courte pause.

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