Paul Cometto, responsables des marques Paris 2024, est la personne derrière les "grosses têtes" que l'on apercevoir dans les tribunes des épreuves des Jeux olympiques
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00:00L'idée, elle est assez simple. Depuis plusieurs années, on réfléchit comment on peut faire pour que ces jeux soient festifs, populaires,
00:06pour qu'il y ait le maximum de soutien derrière l'équipe de France et on a créé un programme qui s'appelle Aller les Bleus.
00:12Initialement, l'idée, c'est de regrouper tous les supporters de l'équipe de France et on a décidé avec les supporters d'animer toutes les tribunes
00:19et de voir comment on le faisait. Et donc, quand on anime un stade de foot, on voit large, on voit très grand, il y a beaucoup de joueurs, etc.
00:27Mais quand on est sur des sports individuels, on cherchait des petites idées qui pouvaient être à la fois fun, marrantes, permettre à tout le monde de prendre du plaisir
00:34et aussi de soutenir concrètement l'athlète parce qu'il voit que sa tête apparaît en grande à la tribune, c'est un peu improbable,
00:40mais il sent que ce n'est pas improvisé, que les supporters le connaissent, l'aiment et que ce n'est pas juste Aller les Bleus de façon générique,
00:49mais qu'il y a des petites attentions. Et donc, c'est un peu tout ça. Et effectivement, c'est devenu de plus en plus grand.
00:56On ne s'attendait pas à un tel succès parce que c'est vrai que ça fait des émules. On en a fait de plus en plus et on voit même des supporters étrangers.
01:05Hier, j'ai parlé avec des supporters japonais qui avaient fait la même chose. Donc, c'est très chouette parce que ça rend là aussi les Jeux plus festifs
01:12et les athlètes sont mis au cœur de ce soutien.
01:17Justement, les athlètes Paul Cometto, comment ils réagissent ? Est-ce qu'il y a des athlètes, je ne sais pas moi,
01:20Léon Marchand, qui sont venus vous voir et qui ont dit « la grosse tête, j'adore là » ?
01:25Il y a pas mal d'athlètes, effectivement, qui sont… ça les a fait marrer, clairement, je ne vais pas vous mentir.
01:31On ne les voit pas tous en direct puisque certains remettent les photos sur les réseaux sociaux parce qu'ils sont encore au Village Olympique,
01:37mais d'autres qui ont terminé les compétitions, qui viennent célébrer au Club France, au Parc des Champions ou ailleurs, nous le disent,
01:44ils ont trouvé ça génial. Leur famille aussi. On voit leur passer les têtes à la famille souvent,
01:49ça va être ça ce qui va se passer dans les prochains temps. Mais non, ils aiment beaucoup, ça les surprend aussi quand même pas mal.
01:56Parce que là aussi, juste pour préciser, on n'a pas fait juste la tête de Léon Marchand ou de Teddy Rayner,
02:03on a fait aussi les têtes d'athlètes qui ne sont pas forcément connues du grand public et même souvent qui ne sont pas connues hors de la discipline.
02:10Et ça, c'est très chouette parce que c'est aussi l'objectif, c'est de visibiliser, faire connaître des athlètes qui le méritent tout simplement.
02:17Et racontez-nous peut-être en quelques mots un peu les coulisses.
02:21En fait, ce sont les spectateurs lorsqu'ils arrivent dans les sites olympiques à qui vous remettez directement ces grosses têtes en carton.
02:30Comment ça se passe en fait ?
02:32Oui, tout à fait. Alors, on a créé un dispositif Paris 2024 qui est totalement unique.
02:37Il s'appelle les carrés de supporters parce que c'est vrai que c'est difficile de regrouper les supporters par affinité dans un stade pendant les Jeux
02:43puisque le monde entier peut acheter des billets et on ne sait jamais vraiment à côté de qui on va être assis.
02:47Nous, on a créé ces carrés de supporters qui sont des carrés de supporters bleus, je ne vais pas vous mentir, quand l'équipe de France joue.
02:53Et sur tous les stades, ça il faut vraiment se le dire aussi, ce n'est pas que quand il y a du football ou du basket, c'est même quand il y a du tir à l'arc ou de l'aviron.
03:01Et dans ces carrés de supporters, on distribue des drapeaux, on distribue pas mal d'éléments, on fait des tifos.
03:06Et donc, les supporters peuvent récupérer les têtes à ce moment-là.