Trois jours après la mort du chef du Hamas et de celle du chef militaire du mouvement islamiste libanais, ravive les craintes d'une extension de la guerre à l'ensemble du Moyen-Orient.
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00:00— Oui, les États-Unis ont annoncé hier qu'ils allaient envoyer des avions de combat et des navires de guerre supplémentaires,
00:07dont des porteurs de missiles balistiques, ici, au Proche-Orient, pour soutenir, bien sûr, leur allié Israël,
00:12mais aussi protéger leurs propres troupes qui sont déployées dans la région. En fait, les États-Unis, qui sont un allié de longue date
00:18de l'État hébreu, s'inquiètent de l'escalade des tensions à laquelle on fait face depuis maintenant une semaine
00:24et anticipent une frappe de représailles de la part de l'Iran et ses alliés dans les 48 prochaines heures, maintenant.
00:31Et si on fait un petit retour en arrière, en avril dernier, quand le pays était confronté à une situation assez similaire,
00:37l'Iran avait à l'époque envoyé 300 drones et missiles sur l'État hébreu. Israël en avait intercepté une bonne partie.
00:43Mais les États-Unis, aussi, avaient été un soutien militaire et logistique très important, puisqu'ils avaient intercepté
00:49toute une partie des missiles qui avaient été envoyés par l'Iran. Le problème, c'est que cette fois-ci, on parle d'une réplique
00:54qui pourrait être coordonnée entre l'Iran et ses alliés, le Hezbollah, par exemple. Et donc la force de frappe pourrait être
01:00beaucoup plus importante. C'est pourquoi, aussi, les États-Unis se préparent, préfèrent envoyer dès maintenant des moyens supplémentaires
01:05dans la région pour faire face à cette potentielle frappe, surtout que les messages d'alerte continuent d'être régulièrement relayés
01:13depuis une semaine. Pas plus tard qu'hier soir, par exemple, à la télévision iranienne, l'un des présentateurs a annoncé que le monde
01:20allait voir dans les prochaines heures des choses inimaginables. La nuit a été calme ici, à Tel Aviv et en Israël en général.
01:27Mais il faut donc se préparer. Et c'est pourquoi les États-Unis envoient aussi leurs moyens supplémentaires dans la région.