Cyclisme - Paris 2024 - Valentin Tabellion : "On a mis tout ce que l'on pouvait"

  • il y a 3 semaines
Après avoir perdu toute chance de médaille, les Français de la poursuite affrontaient la Nouvelle-Zélande pour se déterminer les 5e et 6e places. Et Thomas Boudat, Benjamin Thomas, Valentin Tabellion et Thomas Denis ont été battus à plate couture. En effet, les tricolores ont perdu ont pris près de 3 secondes de retard par rapport aux kiwis et n'ont pas pû aller chercher mieux que la 6e place. "On a fini mort" a expliqué Valentin Tabellion.
Transcript
00:00C'est une poursuite par jour au jeu, on met tout sur chaque poursuite donc forcément
00:11on finit vraiment mort.
00:14Il y a la pression qui redescend, moi j'ai fini mes compétitions, c'était riche en
00:20émotions donc ça descend un petit peu là.
00:25Vous étiez parti sur un objectif de 3h45 ?
00:293h44, 3h45, les conditions étaient un peu moins bonnes qu'hier, on est quand même
00:39parti assez vite mais malheureusement on coince un peu, on a mis tout ce qu'on a pu
00:48pour tenir, on fait quand même 2 ou 3 fois le record de France donc pour nous c'est
00:55un tournoi réussi quand même, en plus hier on a tenté des choses, ça ne nous est pas
01:01arrivé souvent donc moi j'ai pris énormément de plaisir sur ce tournoi.
01:06Qu'est-ce qui fait la différence avec les meilleurs ?
01:12Je ne sais pas, en tout cas moi j'étais persuadé que ma préparation était bonne
01:19et je pense qu'elle était bonne parce que je n'ai jamais été aussi fort, après les
01:24autres chacun ses secrets, on va dire ça comme ça, mais en tout cas nous on est arrivés
01:30plus en forme que jamais, on a battu nos records donc on n'a pas de regrets, moi je l'avais
01:36dit dans la presse, du moment qu'on battait nos records c'était le principal et c'est
01:41ce qu'on a fait, après là les Australiens ont fait 3 quarts entières, clairement là
01:46on ne peut pas, en l'état actuel des choses on ne peut pas jouer, avec du travail, des
01:51choses à revoir, oui peut-être, mais pas aujourd'hui.
01:55On a fait un vrai travail de chaleur, à l'acclimatation à la chaleur, moi j'ai commencé depuis
02:10février où régulièrement je fais des cycles de chaleur, donc ce n'est pas ce qui me gêne,
02:17au contraire je préfère plutôt la chaleur, donc pour moi ce n'est pas un facteur limitant
02:21à la performance.
02:22Comment vous avez senti Benjamin et Thomas avant leurs épreuves ?
02:27Je n'ai jamais vu Benjamin et Thomas aussi forts, ça fait plaisir parce que pour Thomas
02:34ce sera sa dernière course, Benjamin, tout le travail qu'il accomplit, il mérite un
02:41résultat, donc j'espère de tout cœur et je suis vraiment avec eux, si je pouvais leur
02:47donner un peu mes jambes, je leur donnerais pour l'Américaine et pour Benjamin un lobby
02:51homme, ça c'est clair.
02:52Vous avez souffert dans la roue ?
02:53Oui, derrière Benjamin c'est dur parce qu'il est très fort, c'est notre locomotive du
02:59groupe, donc il faut s'accrocher, mais il est intelligent et il sait le faire intelligemment.

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