Premier à se lancer ce matin, Alpha Djalo n'a pas trouvé de solution contre l'Ouzbek Boltaboev qui le prive de quart de finale et de tout espoir de médaille à domicile. Le coup est dur, mais pas de fatalisme pour le combattant du PSG Judo.
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00:00Je pense que je pouvais aller beaucoup plus loin sur cette journée, mais je dois reconnaître
00:24qu'il a été plus fort, vu que je suis tombé deux fois.
00:27J'étais très bien dans ma compétition, concentré.
00:29J'ai appliqué les schémas.
00:33Je ne pense pas m'être trompé dans mes schémas.
00:35Mais voilà, il y a eu une faille chez moi et puis il a su s'en servir.
00:42C'est compliqué là, parce que c'est que mon ressenti, donc je préfère débriefer
00:47avec mes entraîneurs et qu'on voit si on est sur la même ligne, mais il y a pas mal
00:54de choses.
00:55Je pense que j'aurais pu avoir beaucoup plus de finition sur mes grosses attaques.
00:59Je remercie le public français et les français aussi, parce qu'en discutant même avec
01:07d'autres sports, ils nous disent que dans les salles, c'est une ambiance de malade,
01:12dans les stades.
01:13Donc merci pour ça, pour eux, parce que c'est pas facile.
01:17Nous on fait du judo, donc on est un peu les privilégiés, mais les Jeux Olympiques c'est
01:22beaucoup d'organisation, c'est beaucoup de chamboulements pour les gens, dans Paris
01:26et tout, la circulation et tout ça.
01:28Et les gens, ils se battent comme des fous, ils viennent, ils nous encouragent, ils sont
01:32là toute la journée.
01:33Donc je les remercie pour ça.
01:35Je pense que je suis quelqu'un d'entier, je combats beaucoup avec mon cœur, et donc
01:38du coup, je pense qu'ils ont voulu aussi me le rendre, c'était un moment de partage,
01:44et ils ont vu que c'était compliqué, et puis ils s'en sont rendus compte.
01:48C'est ce genre d'image qu'on aime voir au judo, mais aussi en France, c'est un beau
01:55message qu'ils m'ont envoyé, et puis ça m'a fait du bien.
01:58J'ai envie de retenir, là, il y a du négatif, mais il y a aussi du positif, c'est que,
02:05il y a trois ans, j'y étais pas, et j'ai pu faire ce de Paris, et j'ai pu voir ce
02:11que c'était.
02:12Ce que j'ai pu faire à Paris, il n'y a pas un plus beau cadeau.
02:14Je pense qu'il y a beaucoup de chemins parcourus, beaucoup de difficultés, mais j'ai su m'accrocher.
02:22Mes dernières sorties en tournoi, ce n'était pas les plus fameuses, mais je suis m'accroché
02:27à les chercher.
02:28J'ai essayé de donner tout ce que j'avais aujourd'hui, ça n'a pas été assez, donc
02:33c'est comme ça.
02:34Forcément, ça donne envie de revenir, mais il faut prendre le temps déjà de souffler,
02:41de se remettre des nouveaux objectifs, mais je pense qu'aujourd'hui, là tout de suite,
02:46maintenant, même dans une semaine, il n'est pas encore l'heure de parler de ça, il est
02:50l'heure pour le moment de souffler, de digérer, parce que c'est des choses, il faut arriver
02:55à refermer la plaie, et ça ne se referme pas en une semaine.