L'écrivain Alberto Toscano apporte son regard transalpin sur l'organisation des Jeux olympiques
L'écrivain et journaliste Alberto Toscano apporte son regard transalpin sur l'organisation des Jeux olympiques de Paris et compare l'esprit de l'évènement mondial avec la Coupe du monde 1998 organisée en France.
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00:00Non, mais les Italiens, Giorgia Melloni est à Paris, elle fait un peu de tourisme et je crois qu'elle espère rencontrer le président Macron, je ne sais pas si elle est là.
00:09Giorgia Melloni est à Paris en ce moment-même ?
00:10Oui, elle est à Paris, elle voulait venir ici, mais elle avait un autre engagement, mais elle a promis qu'elle reviendra demain.
00:17Non, je crois qu'effectivement, l'esprit chauvin aux étoiles, les médailles sont nombreuses, mais je remarque, si vous permettez un petit bémol, tout d'abord une différence par rapport à Paris 98.
00:35C'est le mythe de la gloire de l'équipe de France, bleu, blanc, beurre. L'esprit de cette époque, je ne le retrouve pas dans le Paris d'aujourd'hui.
00:49Et dans la ville de Paris d'aujourd'hui, je ne retrouve pas l'esprit que j'ai trouvé, on en parlait à une autre occasion en suivant les Jeux Olympiques de Barcelone en 92.
00:59Là, c'était une ville heureuse. Ici, la ville est heureuse là où il y a les compétitions. Mais pour le reste, je vois une ville plutôt vide, plutôt énervée.
01:13Énervée, Alberto Toscano, alors je suis assez surpris.
01:16Parlez avec des restaurateurs.
01:17Paris l'été et à l'occasion.
01:20Parlez avec des chauffeurs de taxi, parlez avec des boulangers, parlez avec des commerçants.
01:25Oui, c'est vrai.
01:26C'est vrai que les personnes énervées sont nombreuses dans cette ville.
01:29Je vois des choses formidables, mais je vois aussi des points sur lesquels je pense qu'on devrait réfléchir.