Gabriel Attal a assuré que les "jeux étaient très positifs pour le pays", notamment du point de vue de l'activité économique et touristique. Il a indiqué que les retombées touristiques seront très fortes pendant plusieurs années.
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00:00Effectivement, comment analyser les JO sur le plan touristique et sur le plan de l'hôtellerie, de la restauration et des bars ?
00:06– Et du commerce de façon générale.
00:08– Et du commerce de façon générale, on voyait quand même aujourd'hui une étude sur les taxis
00:13qui sont à moins 40, moins 50% en chiffre d'affaires, donc en course.
00:19On voit quand on circule dans Paris, moi j'étais encore hier dans Paris, vers Bastille, République, c'est vide,
00:24les artères sont vides, les brasseries sont vides.
00:28Donc, qu'est-ce qu'on constate aujourd'hui, c'est qu'effectivement il y a du monde sur les sites de compétition.
00:33L'Aréna Champs-de-Mars, moi j'y ai été mardi, dès que les 7000 personnes sortent,
00:39les terrasses se remplissent, les bars, les restaurants se remplissent.
00:43Autour du Stade de France, ça fonctionne.
00:44Autour de tous les sites, Bercy, les brasseries qui sont autour de l'Aréna Bercy, ça fonctionne.
00:49Par contre, dès que vous sortez de là…
00:50– Attention, pardonnez-moi, je vous arrête sur ce point,
00:53non pas que je ne veuille noter que le négatif, mais ça fonctionne.
00:56J'entendais un restaurateur ce matin parler du tourisme sac à dos,
01:00que ça fonctionne, mais peut-être différemment de d'habitude.
01:03Peut-être les consommateurs, lorsqu'ils sont là, principalement dans les zones olympiques,
01:08consomment-ils différemment de d'habitude ?
01:11Consomment-ils peut-être un petit peu moins que d'habitude ?
01:13Est-ce que vous notez ce tourisme sac à dos ?
01:16– Oui, c'est des touristes geo, ce n'est pas les touristes qu'on a à Paris habituellement.
01:20– Quand on a payé ces billets de transport,
01:23déjà rien que le ticket de métro j'ai envie de dire,
01:25les billets pour les geo, l'hébergement, qu'est-ce qu'il reste pour se nourrir ?
01:30– Avec le soleil, on a aussi la météo,
01:32parce qu'on n'a pas été aidé le jour de la cérémonie où il n'y a plus toute la nuit,
01:35enfin toute la cérémonie toute la nuit.
01:38Autour des sites, moi je l'ai vu, je suis allé le voir,
01:40autour des sites, il y a du monde, les gens sont entablés
01:41et ça consomme autour des sites, il y a même des supporters qui sont là.
01:44Là où c'est vraiment très gênant et grave,
01:47c'est là où il n'y a pas de site de compétition.
01:49Hier, vous prenez, en plein après-midi, alors qu'il faisait beau,
01:51toutes les terrasses autour de Bastille, République, c'est vide.
01:56Foubourg-Poissonnier, c'était vide, il n'y a personne.
02:00Le Marais, moi j'avais encore un restaurateur il y a 3-4 jours
02:03qui me disait « Franck, je suis à moins 40, moins 50% dans le Marais. »
02:05– Ce n'est pas vide, mais il y a clairement moins de monde,
02:07c'est beaucoup plus calme que d'habitude.
02:10– Par contre, effectivement, là où a raison Gabriel Attal,
02:12c'est les retombées qu'on va avoir sur la fin d'année.
02:15– Mais comment les mesurer ?
02:16– Et sur 2025, vous savez ce qu'il se passe chez nous ?
02:20C'est ce qui s'est passé à Londres, c'est ça qu'on avait étudié.
02:22À Londres, pendant les JO, les hôtels, les bars, les restaurants
02:25de la 7e station de nuit ont moins bien travaillé.
02:28Qui plus est à Paris, qui est la capitale mondiale du tourisme.
02:31Paris, c'est 4 millions de touristes étrangers l'été.
02:33Là, les JO, c'est 1,2 millions, 1,3 millions.
02:35Parce que les athlètes, bon alors, il paraît qu'ils mangent mal
02:37dans leur village, donc moi je leur lance un appel ce matin,
02:40j'en profite et je leur dis « Venez dans nos restaurants,
02:43il y a de la place, là on y mange bien. »