• il y a 4 mois
Grégory Joron, secrétaire général unité, dresse un premier bilan sécuritaire positif : «Ce qui fait aujourd’hui la force de ces JO sur l’aspect sécuritaire c’est le nombre, c’est-à-dire les hommes et les femmes que l’on déploie sur le terrain».

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Transcription
00:00Bien sûr, ça ne sera pas simple, ça sera sûrement de toute façon un des enjeux de la rentrée post-Paralympique,
00:07c'est-à-dire comment on va gérer le retour à la normale après ce déploiement de force qui est quand même,
00:12il faut le redire, hors normes, qui a forcément des effets.
00:15Mais le champ de Mars faisait partie, vous savez, des dispositifs et des périmètres délinquance zéro
00:23qui avaient été objectivés par la préfecture de police.
00:26Donc ça pouvait faire sourire parce que forcément délinquance zéro à Paris, ça peut paraître compliqué.
00:31Mais quand on met autant de force jour et nuit, ça se passe bien.
00:37Il n'y a pas de délinquance.
00:38On sait très bien que dès lors qu'on va forcément et naturellement avoir moins de monde,
00:44on aura forcément un retour, mais il faut savoir comment on le traite.
00:48Et si jamais on a une vraie volonté de faire en sorte de rendre le champ de Mars un peu plus vivable que ce qu'il n'était avant les géos.
00:56J'avais un de vos confrères, ce midi dans Minnews, qui disait qu'il faut peut-être penser à une organisation différente aussi des forces de l'ordre.
01:06Alors oui, mais je veux dire, après, la ressource n'est pas inépuisable.
01:10On peut organiser comme on veut.
01:12Je veux dire, ce qui fait aujourd'hui la force de ces Jeux olympiques sur l'aspect sécuritaire, c'est le nombre.
01:19Donc ça veut dire c'est l'humain.
01:20Donc ça veut dire c'est les uniformes et les hommes et les femmes qu'on met sur le terrain.
01:25Ça ne marche que comme ça.
01:26Quand on déploie 35 000 personnels dans Paris et sur l'île de France chaque jour,
01:33il faut juste se rappeler qu'en dehors des JO, 35 000, c'est le nombre de fonctionnaires pour l'île de France en règle générale.
01:41Mais quand on sait qu'il y en a un tiers qui travaille à peu près en temps réel, on est très loin de ce qu'on déploie aujourd'hui.
01:48Donc, notre réalité, c'est qu'on peut bien réfléchir à une autre organisation.
01:52Ça a été fait pas mal de fois.
01:53Quand on sait que tous les sujets de sécurité sont aujourd'hui des priorités,
01:57on aura du mal de toute façon à avoir autant de monde sur le terrain avec le système qu'on connaît aujourd'hui.
02:01Et vous aurez beau redéployer, repenser à peu près ce que vous voulez, vous n'arriverez pas à cet effet là.
02:08Ce n'est pas possible.

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