En finir avec le chômage : un choix de société 2ème Chapitre

Après avoir démontrer que la croissance n’était plus envisageable pour supprimer le chômage, il est nécessaire d’étudier la solution de la réduction du temps de travail. Curieusement, malgré le précédent de la loi Black, cette solution n’est pas proposé par les économistes, les hommes politiques et les médias.

C’est pour cette raison, que cette conférence ouvre le débat autour de 2 questions : Est-ce qu’une réduction radicale du temps de travail peut supprimer le chômage ? Est-ce que la semaine de 3 jours serait la clef de la sortie du capitalisme, d’un changement de notre mode de vie et d’un nouveau projet de société ?

Pour répondre à ces questions, j’ai commencé par calculer le nombre d’heure de travail nécessaire pour supprimer le chômage ? Ensuite, après avoir calculé le temps libre d’un point de vue quantitatif, je me suis demandé s’il ne fallait pas l’envisager d’un point de vue qualitatif ? En effet, l’individu étant ce qu’il fait de son temps quotidien, ma question était celle-ci : afin d’accompagner le changement de mode de vie, au lieu de réduire le temps de travail en heures, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux réduire la semaine en jours ?

La norme de la semaine de travail étant de 5 jours, notre vie quotidienne est déterminée par l’activité professionnelle et la consommation. Par conséquent, afin de permettre à chaque individu de multiplier ses champs de socialisation et d’expression en dehors de son activité professionnelle, est-ce qu’il ne serait pas nécessaire de réduire la semaine de travail à 3 jours pour tous les salariés, qu'ils soient cadres, employés et ouvriers ? Je dirais même,surtout les cadres…