[#Reportage] Campagne Référendum : la connaissance du texte n’est pour le moment nécessaire selon Franck Ondo Methogo
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00:00Fallait-il ou non lancer la campagne référendaire sans que les Gabonais n'aient pris connaissance
00:05du projet de constitution élaboré par le Comité constitutionnel national ? C'est
00:10la question qui divise aujourd'hui l'opinion publique, à la suite de nombreux acteurs
00:14politiques et membres de la société civile.
00:17Franck Ondom et Togo portent parole du Mouvement Ensemble pour la Restauration, a donné son
00:22avis sur la question à la faveur d'un entretien exclusif accordé à Gabon Media Time le 1er
00:28août dernier.
00:29C'est en réponse à la sortie de l'honorable Geoffroy Fumbula, qui a qualifié de non-sens
00:34et de démagogique le lancement par certains acteurs politiques de la campagne référendaire,
00:39que Franck Ondom et Togo a fait cette sortie publique, lequel a pleinement assumé avoir
00:45appelé au « oui ».
00:46En effet, depuis quelques semaines, certaines personnes font des déclarations pour, n'est-ce
00:55pas, appeler au vote du « oui ». Alors, moi, j'estime que c'est une position réaliste,
01:05quand bien même certains autres compatriotes ne s'inscrivent pas dans cette logique,
01:10en estimant que la constitution n'étant pas connue, qu'il serait inopportun de demander
01:17aux populations de voter pour le « oui » ou pour le « non ».
01:22Répondons à la question qui fâche, à savoir, le lancement d'une campagne sans
01:26que les Gabonais n'aient pris connaissance du texte.
01:28Le directeur général du ministère de la réforme des institutions s'est voulu clair.
01:33On n'a pas, pour le moment, on n'a pas besoin de connaître le texte, puisque nous
01:37connaissons déjà qui a fait le texte.
01:40Celui qui a fait le texte, c'est le peuple Gabonais.
01:42Et c'est ce peuple Gabonais qui attend que le texte soit passé au vote pour qu'il
01:48choisisse ce que lui-même il a mis dedans.
01:50Donc, le texte, c'est le peuple Gabonais qui l'a initié.
01:53Ce n'est pas le président de la transition, c'est nous-mêmes, population du Gabon,
01:57qui avons initié, à travers le dialogue national inclusif, qu'on attend que le texte
02:04nous décline son contenu.
02:05Oui, quelque part, ils ont un peu raison, mais ce n'est pas fondamental.
02:09On peut effectivement anticiper.
02:12Il faut dire que depuis l'appel du chef de l'État à voter « oui » au référendum
02:16d'adoption de la nouvelle constitution, la polémique qui avait débuté bien avant
02:20est repartie de plus belle.
02:22Pour leur part, les Gabonais attendent toujours que ce texte soit porté à leur appréciation.