Vincent Roy, journaliste, sur l’attente des familles des otages : «Ces négociations vont être retardées, voire presque annulées dans le contexte actuel».
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00:00Oui, toute la difficulté, évidemment, on ne peut que se réjouir de ces frappes excessivement ciblées,
00:06qui ne sont pas des frappes d'ailleurs, puisqu'il s'agit d'une bombe, comme vous l'avez rappelé.
00:10La seule difficulté, si vous voulez, pour moi, lorsque je regarde ça un peu froidement, j'allais dire,
00:16c'est que des négociations pour la libération des otages avaient été engagées,
00:21je pense notamment, avant, je pense que c'était à Rome, me semble-t-il,
00:25avant d'ailleurs que le Hezbollah n'ouvre le feu sur des druzes sur le plateau du Golan.
00:29Et là maintenant, on voit que ces négociations, elles vont être retardées ad multam noctem, ça me paraît, voilà.
00:38Retardées est un faible mot.
00:40Retardées, voilà, c'est un mot pudique pour dire, elles sont presque, quasiment annulées dans le contexte,
00:45et c'est aux otages, à la négociation des otages, aux familles israéliennes qui attendent le retour de leurs otages,
00:52c'est à eux que je pense, ceci étant dit, je ne dis pas ça pour dire,
00:56il ne fallait pas qu'Israël n'agisse sur ce qu'elle a fait, mais voilà, c'est à eux que je pense.