7-à-dire | Vacances et don de sang : le défi du Centre National de Transfusion Sanguine

  • il y a 2 mois
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Transcription
00:00Il est difficile pour le Centre National de Transfusion Sanguine de faire la collecte
00:09de sang en quantité suffisante pendant les périodes de vacances.
00:13La moyenne de fréquentation en période scolaire sur le site fixe de 13 villes par exemple,
00:19qui est habituellement de 50 personnes par jour, a connu une régression significative.
00:23Actuellement, l'on dénombre entre 25 et 30 donneurs par jour.
00:28Ces chiffres qui émanent du CNTS montrent la nécessité de faire encore la sensibilisation.
00:34Pour aborder ce sujet, nous recevons pour ce nouveau numéro de C'est-à-Dire docteur
00:39Birou Bode Thomas, actuel directeur du Centre National de Transfusion Sanguine d'Abidjan.
00:44C'était un réel plaisir de vous avoir sur le plateau.
00:46Un plaisir partagé.
00:47Avant d'aller plus loin, ça remonte à quand la dernière fois pour laquelle vous avez
00:51donné votre sang en veau ?
00:52Alors, on va dire un mois et demi.
00:55Donc je suis donneur régulier et je fais le don chaque deux mois.
00:59Alors, l'état des lieux du don de sang en Côte d'Ivoire, c'est quoi la situation
01:04actuelle aujourd'hui ?
01:05Alors déjà, la situation que vous venez de dépeindre tout à l'heure, c'est la situation
01:10effectivement à 13 villes, mais dans l'ensemble de nos 29 centres répartis un peu partout
01:15sur le territoire ivoirien, y compris les 6 centres qu'il y a dans la ville d'Abidjan.
01:22En 2023, au niveau du Centre National de Transfusion Sanguine, selon les normes de l'Organisation
01:28Mondiale de la Santé qui nous permettent d'atteindre l'autosuffisance en produits
01:31sanguins, le CNTS au niveau de la Côte d'Ivoire est à 94% d'atteindre ces objectifs-là.
01:40Et ces objectifs-là, c'est pour lever juste 1% de la population sur une année civile
01:46pour rendre le sang disponible.
01:48Si on tient compte du dernier recensement et de la population actuelle au niveau de
01:53la Côte d'Ivoire, nos objectifs cette année sont de prélever 300 000 produits sanguins
01:58pour que le sang y soit disponible un peu partout dans les structures de santé.
02:02Alors du coup, comment est-ce qu'on explique cette régression au niveau non seulement
02:06du district d'Abidjan, mais au niveau national ?
02:08Alors cette régression, déjà il faut savoir que nos meilleurs donneurs sont les élèves
02:14et les étudiants.
02:15Ah bon ?
02:16Donc quand ils arrivent en vacances, ces élèves et ces étudiants-là, ils sont absents
02:20des établissements.
02:21Donc là où vous pouvez organiser une opération dans le sang dans une université pour avoir
02:25300 donneurs, vous n'en avez plus et ces donneurs sont dans les villages, il faut les
02:32retrouver dans les quartiers, dans les associations de village, dans les lieux de culte.
02:37Les cadres et les employés ne sont pas forcément de bons donneurs, mais…
02:44Qu'est-ce que vous entendez ne pas être un bon donneur ?
02:46Ils ne sont pas forcément de bons donneurs, c'est dans la régularité.
02:50Je vous ai dit tantôt que le don de sang se fait chaque deux mois et les cadres n'ont
02:55pas toujours le temps de finir de faire le don de sang chaque deux mois.
02:58Et même quand ils nous invitent en entreprise, arriver à faire trois opérations ou quatre
03:03opérations dans une entreprise en un an, c'est parfois assez difficile.
03:07Mais nous y travaillons pour qu'ils puissent comprendre la nécessité de la régularité
03:12qui peut nous garantir la disponibilité.
03:14Alors vous êtes dans le secret des dieux à travers le poste que vous occupez.
03:17Est-ce qu'aujourd'hui, on peut estimer que la Côte d'Ivoire est proche de l'autosuffisance
03:21en sang ? Je dirais oui parce qu'en deux ans, deux
03:26ans en arrière, tout à l'heure je vous ai annoncé le chiffre de 94% en 2023, mais
03:31deux ans en arrière, on était au-dessus de 70%.
03:34Ça vous dit qu'il y a eu un bond, Monsieur le ministre de la Santé, Monsieur Pierre
03:40Mba, depuis son arrivée à la tête de ce département, a fait beaucoup pour assainir
03:46déjà l'environnement du don de sang, mais surtout a fait beaucoup de plaidoyer pour
03:51que le Centre National de Transfusion Sanguine, avec à sa tête le professeur Sékongo, ait
03:56les moyens de mener cette politique-là de proximité, donc de proximité, mais surtout
04:03d'accessibilité des produits sanguins.
04:06Juste pour vous citer un petit exemple, il y a deux ans, deux ans et demi, il y avait
04:11des disparités sur le coût d'accès des produits sanguins.
04:14Depuis deux ans, on est passé à 3 000 francs.
04:17Sur la prime de transport qui est donnée aux donneurs de sang qui se déplacent pour
04:21venir dans nos centres, on était à 1 000 francs jusqu'en décembre 2023.
04:25Ce coût-là depuis janvier est passé à 2 000 francs pour faciliter l'attache à
04:29nos donneurs réguliers qui viennent sur nos sites et leur permettre de venir faire leurs
04:34dons.
04:35Aujourd'hui, on s'achemine avec l'engagement de la population, l'engagement au plus haut
04:42niveau de l'État parce qu'il y a eu un Conseil des ministres où il a été demandé
04:49à toutes les institutions de la République, à tous les ministères d'organiser des opérations
04:53dont le sang.
04:54De s'ouvrir au collecte de sang.
04:55De s'ouvrir au collecte de sang et je peux vous assurer que nous acheminons vers cette
04:59autosuffisance-là, mais on ne peut pas le faire sans l'appui de la population.
05:04Et on peut être à, ça ressemble à quoi l'écart ?
05:06Alors, je vous avais dit on était à 94 %, l'année dernière l'objectif c'était
05:12de faire environ 250 000 prélèvements en, on était autour de 234 000.
05:17Aujourd'hui vous êtes fixé à 300 000.
05:18Aujourd'hui on est fixé à 300 000.
05:20Je peux vous dire que pour le premier semestre, on n'est pas loin des 50 % et on continue
05:27de faire des efforts.
05:28Mais en même temps qu'on fait des efforts, il faut souligner qu'avec tout ce qui est
05:34fait par l'état de Côte d'Ivoire en ouvrant des structures sanitaires, en donnant les
05:40moyens qu'il faut pour le diagnostic, les besoins sont un peu plus, s'accroient un
05:45peu plus on va dire.
05:46D'accord.
05:47Donc plus on a de besoins, plus il faut que la population ait nos besoins.
05:51On va donc tenir que des efforts sont consentis à votre niveau mais également au niveau
05:54de la population.
05:55Exactement.
05:56Alors dans votre discours tout à l'heure de proximité et d'accessibilité, ça me
06:00renvoie à la répartition géographique et démographique.
06:03Au niveau du pays, comment se répartit le don de sang ?
06:06Déjà au niveau du ministère de la Santé, il y a dix pôles sanitaires d'excellence.
06:12Au niveau de ces dix grandes villes, donc je vais citer Abidjan, Yamsoukro, Bouaké,
06:17Odienné, Bondoukou, Saint-Pédro, nous avons des centres de transfusion qui sont des centres
06:24de transfusion sanguine qui mènent toute l'activité de transfusion.
06:27D'accord.
06:28À côté de ce centre-là, vous avez des centres départementaux, donc répartis, je
06:32vous ai avancé tout à l'heure, le chiffre de vingt-neuf entités et je peux vous assurer
06:37que jusqu'à l'année prochaine, on en aura trois ou quatre encore qui seront installés
06:41à Boiflé, à Diokwe, à Dabakala, à Cong, voici un peu ce qui est en train d'être
06:48fait.
06:49De sorte à ce que les donneurs, le donneur qui nous suit, qui a envie de faire un don
06:52de sang et qui est à Dabakala, puisse espérer faire régulièrement son don de sang parce
06:59qu'une antenne de transfusion sera ouverte.
07:02Alors le constat, il est clair, il est peut-être malheureux, mais il est vérifié, les élèves
07:07ne sont plus là en vacances, les établissements sont fermés, quand on est responsable du
07:12CNTS, on pense forcément à une stratégie à mettre en place pour élever le défi,
07:17qu'est-ce que vous faites à votre niveau ?
07:19Alors, à notre niveau déjà, j'ai parlé tout à l'heure de proximité avec les donneurs,
07:25donc certains donneurs vous diront que le Centre National de Transfusion Sanguine leur
07:29passe un coup de fil, ils leur envoient des SMS pour leur souhaiter un joyeux anniversaire,
07:34c'est la même façon qu'on va leur envoyer des messages pour leur rappeler de faire le
07:37don de sang.
07:38La Côte d'Ivoire a cette chance-là d'avoir un système national, donc nous avons une
07:42base de donneurs nationales et nos donneurs sont fichiers.
07:45Un donneur qui a fait son don de sang à Abidjan en avril peut, s'il se retrouve à
07:51Corogo, aller dans notre centre de transfusion à Corogo, qui est dans l'enceinte du CHR,
07:57pour faire un don de sang, il aura ses données là-bas.
08:00Donc, les appels que nous lançons, le message que nous envoyons à nos donneurs pour rappeler
08:06qu'ils doivent faire un don de sang, parce que deux mois passés, ils peuvent le faire
08:09là où ils sont, dans la ville où ils sont.
08:12Mieux, on va aujourd'hui ces donneurs-là sont dans des associations de village, dans
08:18des lieux de culte.
08:19Donc, la politique actuelle, on fait des opérations de don de sang sur nos sites fixes, mais
08:24également, on a des unités de collecte mobile.
08:27Donc, on va dans des villages, dans des lieux de culte, dans des entreprises pour collecter
08:33du sang.
08:34Donc, on envoie des courriers et on sollicite cette structure-là.
08:37Je pense qu'après cette émission-là, cette info nous invitera à faire un don de sang
08:40également.
08:42Il n'y a pas de problème, vous verrez ça avec l'administration, mais enfin, vous êtes
08:46directeur régional du Centre de Transmissions Sanguines d'Abidjan, vous êtes essentiellement
08:52sur le terrain.
08:53C'est quoi l'approche des populations ? Est-ce que c'est facile pour elles de se rendre vers
08:57vous pour se faire prendre du sang ?
08:59Oui, au niveau d'Abidjan, la partie...
09:04Parce que ce qui nous revient, c'est qu'il y a quand même beaucoup d'hésitations sur
09:07le terrain.
09:08Oui, il y a des hésitations et souvent, ces hésitations-là sont dues au manque d'information.
09:15Déjà, le don de sang, on le fait chaque deux mois.
09:18Il y a des avantages, tout à l'heure, je vous parlais de beaucoup d'efforts faits par le
09:26gouvernement de Côte d'Ivoire.
09:28Déjà, pour le donneur qui est régulier, il bénéficie de la gratuité des produits
09:34sanguins pour lui et ses ayants droits.
09:36Ça, ce sont des éléments de façon prioritaire.
09:41Ça, ce sont des éléments, en plus du bilan de santé qu'on va lui faire chaque deux mois,
09:45en plus de cette éducation-là à vivre, être dans un conseil, il y a ces petits avantages-là
09:53qui sont pour le donneur qu'il faut donner comme information à notre population.
09:59D'accord.
10:00De sorte à ce que...
10:01À les attirer vers...
10:02De sorte à les attirer parce que le don de sang, aujourd'hui, la médecine n'est pas
10:08encore arrivée à produire les cellules sanguines.
10:11Il faut forcément la main tendue d'un donneur quand quelqu'un en a besoin pour qu'on ait
10:17ce sang-là.
10:18Et quand on prélève du sang, tenez-vous bien, dans l'organisme, par exemple, le globule
10:22rouge, il peut vivre 120 jours, mais quand il sort du corps qu'il a prélevé, la durée
10:27de vie qui varie entre 30 jours et 42 jours.
10:30D'accord.
10:32On a beau faire des prélèvements, le samedi dernier, on était lors d'une activité à
10:38Korogo, le samedi de la solidarité, qui est une fête dédiée au donneur, qui est un concept
10:44de notre DG, on a fait plus de 3 000 prélèvements.
10:47Mais ces 3 000 prélèvements-là, en 42 jours, si on ne les a pas donnés, si personne n'en
10:52a eu besoin, ces 3 000 prélèvements-là, on est obligé de les détruire parce qu'ils
10:56seront périmés.
10:57D'accord.
10:58C'est une action de don de sang, c'est quelque chose qu'il faut faire régulièrement, régulièrement
11:04pour nous-mêmes, notre propre santé, régulièrement parce qu'on est des potentiels malades, mais
11:09régulièrement parce que c'est la main tendue d'un donneur qui permet de lever du lit de
11:14l'hôpital cette femme qui vient d'accoucher et qui saigne.
11:17Alors, les collectes de façon mobile, lorsque vous vous déplacez pour aller vers les potentiels
11:23donneurs, ça ne se limite pas qu'aux élèves et étudiants ?
11:27Non.
11:28La preuve en est que nous sommes en vacances, les établissements sont fermés.
11:31C'est ça.
11:32Donc, il y a un manque à collecter.
11:33Oui.
11:34Finalement, c'est quoi le moyen de communication véritable que vous mettez en place pour toucher
11:39un plus large public ? La Côte d'Ivoire, ce n'est pas seulement les élèves et les
11:42étudiants.
11:43D'accord.
11:44Déjà, le don de sang, c'est entre 20 et 60 ans.
11:46D'accord.
11:47Donc, vous avez entre 20 et 60 ans, en bonne santé apparente, vous pouvez faire un don
11:51de sang.
11:52Notre sensibilisation s'adresse à tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien.
11:57Il y a une semaine environ, nous étions avec la communauté musulmane, libanaise, pardon,
12:05dans le cadre de Ashura.
12:07Je profite pour saluer Dr Ali, qui est le président de l'association Al-Ghadi.
12:12Nous avons fait plus de 1 000 prélèvements.
12:15Il n'y a pas longtemps, c'était la communauté de Bukinabé, c'était la communauté Peul
12:20Adyame, les Peuls de Fouta d'Alonne, donc, c'est toute cette population qui vit, qui
12:24réside sur le territoire ivoirien et qui a des besoins en santé que l'État doit
12:30couvrir.
12:31Mais malheureusement, parmi ces besoins en santé, il peut y avoir des besoins en produits
12:35sanguins.
12:36Et ces produits sanguins, comme ils ne se fabriquent pas, il faut que nous tous nous
12:39engageons.
12:40Donc, nous essayons d'expliquer à tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien
12:44qu'entre 20 et 60 ans, que la disponibilité du sang, c'est l'affaire de tout le monde.
12:49L'État a fait sa part, le ministère de la Santé fait sa part en créant les conditions
12:54pour le don de sang.
12:55Il faut que nos populations, nous, Ivoiriens, nous qui vivons sur le territoire ivoirien,
13:00fassions notre part.
13:01Je parlais d'hésitation au niveau des populations, c'est quoi la sécurité que vous leur assurez
13:06dans ce cadre-là, dans le processus de collecte de sang ?
13:11Déjà, tout le matériel qui est utilisé par le centre de transfusion sanguine est
13:14un matériel à usage unique, ça c'est le un.
13:19Avant le don de sang, il y a une prise de consente.
13:23C'est vrai que vous avez envie d'aider votre prochain en donnant votre sang, mais nous
13:26prenons la peine de nous assurer que vous en avez suffisamment.
13:30Donc, on va voir le taux d'hémoglobine et les constances, l'attention est haute.
13:34Et après cette étape, il y a une consultation médicale.
13:37Le premier but de cette consultation, c'est que le donneur qui a envie d'aider, le candidat
13:42au don, ce n'est pas parce qu'il a envie d'aider que s'il a une pathologie, il faut
13:45le laisser faire le don au risque déjà d'aggraver sa pathologie.
13:53Donc, il y a une consultation avant le don et c'est à la suite de cette consultation,
13:57si le médecin estime que vous, en tant que candidat au don, vous remplissez les conditions
14:02et que le don ne sera pas néfaste pour vous, qu'on vous autorise à faire le don de sang.
14:07Donc déjà, il y a toute cette garantie-là.
14:10Et quand vous faites le don de sang, sur votre sang, on va faire des bilans.
14:15On va rechercher des maladies comme l'hépatite B, l'hépatite C, le VIACIDA, la syphilis,
14:20en plus de votre groupe sanguin.
14:21D'accord.
14:22Ce sont des résultats d'analyse qu'on pourra vous mettre à disposition.
14:28Et quand il y a quelque chose ou une pathologie éventuellement qui est décelée, le centre
14:33de transfusion sanguine a un service de suivi des donneurs qui pourra éventuellement vous
14:38aider à prendre en charge cette pathologie-là.
14:40Donc, tout le monde peut être intéressé par le fait de donner son sang.
14:45Tout le monde doit être intéressé.
14:46Tout le monde doit être intéressé par le fait de donner son sang, mais le sang de tout
14:48le monde ne peut pas être pris lors de la collecte.
14:51Oui, le sang de tout le monde ne peut pas être pris lors de la collecte parce que,
14:55comme je l'ai dit, le médecin peut se rendre compte que vous avez un problème qui, avec
15:00le don de sang, peut s'aggraver.
15:01D'accord.
15:02Il peut se rendre compte que, par exemple, vous êtes, je dis, d'hyperpanocytère majeure,
15:07vous-même, vous en avez besoin, donc on ne va pas vous demander.
15:10Il peut se rendre compte que, pendant que vous venez faire le don de sang, vous êtes
15:13enceinte, votre bébé a déjà besoin de votre sang, on va vous demander d'accoucher
15:18d'abord, de donner du sang à ce bébé-là.
15:20Donc, voici un peu.
15:21Alors, dans ce cas, docteur, comment est-ce que les personnes intéressées peuvent s'inscrire
15:25dans ce processus-là de don de sang?
15:27J'ai l'habitude de dire à nos populations, lèvez-vous chez vous un matin, vous avez
15:33Vous vous sentez en bonne santé.
15:35On a beaucoup de centres au niveau national.
15:39Cherchez à aller dans un des centres.
15:41Au niveau d'habitants, on en a un dans le CHU de Yopougo, à l'ancienne PMI de Yopougo,
15:46l'hôpital général de Yopougo-Athieu, vous avez un centre.
15:50À l'hôpital d'Agnaman, on a une entité là-bas.
15:52À Bobo Baoulé, dans l'hôpital, on a un centre également.
15:57Au niveau de Cocody, derrière l'institut Pasteur, dans le CHU, vous avez un centre.
16:02À Portboué, au niveau de l'hôpital général et à Tresfils, lèvez-vous chez vous un matin
16:07et venez parce que vous pensez que votre acte va sauver non pas une vie, mais au moins trois
16:13vies.
16:14C'est un acte de solidarité.
16:15Exactement, un acte de solidarité.
16:17Merci à Docteur Biérou d'avoir répondu à toutes ces questions, nous allons mettre
16:22un terme à cette édition.
16:24On vous permet en 30 secondes de nous dire les perspectives du Centre national de transfusions
16:27sanguines.
16:29Les perspectives du CNTS Côte d'Ivoire aujourd'hui, c'est de vraiment, vraiment rapprocher nos
16:37entités de la population, continuer de multiplier nos centres pour que cette population-là
16:43puisse s'investir et permettre à la Côte d'Ivoire d'atteindre l'autosuffisance en
16:47produits sanguins, permettre à la Côte d'Ivoire de tout mettre en œuvre pour que jamais,
16:52plus jamais, on arrive dans les jours à venir ou dans les années à venir à déplorer des
16:57décès parce qu'il n'y a pas de produits sanguins dans nos hôpitaux.
17:00Voilà qui est clair, je vous rappelle que vous êtes directeur du Centre régional de
17:03transfusions sanguines d'Abidjan avec beaucoup de plaisir que nous avons reçu sur ce plateau
17:07de c'est-à-dire.
17:08Mesdames et messieurs, cette émission est terminée, merci de l'avoir suivie, restez
17:12sur cette info, le programme se poursuit.

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